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Coronavirus dans le monde : l’Allemagne déconseille les voyages non essentiels vers trois régions espagnoles

Rédigé par Dakarposte le Mardi 28 Juillet 2020 à 11:20 modifié le Mardi 28 Juillet 2020 - 11:27

De nombreux pays durcissent leurs mesures sanitaires, alors que le nouveau coronavirus continue de circuler activement partout dans le monde, alimentant les craintes d’une seconde vague.


Limitation des rassemblements, déplacements restreints, port du masque obligatoire… De nombreux pays durcissent leurs mesures sanitaires pour tenter de freiner la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 650 000 morts à travers le monde.

Sept mois après son apparition en Chine, le nouveau coronavirus, pour lequel aucun vaccin n’a encore été trouvé, continue de circuler activement, alimentant les craintes d’une seconde vague aux enjeux économiques et sociétaux potentiellement désastreux. Selon le dernier bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) lundi 27 juillet à partir de sources officielles, plus de 16 millions de personnes ont été contaminées depuis la fin 2019 – dont près de 5 millions depuis le 1er juillet.


Les restrictions se multiplient en Europe
En Europe, l’inquiétude est vive face à une épidémie qui semblait avoir été maîtrisée grâce à l’instauration de confinements stricts au printemps. En Allemagne, l’Institut de veille sanitaire Robert-Koch (RKI) s’est alarmé, mardi, de l’augmentation des nouvelles infections de cas dans le pays depuis plusieurs jours (+ 557 par jour en moyenne depuis une semaine), source de « grandes inquiétudes ». Le RKI a conseillé le port du masque à l’extérieur si la distanciation physique s’avérait impossible à respecter.

Pour le RKI, les voyages à l’étranger sont également en partie responsables du retour relatif de la pandémie. Le gouvernement allemand a ainsi déconseillé, mardi, les voyages « non essentiels » vers les régions espagnoles d’Aragon, de Catalogne et de Navarre en raison du « nombre élevé d’infections ». Si « le nombre d’infections a nettement baissé » en Espagne, « il y a actuellement de nouveaux foyers régionaux d’infection » dans ces trois régions, explique le ministère des affaires étrangères dans une note publiée sur son site Internet.

Depuis dimanche, la Grande-Bretagne soumet, elle, les passagers en provenance d’Espagne à une période d’isolement, une mesure critiquée par Madrid qui a riposté en assurant être un « pays sûr ».

Evoquant une recrudescence « préoccupante » des cas, la Belgique a annoncé, lundi soir, un nouveau durcissement des mesures. A partir de mercredi, le nombre de personnes que les Belges sont autorisés à voir de façon rapprochée et régulière dans le cadre de leur « bulle de contact » sera notamment abaissé de quinze à cinq personnes, par foyer, pour les quatre prochaines semaines. « Prendre ces mesures difficiles (…) n’est pas un choix facile. C’est surtout un devoir », a souligné la première ministre belge, Sophie Wilmès. « Il est indispensable de freiner l’épidémie maintenant, afin que nous puissions éviter des scénarios plus difficiles. »



Egalement inquiètes d’un rebond des contaminations, les autorités françaises ont, pour leur part, ordonné la fermeture de lieux de rassemblement comme les plages, les parcs et les jardins publics la nuit dans la ville touristique de Quiberon, sur l’Atlantique. Selon le bilan établi lundi soir par la Direction générale de la santé, l’épidémie a fait dix-sept morts supplémentaires depuis vendredi en France et la circulation du virus reste « soutenue ».

Plus de 2,4 millions de cas recensés au Brésil
L’Amérique latine et les Caraïbes sont, désormais, la région ayant enregistré le plus grand nombre de contaminations, devant l’Amérique du Nord. Au Brésil, où le bilan de l’épidémie dépasse les 2,4 millions de cas et 87 000 décès, des membres du personnel de la santé ont demandé lundi à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur la réponse du président Jair Bolsonaro à la pandémie, qui constitue, selon eux, un crime contre l’humanité.

En Bolivie, les autorités ont proclamé, lundi, l’état de « calamité publique » dans tout le pays, ce qui leur permet de disposer de plus de ressources pour faire face à la pandémie. La présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Anez, a annoncé qu’elle était guérie d’une forme asymptomatique de Covid et qu’elle était en mesure de retourner au travail. Outre la présidente de droite, 53 ans, sept ministres ont également contracté le Covid-19 en juillet.

En Argentine, 3 000 décès liés au coronavirus ont été comptabilisés depuis le début de l’épidémie, a fait savoir, lundi, le ministère argentin de la santé, à l’heure où le pays réfléchit à un possible renforcement des mesures de confinement. Si Buenos Aires et son agglomération concentrent 90 % des nouveaux cas de contamination, les autorités font état d’une flambée de l’épidémie dans la plupart des provinces du pays.

Trump se dit optimiste quant à un vaccin
Aux Etats-Unis, le président, Donald Trump, lors d’un déplacement, lundi, en Caroline du Nord, a évoqué la possibilité qu’un vaccin contre le Covid-19 soit disponible « d’ici la fin de l’année », cherchant à rassurer les électeurs de cet Etat crucial pour la présidentielle de novembre. Il s’était muni d’un masque de protection pour la deuxième fois en public depuis l’apparition de l’épidémie.

En l’espace de vingt-quatre heures, 57 000 nouveaux cas et 679 morts supplémentaires ont été recensés lundi sur le sol américain, selon l’université Johns-Hopkins. Un bilan journalier légèrement inférieur à ceux enregistrés ces derniers jours. Durant douze jours consécutifs, jusqu’à dimanche, les nouvelles infections chaque vingt-quatre heures ont dépassé les 60 000. L’administration américaine a, de son côté, annoncé la contamination du conseiller à la sécurité nationale, Robert O’Brien, l’un des hommes le plus souvent en contact avec le président Trump.

Restrictions de circulation au Vietnam et au Maroc
La Chine, elle aussi, s’inquiète d’une résurgence de l’épidémie. Des porteurs du nouveau coronavirus venus d’un foyer d’infection repéré la semaine dernière dans la ville de Dalian (nord-est), ont diffusé le Covid-19 dans cinq provinces au total, dont la capitale Pékin, ont affirmé, mardi, les autorités, faisant état de 68 nouveaux malades en vingt-quatre heures – la plus forte augmentation journalière depuis mi-avril.

En Iran, les autorités sanitaires ont annoncé mardi avoir enregistré 235 décès supplémentaires du Covid-19 en vingt-quatre heures, nouveau record dans ce pays du Moyen-Orient le plus touché par l’épidémie, qui y gagne du terrain depuis un mois.

Le Vietnam, qui pensait avoir éradiqué le virus, va, lui, suspendre les vols intérieurs ainsi que les transports publics terrestres et maritimes à destination et en provenance de la ville touristique de Da Nang (centre), où ont été récemment signalés les premiers cas de coronavirus sur le territoire vietnamien depuis des mois.

Au Maroc, la décision éclair du gouvernement d’introduire de sévères restrictions de déplacements dimanche face au risque de propagation du coronavirus a provoqué des scènes de chaos. « Je comprends que tout le monde soit en colère, mais nous n’avons pas le choix : la situation épidémiologique au Maroc est inquiétante avec une hausse du nombre de décès et des cas graves », a expliqué, lundi, le ministre de la santé, Khalid Aït Taleb.

Saluée par certains professionnels de santé, l’adoption de mesures restreignant les voyages n’est pas, pour autant, l’alpha et l’oméga de la lutte contre l’épidémie, a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le comité d’évaluation des situations d’urgence de l’OMS doit se réunir cette semaine pour « réévaluer la pandémie », six mois après avoir déclaré qu’elle était une urgence de santé publique internationale.


La malnutrition des enfants s’aggrave, alerte l’Unicef
Près de sept millions d’enfants supplémentaires dans le monde pourraient souffrir des effets de la malnutrition à cause de la crise économique et sociale causée par la pandémie de Covid-19, selon une estimation du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) publiée mardi. Avant l’apparition de la maladie, 47 millions d’enfants à travers le monde souffraient déjà, en 2019, des conséquences de la malnutrition, perte de poids et maigreur extrême, souligne l’Unicef. La directrice exécutive de l’Unicef, Henrietta Fore, a commenté, dans un communiqué :

« La pauvreté et l’insécurité alimentaire ont augmenté. Des services essentiels et des chaînes d’approvisionnement de nourriture ont été interrompus. Le prix des denrées alimentaires a monté en flèche. Le résultat, c’est que la qualité du régime alimentaire des enfants a baissé et que les taux de malnutrition vont augmenter. »

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