
Les portes du terminal 2E s'ouvrent sur des passagers hagards, les visages sont livides, fatigués. « Ils ont bombardé la route de l'aéroport. C'était vraiment la panique, on a dû partir à 4 heures du matin et on ne savait pas où aller ni par quelle route aller. Et même dans l'aéroport, on entendait toujours ces bruits de bombes. On ne se sentait jamais en sécurité », explique une étudiante libanaise.
Elle a décidé d'avancer de six mois son échange universitaire en France. « Heureusement que j'ai pu venir en France. Je ne suis pas Française, je suis étudiante, je viens avec un titre de séjour pour continuer mes études ici. Je suis inquiète parce que j'ai gardé ma maison là-bas, mes amis sont là-bas, ma famille est là-bas. J'ai la maison de ma grand-mère aussi, elle a été atteinte par des explosions, les vitres de sa maison sont cassées. Je ne suis pas soulagée, mais je sais que j'ai de la chance d'être ici. Je suis encore inquiète et je me sens mal de partir et de tout laisser là-bas. Il y a ce sentiment de [culpabilité]. »
« On est inquiets, horrifiés »
Un sentiment de culpabilité partagé par ce Franco-Libanais qui a laissé ses proches sur place. « En fait, on est partagés. On a un sentiment un peu de culpabilité de partir, mais aussi, on est inquiets, horrifiés. C'est l'horreur », explique-t-il.
Quelques affaires jetées dans sa valise, cette Beyrouthine a quitté précipitamment le Liban. « Moi, j'ai encore de la famille là-bas et je les ai quittés. Je suis malheureuse parce que pour avoir les visas et tout ça, c'est très très dur. Et on est tous affectés avec tout ça. »
Conséquence de ces départs massifs, certains passagers assurent avoir payé leur billet pour Paris 1 500 dollars.
Elle a décidé d'avancer de six mois son échange universitaire en France. « Heureusement que j'ai pu venir en France. Je ne suis pas Française, je suis étudiante, je viens avec un titre de séjour pour continuer mes études ici. Je suis inquiète parce que j'ai gardé ma maison là-bas, mes amis sont là-bas, ma famille est là-bas. J'ai la maison de ma grand-mère aussi, elle a été atteinte par des explosions, les vitres de sa maison sont cassées. Je ne suis pas soulagée, mais je sais que j'ai de la chance d'être ici. Je suis encore inquiète et je me sens mal de partir et de tout laisser là-bas. Il y a ce sentiment de [culpabilité]. »
« On est inquiets, horrifiés »
Un sentiment de culpabilité partagé par ce Franco-Libanais qui a laissé ses proches sur place. « En fait, on est partagés. On a un sentiment un peu de culpabilité de partir, mais aussi, on est inquiets, horrifiés. C'est l'horreur », explique-t-il.
Quelques affaires jetées dans sa valise, cette Beyrouthine a quitté précipitamment le Liban. « Moi, j'ai encore de la famille là-bas et je les ai quittés. Je suis malheureuse parce que pour avoir les visas et tout ça, c'est très très dur. Et on est tous affectés avec tout ça. »
Conséquence de ces départs massifs, certains passagers assurent avoir payé leur billet pour Paris 1 500 dollars.
