
De nouvelles fusillades ont éclaté ce dimanche dans la cité phocéenne. Trois personnes sont mortes et douze autres ont été blessées. Pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces trois fusillades, indique le parquet de Marseille dans un communiqué.
· Trois morts et plusieurs blessés dont des mineurs
Samedi soir, une première fusillade a éclaté dans le 3e arrondissement, cité Félix Pyat, quatre hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été blessés par des tirs devant un magasin d'alimentation, situé rue Édouard Crémieux, a appris BFM Marseille Provence auprès de la police. Plusieurs douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place.
Dimanche soir, dans la cité du Castellas puis avenue de la Padouane, une autre fusillade a éclaté, peu avant minuit. Plusieurs personnes ont été touchées par des tirs d'armes à feu. Deux hommes de 21 et 23 ans sont morts et six autres individus ont été blessés. Sur place, une quarantaine d'étuis de 7.62mm ont été retrouvés ainsi qu'une dizaine d'étuis de 9mm.
Enfin, rue Vincent Leblanc, à 0h40, trois adolescents ont été visés par des tirs. Une des victimes âgée de 16 ans est morte sur place. Deux autres victimes, âgées de 14 et 15 ans, ont été hospitalisées dans un état grave, avec pour l’une d’elles un pronostic vital engagé. Des étuis de 9mm ont été retrouvés sur place.
Les parents de l'adolescent mort étaient à proximité, a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.
Quatre personnes interpellées ce lundi
La procureure de la République a indiqué que l'enquête suivait son cours. Pour le moment, plusieurs éléments ont déjà étaient mis en lumière. Quatre personnes ont notamment été interpellées dans l'affaire de la fusillade survenue dans le 2e arrondissement de Marseille. Elles ont été placées en garde à vue.
En ce qui concerne la fusillade du 15e arrondissement, "un véhicule incendié chemin du Cap-Janet qui semble correspondre au véhicule utilisé par les tueurs lorsqu'ils se sont déplacés sur les lieux" a été retrouvé, précise la procureure.
À ce stade, la procureure assure "qu'il n'y a pas d’éléments révélant que les affaires des 1er, 2 et 3 avril soient reliées les unes avec les autres".
· Une enquête ouverte, la piste du trafic de drogue privilégiée
Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire. "La DTPJ de Marseille a été saisie de l’ensemble de ces faits dans le cadre de trois procédures distinctes sous les qualifications d’assassinats en bande organisée, tentatives d’assassinats en bande organisée et association de malfaiteurs", détaille le parquet.
Ce dernier avait par ailleurs comparu devant le juge des enfants le 31 mars dernier et avait été reconnu coupable. "Une mesure judiciaire éducative a été prise à son encontre" précise la procureure de la République.
En ce qui concerne la fusillade rue Vincent Leblanc, deux d'entre eux étaient connus des services de police et judiciaire pour des faits de trafic de stupéfiants: la victime âgée de 16 ans et un des blessés âgé de 15 ans.
Ce dernier avait par ailleurs comparu devant le juge des enfants le 31 mars dernier et avait été reconnu coupable. "Une mesure judiciaire éducative a été prise à son encontre" précise la procureur de la République.
· Des habitants sous le choc, Payan dénonce le trafic de drogue "international"
Dans le 2e arrondissement de Marseille, les habitants sont sous le choc ce lundi matin. "Ca fait plus de 12 ans que j'habite ici, il n'y a jamais eu ça (...) c'est le choc", assure Olavo, habitant du quartier de La Joliette.
Dans un tweet, le maire de Marseille, Benoît Payan, estime que "le trafic international de drogue a encore tué et continue de faire de trop nombreuses victimes" et regrette de "terribles fusillades".
Si pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces trois fusillades, la piste du trafic de drogue est privilégiée. "La drogue tue et notamment à Marseille", estime Frédérique Camillerie, préfète de police des Bouches-du-Rhône, au micro de BFMTV
Il indique que la ville de Marseille met ses moyens techniques et humains à la disposition de la police nationale et de la justice.
· 14 personnes tuées en 2023 dans des fusillades à Marseille
Depuis le début de l'année 2023, 14 personnes ont été tuées dans des fusillades à Marseille. La plupart du temps sur fond de trafic de stupéfiants dans ces cités de quartiers populaires de la ville, qui compte environ 130 points de deal, selon l'AFP.
Depuis le début de l'année, 32 procédures ont été ouvertes dans les Bouches-du-Rhône et uniquement à Marseille.
Dans la cité de la Paternelle, un mineur de 17 ans y a été tué mi-février et, fin mars, c'est le corps d'un jeune homme de 20 ans, criblé de balles, qui a été retrouvé, abandonné sur un terrain vague.
· Trois morts et plusieurs blessés dont des mineurs
Samedi soir, une première fusillade a éclaté dans le 3e arrondissement, cité Félix Pyat, quatre hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été blessés par des tirs devant un magasin d'alimentation, situé rue Édouard Crémieux, a appris BFM Marseille Provence auprès de la police. Plusieurs douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place.
Dimanche soir, dans la cité du Castellas puis avenue de la Padouane, une autre fusillade a éclaté, peu avant minuit. Plusieurs personnes ont été touchées par des tirs d'armes à feu. Deux hommes de 21 et 23 ans sont morts et six autres individus ont été blessés. Sur place, une quarantaine d'étuis de 7.62mm ont été retrouvés ainsi qu'une dizaine d'étuis de 9mm.
Enfin, rue Vincent Leblanc, à 0h40, trois adolescents ont été visés par des tirs. Une des victimes âgée de 16 ans est morte sur place. Deux autres victimes, âgées de 14 et 15 ans, ont été hospitalisées dans un état grave, avec pour l’une d’elles un pronostic vital engagé. Des étuis de 9mm ont été retrouvés sur place.
Les parents de l'adolescent mort étaient à proximité, a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.
Quatre personnes interpellées ce lundi
La procureure de la République a indiqué que l'enquête suivait son cours. Pour le moment, plusieurs éléments ont déjà étaient mis en lumière. Quatre personnes ont notamment été interpellées dans l'affaire de la fusillade survenue dans le 2e arrondissement de Marseille. Elles ont été placées en garde à vue.
En ce qui concerne la fusillade du 15e arrondissement, "un véhicule incendié chemin du Cap-Janet qui semble correspondre au véhicule utilisé par les tueurs lorsqu'ils se sont déplacés sur les lieux" a été retrouvé, précise la procureure.
À ce stade, la procureure assure "qu'il n'y a pas d’éléments révélant que les affaires des 1er, 2 et 3 avril soient reliées les unes avec les autres".
· Une enquête ouverte, la piste du trafic de drogue privilégiée
Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire. "La DTPJ de Marseille a été saisie de l’ensemble de ces faits dans le cadre de trois procédures distinctes sous les qualifications d’assassinats en bande organisée, tentatives d’assassinats en bande organisée et association de malfaiteurs", détaille le parquet.
Ce dernier avait par ailleurs comparu devant le juge des enfants le 31 mars dernier et avait été reconnu coupable. "Une mesure judiciaire éducative a été prise à son encontre" précise la procureure de la République.
En ce qui concerne la fusillade rue Vincent Leblanc, deux d'entre eux étaient connus des services de police et judiciaire pour des faits de trafic de stupéfiants: la victime âgée de 16 ans et un des blessés âgé de 15 ans.
Ce dernier avait par ailleurs comparu devant le juge des enfants le 31 mars dernier et avait été reconnu coupable. "Une mesure judiciaire éducative a été prise à son encontre" précise la procureur de la République.
· Des habitants sous le choc, Payan dénonce le trafic de drogue "international"
Dans le 2e arrondissement de Marseille, les habitants sont sous le choc ce lundi matin. "Ca fait plus de 12 ans que j'habite ici, il n'y a jamais eu ça (...) c'est le choc", assure Olavo, habitant du quartier de La Joliette.
Dans un tweet, le maire de Marseille, Benoît Payan, estime que "le trafic international de drogue a encore tué et continue de faire de trop nombreuses victimes" et regrette de "terribles fusillades".
Si pour l’heure, aucun lien n’est établi entre ces trois fusillades, la piste du trafic de drogue est privilégiée. "La drogue tue et notamment à Marseille", estime Frédérique Camillerie, préfète de police des Bouches-du-Rhône, au micro de BFMTV
Il indique que la ville de Marseille met ses moyens techniques et humains à la disposition de la police nationale et de la justice.
· 14 personnes tuées en 2023 dans des fusillades à Marseille
Depuis le début de l'année 2023, 14 personnes ont été tuées dans des fusillades à Marseille. La plupart du temps sur fond de trafic de stupéfiants dans ces cités de quartiers populaires de la ville, qui compte environ 130 points de deal, selon l'AFP.
Depuis le début de l'année, 32 procédures ont été ouvertes dans les Bouches-du-Rhône et uniquement à Marseille.
Dans la cité de la Paternelle, un mineur de 17 ans y a été tué mi-février et, fin mars, c'est le corps d'un jeune homme de 20 ans, criblé de balles, qui a été retrouvé, abandonné sur un terrain vague.