Impactée par les mesures mises en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19, l’économie française est l’une des plus touchées par la crise selon un rapport de L’OFCE révélé vendredi 5 juin. L’Observatoire a établi une cartographie mondiale des pays en les classant selon leur niveau de résistance économique au coronavirus, à partir des données du mois d’avril.
« On peut classer les pays dans le monde en trois catégories. On a les pays du sud de l’Europe, les autres pays développés et les pays du reste du monde et les pays asiatiques. Dans la première catégorie, il y a la France, l’Italie et l’Espagne. Ce sont les pays qui ont été le plus impactés », analyse Eric Heyer, économiste et directeur adjoint de l’OFCE évoquant les conséquences du confinement pour ces trois pays.
Les pays comme la France, où le secteur touristique est extrêmement important, ont été davantage touchés par la crise. « Il y a le poids du tourisme qui est un peu plus important qu’ailleurs. Or, cette structure de l’économie joue en la défaveur de ces pays-là », rappelle Eric Heyer.
Selon l’étude, la France a connu une chute « de plus de 30 points » de valeur ajoutée en avril. À l'inverse, les États-Unis (-22 points) ou l'Allemagne (-24 points) s'en sortent un peu moins mal. En ce qui concerne les pays asiatiques et ceux en développement, « on voit à la fois une chute beaucoup moins forte de la consommation et des investissements, puis globalement une intégration dans les chaines de production moins importante, donc une incidence extérieure qui a beaucoup moins de poids », conclut l’économiste.
rfi
« On peut classer les pays dans le monde en trois catégories. On a les pays du sud de l’Europe, les autres pays développés et les pays du reste du monde et les pays asiatiques. Dans la première catégorie, il y a la France, l’Italie et l’Espagne. Ce sont les pays qui ont été le plus impactés », analyse Eric Heyer, économiste et directeur adjoint de l’OFCE évoquant les conséquences du confinement pour ces trois pays.
Les pays comme la France, où le secteur touristique est extrêmement important, ont été davantage touchés par la crise. « Il y a le poids du tourisme qui est un peu plus important qu’ailleurs. Or, cette structure de l’économie joue en la défaveur de ces pays-là », rappelle Eric Heyer.
Selon l’étude, la France a connu une chute « de plus de 30 points » de valeur ajoutée en avril. À l'inverse, les États-Unis (-22 points) ou l'Allemagne (-24 points) s'en sortent un peu moins mal. En ce qui concerne les pays asiatiques et ceux en développement, « on voit à la fois une chute beaucoup moins forte de la consommation et des investissements, puis globalement une intégration dans les chaines de production moins importante, donc une incidence extérieure qui a beaucoup moins de poids », conclut l’économiste.
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