Et, l'on reparle de ce douloureux épisode de notre jeune nation survenu il y'a deux décennies !Cette fameuse affaire Me Sèye, qui laisse un gout d'inachevé malgré la condamnation des auteurs suivie de l'amnistie présidentielle qui a frappé cet esclandre; sans oublier la fameuse loi Ezzan qui a servi de support pour asseoir l'oubli.
Dakarposte a eu à parcourir des fiches de renseignements qui datent de l'époque et c'est avec stupeur que nous avons découvert des non-dits qui étaient enfouis au plus profond des archives.Pour quelles raisons?
Nous préférons donner notre langue au chat tout en essayant de restituer certains faits qui n'ont jamais été publiés.
L'élection Présidentielle était passée dans la douleur avec à la clé la démission du Président du Conseil Constitutionnel d'alors feu Kéba Mbaye. Les résultats avaient été finalement proclamé par le Conseil Constitutionnel avec un retard de 20 jours car la commission nationale de recensement des votes n'avait pu le faire dans les délais de 72 heures comme stipulé.
Il ressort de ces fiches que la pré campagne des élections législatives de 1993 faisaient redouter le pire. Et, pour cause? Les "Rg" (comme on surnomme les agents de nos services de renseignements) avaient mentionné les menaces brandies de part et d'autres, particulièrement de l'opposition, bref ces "yeux" et "grandes oreilles" (les services de renseignements) ont tiré sur la sonnette d'alarme pour attirer l'attention du régime d'alors sur l'émergence d'une classe politique jeune prête à tout pour en découdre avec le pouvoir du Pr Abdou Samba Tooro Diouf.
L'opposition, faut-il le rappeler, regroupait en son sein le Parti démocratique sénégalais (Pds), la Coalition Jappo Liggeeyal Sénégal, la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt), le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et l’Union démocratique Sénégalaise/Rénovation (Uds/R) face au Parti Socialiste qui "gérait" le pays depuis les indépendances.
Qui plus, il nous revient que des faits troublants auraient pu alerter les services de sécurité sur les risques à venir.Car courant avril,la fille d'une haute personnalité avait été kidnappée selon les termes de la plainte écrite par le père et enregistré dans les livres du commissariat central de Dakar. Cette personnalité (feu Babacar Kébé Président HCRT )occupait un poste important dans le dispositif de la campagne électorale et c'est au bout de quelques jours de recherches que la fille a été découverte dans une maison dans le centre ville.Cette fille aujourd'hui mariée est mère de 3 enfants, (nous préférons taire son nom).
Dans la même lancée,le bureau du juge Andrésia Vaz,présidente de la Cour d'Appel et de la Commission nationale de Recensement des votes fut cambriolé malgré la présence renforcée de gendarmes au palais de justice du Cap Manuel. Divers objets de valeurs furent emportés. Il nous revient que sa famille ainsi que ces proches vu l'atmosphère lourde qui régnait lui ont demandé de prendre du recul. D'où son refus de publier les résultats et de les envoyer en l'état au conseil constitutionnel.
Le 15 mai 1993, six jours après la tenue des élections (9 mai 1993), pendant que les Sénégalais attendaient les résultats des élections, le Sénégal assiste à l’assassinat de Maître Babacar Sèye. C’est aux environs de 15 heures, après une séance de travail, que Maître Babacar Sèye, vice-président du Conseil Constitutionnel, avait quitté son bureau au Conseil constitutionnel, pour rejoindre son domicile. Il ignorait qu'il avait rendez-vous avec la grande faucheuse; du moins que ces bourreaux l'attendaient de pied ferme.
Comme pour dire que les proches de la Juge (Andrezia Vaz) avaient donc... vu juste.
Nous y reviendrons avec d'autres "éléments"!
Dakarposte a eu à parcourir des fiches de renseignements qui datent de l'époque et c'est avec stupeur que nous avons découvert des non-dits qui étaient enfouis au plus profond des archives.Pour quelles raisons?
Nous préférons donner notre langue au chat tout en essayant de restituer certains faits qui n'ont jamais été publiés.
L'élection Présidentielle était passée dans la douleur avec à la clé la démission du Président du Conseil Constitutionnel d'alors feu Kéba Mbaye. Les résultats avaient été finalement proclamé par le Conseil Constitutionnel avec un retard de 20 jours car la commission nationale de recensement des votes n'avait pu le faire dans les délais de 72 heures comme stipulé.
Il ressort de ces fiches que la pré campagne des élections législatives de 1993 faisaient redouter le pire. Et, pour cause? Les "Rg" (comme on surnomme les agents de nos services de renseignements) avaient mentionné les menaces brandies de part et d'autres, particulièrement de l'opposition, bref ces "yeux" et "grandes oreilles" (les services de renseignements) ont tiré sur la sonnette d'alarme pour attirer l'attention du régime d'alors sur l'émergence d'une classe politique jeune prête à tout pour en découdre avec le pouvoir du Pr Abdou Samba Tooro Diouf.
L'opposition, faut-il le rappeler, regroupait en son sein le Parti démocratique sénégalais (Pds), la Coalition Jappo Liggeeyal Sénégal, la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt), le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et l’Union démocratique Sénégalaise/Rénovation (Uds/R) face au Parti Socialiste qui "gérait" le pays depuis les indépendances.
Qui plus, il nous revient que des faits troublants auraient pu alerter les services de sécurité sur les risques à venir.Car courant avril,la fille d'une haute personnalité avait été kidnappée selon les termes de la plainte écrite par le père et enregistré dans les livres du commissariat central de Dakar. Cette personnalité (feu Babacar Kébé Président HCRT )occupait un poste important dans le dispositif de la campagne électorale et c'est au bout de quelques jours de recherches que la fille a été découverte dans une maison dans le centre ville.Cette fille aujourd'hui mariée est mère de 3 enfants, (nous préférons taire son nom).
Dans la même lancée,le bureau du juge Andrésia Vaz,présidente de la Cour d'Appel et de la Commission nationale de Recensement des votes fut cambriolé malgré la présence renforcée de gendarmes au palais de justice du Cap Manuel. Divers objets de valeurs furent emportés. Il nous revient que sa famille ainsi que ces proches vu l'atmosphère lourde qui régnait lui ont demandé de prendre du recul. D'où son refus de publier les résultats et de les envoyer en l'état au conseil constitutionnel.
Le 15 mai 1993, six jours après la tenue des élections (9 mai 1993), pendant que les Sénégalais attendaient les résultats des élections, le Sénégal assiste à l’assassinat de Maître Babacar Sèye. C’est aux environs de 15 heures, après une séance de travail, que Maître Babacar Sèye, vice-président du Conseil Constitutionnel, avait quitté son bureau au Conseil constitutionnel, pour rejoindre son domicile. Il ignorait qu'il avait rendez-vous avec la grande faucheuse; du moins que ces bourreaux l'attendaient de pied ferme.
Comme pour dire que les proches de la Juge (Andrezia Vaz) avaient donc... vu juste.
Nous y reviendrons avec d'autres "éléments"!