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Coup de gueule ! Du cas Amadou Sall et de la passivité de l'État, aux énergumènes de la profession tel Ousseynou Nar Guèye

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 10 Juin 2020 à 05:15

Dernièrement, il y a eu (encore) un énorme buzz au cœur duquel on retrouvait (encore) la famille présidentielle : Macky Sall aurait fait évacuer l'hôpital Principal de Dakar pour simplement faire consulter Amadou, son fils aîné souffrant.
Au finish, ce ne fût qu'un énième fake news. Ou "kacci" comme dit wolof. Outre mesure, ça n'a indigné personne.
Quelques jours après, on remis une énorme couche : le site www.tract.sn annonce de manière péremptoire que le même Amadou, très mal en point, avait été évacué en France pour des soins. Dans le premier cas, comme dans le second, c'étaient des "kacci".
Est-il utile de faire remarquer que celui qui dirige www.tract.sn n'est personne d'autre que Ousseynou Nar Guèye. En 2001, aux commandes du quotidien Tract, il avait indigné tout le Sénégal en dénudant (photo montage) le Premier ministre Mame Madior Boye, une dame de près de 70 ans. Acte qui lui avait valu une descente musclée de la Dic dans les locaux du journal et son emprisonnement. Et c'est ce type de personnage qui doit toujours se prévaloir d'être journaliste et foutre le bordel dans la profession. Impunément.
La vérité est pourtant simple : ce n'est pas Amadou (qui vaquait à ses occupations), mais son frère cadet, Ibrahima, que son père avait discrètement conduit à Principal pour une consultation. Sans déranger ni patient ni visiteur. Pour ce faire, Macky Sall n'a pas choisi une infrastructure sanitaire privée, encore moins une évacuation qui aurait fait bondir de rage ceux qui indexent le manque d'égards pour l'expertise locale ; il a fait confiance à un établissement public sénégalais. Qui a salué cet acte significatif !?
Alors, se pose des questions qui nous interpellent tous.
La publication récurrente d'une série articles de presse au contenu caractérisé par une insoutenable légèreté par toutes sortes d'organes de presse relève de deux ordres.
D'une part, ils sont légion parmi nous, pas forcément motivés par des raisons crapuleuses, mais ils se moquent des règles élémentaires du journalisme, de la préservation de la dignité et de l'honneur de ceux qui sont les cibles de leurs écrits, si ce n'est pas tout simplement des tentatives potentiellement lourdes de conscience pour la cohésion nationale. On serait tenté de dire qu'ils sont d'une insoutenable légèreté délictuelle.
D'autre part, il y a la catégorie la plus nuisible, pour ne pas dire un gros mot. Ceux-là que Mame Less Camara a qualifiés, il y a quelques années, "d'énergumènes".
Ce n'est pas parce qu'ils ignorent les règles, c'est qu'ils s'en moquent. Ils n'ont qu'un et unique but : faire mal, détruire des vies. Point barre.
Face à ces périls qui guettent cette noble profession de journaliste, la poussant au bord du précipice, le plus inquiétant et le plus incompréhensible, c'est le mutisme et la passivité de celui qui doit agir et sévir : l'État. Sa propension à agir avec une ambivalence sujette à caution inquiète.
Tel jour, un médias profite d'émeutes circoncises dans un espace géographique défini pour jeter de l'huile sur le feu, et voilà le Cnra qui se terre.
Tel autre jour, un autre en fait de même, et voilà le Cnra qui monte au créneau rageusement pour balancer une mise en demeure que le même média lui rebalance à la figure, geste accompagné de mot dévalorisant. Et c'est sans suite.

PS : je ne suis ni pro ni anti Macky Sall que je n'ai jamais rencontré en tête-à-tête, encore moins bénéficié de ses avantages. J'aime simplement cette profession et crois que les autorités de ce pays doivent enfin prendre leurs responsabilités pour la débarrasser de tous les énergumènes qui œuvrent à y foutre le bordel.



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