
Pour les délits de collecte illicite, diffusion d’images contraire aux bonnes mœurs et tentative d’extorsion, deux dames à savoir Haby Ibrahima Dia âgée de la trentaine et sa complice Oumou Dia, 44 ans, ont été attraites à la barre des flagrants délits, ce mercredi, pour répondre de leurs actes.
Haby Ibrahima Dia considérée comme le cerveau central de cette opération avait déjà mis en place une stratégie pour gagner de l’argent. En usant de stratégie réfléchie, cette dernière a voulu pousser son amant Ibrahima au chantage. Elle lui proposa alors de faire un appel vidéo, ce que le sieur n’a pas refusé. Après plusieurs moments de partage avec la victime au téléphone, la stratégie de Khady commence à faire son effet étant donné qu’Ibrahima, excité, exhibe ses parties intimes, permettant ainsi sa petite amie de procéder à des captures vidéo pour l’enregistrer à son insu.
Détenant des vidéos obscènes de sa victime, Haby a pensé à dérouler la deuxième phase de son plan d’action qui consistait à demander au sieur Ibrahima la somme de 500.000 FCFA. À la barre, elle s’explique :
« J’ai demandé à Ibrahima de me donner cet argent avant que je ne publie ses vidéos, mais il ne m'a pas donné et je les ai partagées auprès de quatre personnes », a déclaré la prévenue qui pleurait face au juge.
Il ressort des débats d’audience que Ibrahima n’était pas la seule victime de Haby Dia étant donné qu’elle avait entamé la même procédure avec le sieur Ismaïla Dembélé avant d’impliquer dans cette affaire sa complice Oumou Dia qui à son tour avait exigé la somme de 6.000.000 FCFA comme rançon avant d’être inculpée.
L’acte de Haby a été jugé plus qu'ignoble par les membres de la juridiction. Le plaignant Ibrahima a vu sa vie basculer lorsque ses vidéos de nudité étaient partagées dans tout Ourossogui, le laissant dans le mépris.
« M. le juge mon client est surveillant dans une école, mais aussi conseiller municipal, maintenant, il ne peut même pas sortir pour assister à sa propre audience étant donné qu’il est stigmatisé », a déclaré la partie civile qui invite le tribunal à mesurer la gravité des faits.
Devant la barre, la mise en cause a confié regretter son acte en versant de chaudes larmes comme pour attester de sa sincérité.
« M. le juge jamais, je n’aurais imaginé que mes actes feraient autant de malheur, pardonnez-moi et je vous promets que dès que je sortirai, je serai une ambassadrice », a soutenu Haby Dia.
L’avocat de la partie civile pour sa part croit que l’acte mérite d’être réprimé pour que la prévenue ne puisse jamais plus commettre d’actes pareils.
« Et la carrière de mon client, et son image, on en fait quoi, M. le juge mon client a été renvoyé de son poste de surveillant et des gens exigent non seulement sa démission de son poste de conseiller, mais aussi dans l’enseignement, et tout ça par la faute de cette inconnue », a confié la robe noire.
Pour lui donc, le juge ne doit avoir aucune pitié et ne doit pas se laisser dominer par les pleurs de la dame, ainsi il plaide une application sévère de la loi. Des propos étayés par le procureur dans son réquisitoire qui pense pour sa part que condamner Haby à une peine d’emprisonnement d’un an ferme et une peine de trois mois contre Oumou Dia serait un jugement équitable.
Pour la défense, le tribunal devrait bien tenir compte de la situation des mises en cause.
« M. le juge les deux dames ont commis des erreurs et elles les ont regrettées en public. Haby est mère de quatre enfants dont deux jumeaux et Oumou est aussi mère de trois enfants. M. le juge ne les retenez pas trop en prison ne serait-ce que pour l’avenir de leurs petits », a plaidé la défense.
Le juge après en avoir délibéré, a finalement reconnu coupables les deux dames. Il a condamné Haby à 2 ans dont 4 mois ferme d’emprisonnement et sa complice, Oumou à la même peine dont 3 mois ferme et la confiscation de leurs téléphones...
dakaractu
Haby Ibrahima Dia considérée comme le cerveau central de cette opération avait déjà mis en place une stratégie pour gagner de l’argent. En usant de stratégie réfléchie, cette dernière a voulu pousser son amant Ibrahima au chantage. Elle lui proposa alors de faire un appel vidéo, ce que le sieur n’a pas refusé. Après plusieurs moments de partage avec la victime au téléphone, la stratégie de Khady commence à faire son effet étant donné qu’Ibrahima, excité, exhibe ses parties intimes, permettant ainsi sa petite amie de procéder à des captures vidéo pour l’enregistrer à son insu.
Détenant des vidéos obscènes de sa victime, Haby a pensé à dérouler la deuxième phase de son plan d’action qui consistait à demander au sieur Ibrahima la somme de 500.000 FCFA. À la barre, elle s’explique :
« J’ai demandé à Ibrahima de me donner cet argent avant que je ne publie ses vidéos, mais il ne m'a pas donné et je les ai partagées auprès de quatre personnes », a déclaré la prévenue qui pleurait face au juge.
Il ressort des débats d’audience que Ibrahima n’était pas la seule victime de Haby Dia étant donné qu’elle avait entamé la même procédure avec le sieur Ismaïla Dembélé avant d’impliquer dans cette affaire sa complice Oumou Dia qui à son tour avait exigé la somme de 6.000.000 FCFA comme rançon avant d’être inculpée.
L’acte de Haby a été jugé plus qu'ignoble par les membres de la juridiction. Le plaignant Ibrahima a vu sa vie basculer lorsque ses vidéos de nudité étaient partagées dans tout Ourossogui, le laissant dans le mépris.
« M. le juge mon client est surveillant dans une école, mais aussi conseiller municipal, maintenant, il ne peut même pas sortir pour assister à sa propre audience étant donné qu’il est stigmatisé », a déclaré la partie civile qui invite le tribunal à mesurer la gravité des faits.
Devant la barre, la mise en cause a confié regretter son acte en versant de chaudes larmes comme pour attester de sa sincérité.
« M. le juge jamais, je n’aurais imaginé que mes actes feraient autant de malheur, pardonnez-moi et je vous promets que dès que je sortirai, je serai une ambassadrice », a soutenu Haby Dia.
L’avocat de la partie civile pour sa part croit que l’acte mérite d’être réprimé pour que la prévenue ne puisse jamais plus commettre d’actes pareils.
« Et la carrière de mon client, et son image, on en fait quoi, M. le juge mon client a été renvoyé de son poste de surveillant et des gens exigent non seulement sa démission de son poste de conseiller, mais aussi dans l’enseignement, et tout ça par la faute de cette inconnue », a confié la robe noire.
Pour lui donc, le juge ne doit avoir aucune pitié et ne doit pas se laisser dominer par les pleurs de la dame, ainsi il plaide une application sévère de la loi. Des propos étayés par le procureur dans son réquisitoire qui pense pour sa part que condamner Haby à une peine d’emprisonnement d’un an ferme et une peine de trois mois contre Oumou Dia serait un jugement équitable.
Pour la défense, le tribunal devrait bien tenir compte de la situation des mises en cause.
« M. le juge les deux dames ont commis des erreurs et elles les ont regrettées en public. Haby est mère de quatre enfants dont deux jumeaux et Oumou est aussi mère de trois enfants. M. le juge ne les retenez pas trop en prison ne serait-ce que pour l’avenir de leurs petits », a plaidé la défense.
Le juge après en avoir délibéré, a finalement reconnu coupables les deux dames. Il a condamné Haby à 2 ans dont 4 mois ferme d’emprisonnement et sa complice, Oumou à la même peine dont 3 mois ferme et la confiscation de leurs téléphones...
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