L’arrestation du journaliste d’investigation Pape Alé Niang domine, depuis le début de la semaine, l’actualité nationale avec des soutiens de taille dont le dernier en date est celui de Reporters Sans Frontières (RSF) qui a appelé, à travers un tweet, à sa libération immédiate et au respect de la liberté de la presse. Dakaractu s'est entretenu avec le directeur du bureau régional de RSF pour l’Afrique de l’Ouest, Sadibou Marong, qui insiste sur la protection des journalistes.
TOUS LES JOURNALISTES DOIVENT ÊTRE PROTÉGÉS
À en croire le représentant de RSF au Sénégal, la protection des journalistes doit être garantie.
« Le problème est que Pape Alé Niang est un journaliste d’investigation et dans les tous les pays du monde ce sont les journalistes d’investigation y compris même les journalistes tout court qui font les enquêtes poussées, qui exposent des faits et des actes dont certaines autorités et personnalités puissantes ont tendance à cacher. Pape Alé est plutôt instruit sur ce registre, de ce point de vue, il doit être protégé en tant que journaliste d’investigation, tous les journalistes d’investigation doivent être protégés et tous les journalistes qui ne sont pas forcément des journalistes d’investigation doivent être protégés surtout dans le cadre de leur travail. Nous, nous estimons que son arrestation n’est pas un bon signe pour le journalisme en particulier au Sénégal. Nous nous joignons aux demandes de la Coordination des Associations de la Presse pour demander sa libération. Nous réaffirmons le fait que la liberté de la presse est quelque chose qu’on ne peut pas négocier. », a expliqué Sadibou Marong.
LES CHARGES QUI PÈSENT SUR PAN SONT LOURDES
Livrant son impression sur les poursuites contre le journaliste d’investigation, Sadibou Marong a qualifié d’extrêmes les faits pour lesquels Pape Alé Niang est poursuivi.
« Les charges qui pèsent sur lui sont lourdes. Le travail que font les journalistes d’une manière générale qui ne s’agit que d’informer ne doit pas les mener en prison et il est regrettable en l’espèce avec le cas de Pape Alé de voir que c’est dans le cadre de son travail qu’il a été arrêté et nous continuons à demander sa libération », a confié le défenseur des droits des journalistes.
RSF RECOMMANDE LE DIALOGUE
Par ailleurs, l’organisation de défense des droits des journalistes dans le monde a appelé à la concertation permanente entre autorités étatiques et organisations de presse dans le but de garantir la liberté de la presse.
Le directeur du bureau régional de RSF pour l’Afrique de l’Ouest croit qu’il faut continuer à dialoguer.
« Après tout, leur rôle c’est de gouverner le pays et dans le pays il y’a des journalistes mais ces journalistes-là ont leur liberté du point de vue de l’opinion comme des citoyens, du point de vue de la dissémination, du traitement et de la diffusion de l’information, les journalistes peuvent le faire en tenant compte de l’équilibre et en tenant compte des fondamentaux de leur travail. Les autorités doivent maintenant prêter une oreille attentive aux associations de presse que ça soit le Synpics, Appel, les patronats de presse et tous les autres membres de la corporation. Il ne s’agit pas de se tirailler mais il s’agit surtout d’oeuvrer ensemble pour que la liberté de la presse dans un pays comme le Sénégal puisse être quelque chose d’existant », a soutenu Sadibou Marong. Selon lui, les attaques contre les médias ne peuvent pas et ne doivent pas proliférer.
« Le Sénégal doit aussi continuer à jouir d’une presse libre et indépendante dont les acteurs ne craignent ni pour leur intégrité ni pour leur liberté. Il est primordial de privilégier le dialogue. Ce qui est le plus important c’est d’abord que la presse puisse continuer à exister du point de vue du pluralisme, de la diversité et de la possibilité qu’on offre à tous les journalistes d’exercer leur métier et pour cela, c’est l’ensemble des acteurs qui est concerné, heureusement, qu’il y a la Coordination des Associations de Presse (CAP) qui fait un bon travail d’organisation, il faut aussi que les autorités au niveau national puissent, également, décoder ce message et s’interroger sur l’intérêt du pays et l’interêt, c’est que la liberté de la presse puisse continuer à exister et c’est extrêmement important pour la démocratie », a conclu Sadibou Marong.
TOUS LES JOURNALISTES DOIVENT ÊTRE PROTÉGÉS
À en croire le représentant de RSF au Sénégal, la protection des journalistes doit être garantie.
« Le problème est que Pape Alé Niang est un journaliste d’investigation et dans les tous les pays du monde ce sont les journalistes d’investigation y compris même les journalistes tout court qui font les enquêtes poussées, qui exposent des faits et des actes dont certaines autorités et personnalités puissantes ont tendance à cacher. Pape Alé est plutôt instruit sur ce registre, de ce point de vue, il doit être protégé en tant que journaliste d’investigation, tous les journalistes d’investigation doivent être protégés et tous les journalistes qui ne sont pas forcément des journalistes d’investigation doivent être protégés surtout dans le cadre de leur travail. Nous, nous estimons que son arrestation n’est pas un bon signe pour le journalisme en particulier au Sénégal. Nous nous joignons aux demandes de la Coordination des Associations de la Presse pour demander sa libération. Nous réaffirmons le fait que la liberté de la presse est quelque chose qu’on ne peut pas négocier. », a expliqué Sadibou Marong.
LES CHARGES QUI PÈSENT SUR PAN SONT LOURDES
Livrant son impression sur les poursuites contre le journaliste d’investigation, Sadibou Marong a qualifié d’extrêmes les faits pour lesquels Pape Alé Niang est poursuivi.
« Les charges qui pèsent sur lui sont lourdes. Le travail que font les journalistes d’une manière générale qui ne s’agit que d’informer ne doit pas les mener en prison et il est regrettable en l’espèce avec le cas de Pape Alé de voir que c’est dans le cadre de son travail qu’il a été arrêté et nous continuons à demander sa libération », a confié le défenseur des droits des journalistes.
RSF RECOMMANDE LE DIALOGUE
Par ailleurs, l’organisation de défense des droits des journalistes dans le monde a appelé à la concertation permanente entre autorités étatiques et organisations de presse dans le but de garantir la liberté de la presse.
Le directeur du bureau régional de RSF pour l’Afrique de l’Ouest croit qu’il faut continuer à dialoguer.
« Après tout, leur rôle c’est de gouverner le pays et dans le pays il y’a des journalistes mais ces journalistes-là ont leur liberté du point de vue de l’opinion comme des citoyens, du point de vue de la dissémination, du traitement et de la diffusion de l’information, les journalistes peuvent le faire en tenant compte de l’équilibre et en tenant compte des fondamentaux de leur travail. Les autorités doivent maintenant prêter une oreille attentive aux associations de presse que ça soit le Synpics, Appel, les patronats de presse et tous les autres membres de la corporation. Il ne s’agit pas de se tirailler mais il s’agit surtout d’oeuvrer ensemble pour que la liberté de la presse dans un pays comme le Sénégal puisse être quelque chose d’existant », a soutenu Sadibou Marong. Selon lui, les attaques contre les médias ne peuvent pas et ne doivent pas proliférer.
« Le Sénégal doit aussi continuer à jouir d’une presse libre et indépendante dont les acteurs ne craignent ni pour leur intégrité ni pour leur liberté. Il est primordial de privilégier le dialogue. Ce qui est le plus important c’est d’abord que la presse puisse continuer à exister du point de vue du pluralisme, de la diversité et de la possibilité qu’on offre à tous les journalistes d’exercer leur métier et pour cela, c’est l’ensemble des acteurs qui est concerné, heureusement, qu’il y a la Coordination des Associations de Presse (CAP) qui fait un bon travail d’organisation, il faut aussi que les autorités au niveau national puissent, également, décoder ce message et s’interroger sur l’intérêt du pays et l’interêt, c’est que la liberté de la presse puisse continuer à exister et c’est extrêmement important pour la démocratie », a conclu Sadibou Marong.