
«Les premières décisions du chef de l’Etat étaient très ambitieuses pour la lutte contre le coronavirus», a déclaré le docteur Mohamed Lamine Ly, spécialiste de la santé publique. Et de trouver que cette nouvelle sortie du président est motivée par la situation sociale de la population qui peine à joindre les deux bouts pour nourrir leur famille. Même si le spécialiste de la santé ne semble pas être de l’avis du chef de l’Etat avec le réaménagement du couvre-feu qui est passé de 20h- 06h à 21h-05h et l’ouverture des lieux de cultes, il soutient que « s’il y a un bon accompagnement de la population avec le respect des mesures barrières pour lutter contre le coronavirus, la situation peut ne pas se dégénérer».
Et de poursuivre : «c’est une manière aussi d’impliquer la population dans la réponse. Et on se doit d’être responsable pour bouter la maladie hors de nos frontières». Si, avec la montée des cas de contamination, des spécialistes comme le professeur Moussa Seydi avait suggéré le confinement pour la population afin d’amoindrir les risques, la sortie du chef de l’Etat est venue contrecarrer tout cet espoir.
Selon des spécialistes, il y a un problème de coordination dans cette lutte contre le coronavirus. «On allège quand on sent qu’il y a une maitrise de la maladie ou quand on a atteint le pic, ce qui n’est pas le cas pour le Sénégal qui continue d’enregistrer des cas tous les jours et un nombre important.
Face à la décision du chef de l’Etat, c’est la porte ouverte aux cas communautaires qui risquent de prendre une ascendance fulgurante les semaines à venir ou dès la semaine prochaine même». Et de poursuivre : «on sait que la maladie se propage rapidement et les regroupements de personnes favorisent cette évolution. Il faut se dire qu’aussi, ce n’est pas parce qu’on a chopé la maladie qu’après guérison, on va développer une immunité qui nous protégera d’une rechute. Le cas de Ziguinchor a démontré le contraire après la rechute d’un patient guéri. Aujourd’hui, tout le monde est appelé à s’impliquer dans la lutte au risque de voir les choses empirer ».
Au niveau des pharmaciens, le docteur Waly Coly Diouf a avancé : «les acteurs du système sanitaire sont jusqu’à présent parvenus à épargner certaines contrées du pays de la Covid-19, mais la reprise du transport risque aujourd’hui d’emporter le virus dans des zones où la prise en charge sera très difficile voire impossible».
Pour Dr Diouf, pour venir à bout de la maladie, le seul gage demeure l’invite de la population au respect des mesures barrières et les acteurs de la santé pour une meilleure implication dans la prise en charge. « Il est important d’intensifier la lutte pour stopper la propagation de la maladie à coronavirus qui est responsable des cas communautaires qui ne font que propager la maladie au Sénégal. Ainsi, au vu de la situation épidémiologique actuelle du pays, le moindre relâchement risque d’entrainer une catastrophe sans précédent », a-t-il affirmé
Sud Quotidien
Et de poursuivre : «c’est une manière aussi d’impliquer la population dans la réponse. Et on se doit d’être responsable pour bouter la maladie hors de nos frontières». Si, avec la montée des cas de contamination, des spécialistes comme le professeur Moussa Seydi avait suggéré le confinement pour la population afin d’amoindrir les risques, la sortie du chef de l’Etat est venue contrecarrer tout cet espoir.
Selon des spécialistes, il y a un problème de coordination dans cette lutte contre le coronavirus. «On allège quand on sent qu’il y a une maitrise de la maladie ou quand on a atteint le pic, ce qui n’est pas le cas pour le Sénégal qui continue d’enregistrer des cas tous les jours et un nombre important.
Face à la décision du chef de l’Etat, c’est la porte ouverte aux cas communautaires qui risquent de prendre une ascendance fulgurante les semaines à venir ou dès la semaine prochaine même». Et de poursuivre : «on sait que la maladie se propage rapidement et les regroupements de personnes favorisent cette évolution. Il faut se dire qu’aussi, ce n’est pas parce qu’on a chopé la maladie qu’après guérison, on va développer une immunité qui nous protégera d’une rechute. Le cas de Ziguinchor a démontré le contraire après la rechute d’un patient guéri. Aujourd’hui, tout le monde est appelé à s’impliquer dans la lutte au risque de voir les choses empirer ».
Au niveau des pharmaciens, le docteur Waly Coly Diouf a avancé : «les acteurs du système sanitaire sont jusqu’à présent parvenus à épargner certaines contrées du pays de la Covid-19, mais la reprise du transport risque aujourd’hui d’emporter le virus dans des zones où la prise en charge sera très difficile voire impossible».
Pour Dr Diouf, pour venir à bout de la maladie, le seul gage demeure l’invite de la population au respect des mesures barrières et les acteurs de la santé pour une meilleure implication dans la prise en charge. « Il est important d’intensifier la lutte pour stopper la propagation de la maladie à coronavirus qui est responsable des cas communautaires qui ne font que propager la maladie au Sénégal. Ainsi, au vu de la situation épidémiologique actuelle du pays, le moindre relâchement risque d’entrainer une catastrophe sans précédent », a-t-il affirmé
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