Selon des informations fiables en possession de dakarposte, il ressort que le sieur Alioune Kandji , surnommé Major, a été mis aux arrêts par des éléments de la Sureté Urbaine de Dakar. La cause?
En réalité, Major Kandji, qui a déféré "himself" à la convocation du commissaire Ismaila Goudiaby, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt à l'actif du juge d'instruction du 1er cabinet du parquet de Kaolack .
Il poursuivi pour des faits graves : association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, outrages à magistrat et à agent de force publique. Des infractions prévues par plusieurs articles du Code pénal, notamment les articles 137, 195 à 197, 238, 239, 255 et 379
Placé en position de garde à vue dans les redoutés locaux de la Sureté Urbaine, ce major de la maréchaussée , qui a pris sa retraite, habitant Dakar, a été vite conduit sous bonne escorte à Kaolack, précisément au commissariat central.
Aux dernières nouvelles, ses proches nous soufflent que dès son arrivée au "Saloum", il a été immédiatement envoyé en prison.
Quelles sont les conditions de délivrance d’un mandat d’arrêt ?
Plusieurs conditions sont à réunir afin d’être autorisé à délivrer un mandat d’arrêt. En premier lieu, le mandat d’arrêt doit préciser l'identité de la personne à l'encontre de laquelle il est décerné, être daté et signé par le magistrat qui l'a décerné et est revêtu de son sceau.
Il mentionne en outre la nature des faits imputés à la personne, leur qualification juridique et les articles de loi applicables.
Il est ensuite notifié et exécuté par un officier ou agent de la police judiciaire ou par un autre agent de la force publique, qui en délivre une copie à la personne qui en fait l’objet.
Par ailleurs, le mandat d’arrêt est délivrable lorsque la personne est en fuite ou réside hors du territoire de la République . Dans cette hypothèse, le juge d'instruction, après avis du procureur de la République, peut décerner un mandat d'arrêt si l’infraction reprochée à la personne est punie d’une peine d'emprisonnement correctionnelle ou une peine plus grave .
L’interrogatoire de la personne arrêtée devant le magistrat ayant délivré le mandat d’arrêt doit être mené rapidement après son arrestation, soit dans les 24 heures, sinon toute la procédure est annulée et l’individu devra obligatoirement être remis en liberté. A l’issue de son interrogatoire, la personne sera placée en détention provisoire.
Selon le journal Enquête, Major Kandji avait été convoqué pour le lundi 2 juin prochain à 10 heures. Toutefois, après avoir reçu la convocation, il a pris l’initiative de se rendre immédiatement dans les locaux de la Sûreté urbaine ce jeudi en fin d’après-midi, où il a été placé en garde à vue.
Contacté par nos confrères, il affirme que l’affaire remonte à 2018, période durant laquelle il assurait la sécurité de la régie des chemins de fer au moment où l’Etat liquidait des sites de Mbacké, Dahra et Kaolack. Selon ses dires, des terrains lui auraient été attribués en compensation des paiements que l’Etat lui devait après chaque opération dans le cadre d’une liquidation supervisée par le ministère des Finances.
Un commerçant, à qui il avait cédé un terrain à Kaolack, l’aurait ensuite revendu à 100 millions FCFA, déclenchant une plainte de la mairie pour spéculation. Une première enquête avait été classée sans suite par le procureur Doudou Cissé Diouf, d’autant qu’un dédommagement avait été versé au plaignant.
Pour Major Kandji, la reprise du dossier par le nouveau procureur serait motivée politiquement. Il conteste la validité d’un mandat d’arrêt daté de juillet 2024, qu’il juge " antidaté ", et nie toutes les infractions qui lui sont reprochées.
DAKARPOSTE AVEC SENEGO
En réalité, Major Kandji, qui a déféré "himself" à la convocation du commissaire Ismaila Goudiaby, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt à l'actif du juge d'instruction du 1er cabinet du parquet de Kaolack .
Il poursuivi pour des faits graves : association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, outrages à magistrat et à agent de force publique. Des infractions prévues par plusieurs articles du Code pénal, notamment les articles 137, 195 à 197, 238, 239, 255 et 379
Placé en position de garde à vue dans les redoutés locaux de la Sureté Urbaine, ce major de la maréchaussée , qui a pris sa retraite, habitant Dakar, a été vite conduit sous bonne escorte à Kaolack, précisément au commissariat central.
Aux dernières nouvelles, ses proches nous soufflent que dès son arrivée au "Saloum", il a été immédiatement envoyé en prison.
Quelles sont les conditions de délivrance d’un mandat d’arrêt ?
Plusieurs conditions sont à réunir afin d’être autorisé à délivrer un mandat d’arrêt. En premier lieu, le mandat d’arrêt doit préciser l'identité de la personne à l'encontre de laquelle il est décerné, être daté et signé par le magistrat qui l'a décerné et est revêtu de son sceau.
Il mentionne en outre la nature des faits imputés à la personne, leur qualification juridique et les articles de loi applicables.
Il est ensuite notifié et exécuté par un officier ou agent de la police judiciaire ou par un autre agent de la force publique, qui en délivre une copie à la personne qui en fait l’objet.
Par ailleurs, le mandat d’arrêt est délivrable lorsque la personne est en fuite ou réside hors du territoire de la République . Dans cette hypothèse, le juge d'instruction, après avis du procureur de la République, peut décerner un mandat d'arrêt si l’infraction reprochée à la personne est punie d’une peine d'emprisonnement correctionnelle ou une peine plus grave .
L’interrogatoire de la personne arrêtée devant le magistrat ayant délivré le mandat d’arrêt doit être mené rapidement après son arrestation, soit dans les 24 heures, sinon toute la procédure est annulée et l’individu devra obligatoirement être remis en liberté. A l’issue de son interrogatoire, la personne sera placée en détention provisoire.
Selon le journal Enquête, Major Kandji avait été convoqué pour le lundi 2 juin prochain à 10 heures. Toutefois, après avoir reçu la convocation, il a pris l’initiative de se rendre immédiatement dans les locaux de la Sûreté urbaine ce jeudi en fin d’après-midi, où il a été placé en garde à vue.
Contacté par nos confrères, il affirme que l’affaire remonte à 2018, période durant laquelle il assurait la sécurité de la régie des chemins de fer au moment où l’Etat liquidait des sites de Mbacké, Dahra et Kaolack. Selon ses dires, des terrains lui auraient été attribués en compensation des paiements que l’Etat lui devait après chaque opération dans le cadre d’une liquidation supervisée par le ministère des Finances.
Un commerçant, à qui il avait cédé un terrain à Kaolack, l’aurait ensuite revendu à 100 millions FCFA, déclenchant une plainte de la mairie pour spéculation. Une première enquête avait été classée sans suite par le procureur Doudou Cissé Diouf, d’autant qu’un dédommagement avait été versé au plaignant.
Pour Major Kandji, la reprise du dossier par le nouveau procureur serait motivée politiquement. Il conteste la validité d’un mandat d’arrêt daté de juillet 2024, qu’il juge " antidaté ", et nie toutes les infractions qui lui sont reprochées.
DAKARPOSTE AVEC SENEGO