C’est un bras de fer en trois actes qui se joue au Plateau depuis des mois. Acte 1 : les municipales d’octobre. Le député PDCI, Jacques Ehouo, remporte la mairie face à son adversaire RHDP, Fabrice Sawegnon. Victoire confirmée par la Cour suprême.
Acte 2 : Alors que le nouveau conseil municipal doit se réunir le 13 décembre, un mystérieux incendie ravage une partie de la mairie la nuit précédente. L’installation du conseil municipal par le préfet est reportée. Mais le 31 décembre à minuit, fin officielle du mandat de la précédente équipe, l’installation n’a toujours pas eu lieu, et la commune est placée sous délégation spéciale.
Acte 3 : le 3 janvier, le député Ehouo est convoqué à la police économique et financière pour être entendu sur des accusations de détournements de fonds. Mais il refuse de s’y rendre invoquant son immunité parlementaire. Or, s’il ne peut être arrêté en raison de son immunité, « hors session parlementaire, un député peut être poursuivi » argumente le procureur Richard Adou. La session parlementaire s’est justement achevée le 31 décembre.
Les avocats de Jacques Ehouo hurlent au complot des autorités et dénoncent « des distractions, des artifices et des manœuvres inacceptables ». Des manifestations de partisans du maire élu ont été dispersées de manière musclée dans des quartiers périphériques lundi, et au Plateau, les forces de sécurité sont très présentes ces derniers jours.
Acte 2 : Alors que le nouveau conseil municipal doit se réunir le 13 décembre, un mystérieux incendie ravage une partie de la mairie la nuit précédente. L’installation du conseil municipal par le préfet est reportée. Mais le 31 décembre à minuit, fin officielle du mandat de la précédente équipe, l’installation n’a toujours pas eu lieu, et la commune est placée sous délégation spéciale.
Acte 3 : le 3 janvier, le député Ehouo est convoqué à la police économique et financière pour être entendu sur des accusations de détournements de fonds. Mais il refuse de s’y rendre invoquant son immunité parlementaire. Or, s’il ne peut être arrêté en raison de son immunité, « hors session parlementaire, un député peut être poursuivi » argumente le procureur Richard Adou. La session parlementaire s’est justement achevée le 31 décembre.
Les avocats de Jacques Ehouo hurlent au complot des autorités et dénoncent « des distractions, des artifices et des manœuvres inacceptables ». Des manifestations de partisans du maire élu ont été dispersées de manière musclée dans des quartiers périphériques lundi, et au Plateau, les forces de sécurité sont très présentes ces derniers jours.