
L’an dernier, 30 millions de personnes ont été déplacées à cause du changement climatique. Or ces mouvements de population et ces migrations déstabilisent des régions entières. Surtout que, contrairement à un conflit où chacun rentre chez soi une fois la paix signée, les déplacés climatiques sont généralement déracinés pour toujours.
Pour cela, 12 des 15 membres du Conseil de sécurité ont réclamé sa saisie permanente, l’adoption d’une résolution ayant force de loi internationale et la nomination d’un émissaire dédié à l’impact du climat sur la paix et la sécurité. Cela avait été déjà discuté en février, et une fois n’est pas coutume, Chine et Russie leur ont opposé une fin de non-recevoir.
« Russie et Chine n'aiment pas ça »
« Ces trente dernières années, le Conseil de sécurité traite de plus en plus de sujets qui sont à cheval entre les politiques internationales et les politiques domestiques, analyse Benjamin Pohl, du groupe de réflexion Adelphi. Et la Russie et la Chine n’aiment pas ça. Elles veulent au moins limiter cela, et ne pas autoriser à aller plus loin. »
Pour le secrétaire d'État américain Antony Blinken, convenir que la question a sa place à l’agenda du Conseil, c’était déjà un message clair envoyé à la communauté internationale.
Pour cela, 12 des 15 membres du Conseil de sécurité ont réclamé sa saisie permanente, l’adoption d’une résolution ayant force de loi internationale et la nomination d’un émissaire dédié à l’impact du climat sur la paix et la sécurité. Cela avait été déjà discuté en février, et une fois n’est pas coutume, Chine et Russie leur ont opposé une fin de non-recevoir.
« Russie et Chine n'aiment pas ça »
« Ces trente dernières années, le Conseil de sécurité traite de plus en plus de sujets qui sont à cheval entre les politiques internationales et les politiques domestiques, analyse Benjamin Pohl, du groupe de réflexion Adelphi. Et la Russie et la Chine n’aiment pas ça. Elles veulent au moins limiter cela, et ne pas autoriser à aller plus loin. »
Pour le secrétaire d'État américain Antony Blinken, convenir que la question a sa place à l’agenda du Conseil, c’était déjà un message clair envoyé à la communauté internationale.