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Aliou Sall, victime de ses ambitions?

Rédigé par Dakarposte le Jeudi 23 Avril 2015 à 18:01

L'interrogation vaut son pesant d'or. Car,  il ne se pratiquement plus un jour sans que le jeune frère du Président de la République ne fasse l'objet d'attaques à travers certains organes de presse, soit par personnes interposées. 

Pas plus tard que ce jeudi matin, il a été titré qu'Aliou Sall a été traduit en justice par des gens, qui ont été licenciés. Des volontaires émargeant à la municipalité de la ville de Guédiawaye ont été remerciés, selon ce canard, licencié par le non moins édile en l'occurrence Aliou Sall. Motif? Ils reprochent à ce dernier un "licenciement abusif".

Renseignement prit, cette mesure de se séparer de ce "nombre pléthorique" de "volontaires" obéirait selon nos sources, à une volonté d'assainir, notamment "de revoir la masse salariale qui est astronomique". Autrement dit, "ces soit disant volontaires sont payés chaque fin du mois pour ne rien faire", nous apprennent des sources de cette commune.


        La Banque de Dakar dérange?

Qui tire vraiment les ficelles? Qui en veut ainsi à Aliou Sall? Autant de questions qui taraudent bien des esprits.
Quoi qu'il en soit, nous avons pu glaner qu'Aliou Sall serait "vraiment victime de ses ambitions". Car, depuis qu'il a par exemple annoncer l'ouverture d'une banque qu'il va "himself" contrôler qu'il "fait ainsi l'objet de ses attaques sans ménagement".

Pour la gouverne de ceux qui n'ont pas suivi les péripéties de cette affaire, après plusieurs mois de tractations sur l'axe Dakar-Paris-Dakar et des réglages autour de l'actionnariat majoritaire et minoritaire, la Commission bancaire de la Bceao vient de délivrer, précisément depuis le vendredi 20 mars 2015, à la Banque de Dakar son agrément d'implantation sur le marché de Dakar.

10 milliards de f CFA libérés. Les nuits ont été longues pour les actionnaires du tour de table. La Banque de Dakar, qui devient la dernière-née du marché bancaire sénégalais, fruit d'une joint-venture entre actionnaires mixtes (européens et sénégalais) avec un apport en capital estimé à 10 milliards de f CFA entièrement libérés, a pris l'option de s'implanter à Dakar en greenfield. Après l'obtention de son agrément auprès de la Commission bancaire, vendredi 20 mars 2015, la Banque de Dakar prend ses quartiers dans les anciens locaux de la SNR (Société nationale de recouvrement), sis à l'avenue Roume. 

Les travaux de l'infrastructure sont presque achevés, a commenté aux Afriques une source autorisée qui suit de très près le dossier. Selon nos informations, la BCEAO via la Commission bancaire a exigé un droit de regard sur les principaux actifs des actionnaires du tour de table, dont la majorité stratégique des actions sont amenés essentiellement par des privés espagnols et français. « Nous avons été vigilants dans la délivrance du quitus à la Banque de Dakar en procédant à des réglages au niveau de l'actionnariat. Ce qui a été retardé l'agrément », confirme une source autorisée aux Afriques. 

La Bceao a posé comme condition avant la délivrance de l'agrément de domicilier en écritures dans ses livres la garantie de placement des fonds émanant d'un fonds privé d'investissement (d’un montant de 100 milliards de f CFA). La Banque de Dakar dont l'entrée sur le marché dakarois a été facilitée par le jeune frère du président Sall, Aliou Sall, sera drivée par le tandem sénégalo-espagnol Vasco-Mamadou Seck qui s'adjuge respectivement le fauteuil de directeur général et de président du conseil d'administration.  N'est pas  une belle idée, assez novatrice?

 Le problème, soit dit en passant, c'est qu'après quasiment 30 ans de décroissance, aujourd'hui il n'y a plus d'emploi pour tous. Malgré une protection sociale absolument indispensable, soutenir des millions de chômeurs dans une recherche devient un "non sens" qui met le pays en faillite. Malgré de multiples tentatives de la part de tous les gouvernements, le système actuel ne peux pas fonctionner sans un minimum de croissance. 

Faudrait il rappeler que même les pays Europeens se retrouvent aujourd'hui piégés sur la majorité des secteurs de marchés face a la concurrence des pays émergeants. Le chômage et le déficit conditionnent la croissance qui a son tour conditionne le chômage et le déficit. Le coût du chômage pèse sur le coût du travail, les charges affaiblissent petit à petit la compétitivité de tous les secteurs d'activités ! Les produits étranger entrent en masse, la protection sociale de plus en plus lourde asphyxie les entreprises Sénégalaises, qui attendent d'être dans l'absolue nécessité pour embaucher. 



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