Comme un effet boule de neige. La pandémie de COVID-19 survient sur des terrains fragiles et éprouve davantage les systèmes de santé mondiaux et ceux des pays pauvres. Dans ces pays, majoritairement africains, les problèmes de santé tel que le VIH-SIDA s’amplifient avec la crise sanitaire qui éprouve le monde depuis plus d’un an.
Des chiffres inquiétants
Pour le PMNCH, la plus grande alliance mondiale pour la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents, la pandémie de COVID-19 « contribue à une érosion de la santé sexuelle et reproductive et des droits en la matière des femmes et des adolescentes, exposant et aggravant davantage les inégalités raciales, ethniques et liées au genre qui sont systématiques et structurelles dans le monde entier ».
Le PMNCH déplore ainsi les défaillances dans la fourniture de services de santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, qui permettent de sauver des vies. Par exemple, en 2020, du fait de la pandémie, la vaccination infantile a baissé au Libéria et au Nigeria de 35 % et de 13 %, respectivement.
Dans le même temps, les dépistages du VIH-SIDA ont baissé de 46% au plan mondial. Une situation particulièrement préoccupante pour l’Afrique d’autant que plus de la moitié (67%) des PV-VIH sont sur le continent et il est peu probable qu’elles soient vaccinées pour se prémunir contre la nouvelle pandémie. Et pour cause : la couverture vaccinale reste poussive en Afrique subsaharienne. Le bien-être des personnes vulnérables est donc particulièrement affecté, d’où le plaidoyer du PMNCH en leur faveur auprès des Etats.
Sept points d’intervention
En septembre dernier, le PMNCH, la plus grande alliance mondiale pour la santé, a adressé un appel à l’action aux gouvernements du monde entier pour la prise de mesures urgentes garantissant les droits des personnes vulnérables face au COVID-19. « Nous exhortons les gouvernements à protéger et à promouvoir la santé et les droits de la femme, de l’enfant et de l’adolescent moyennant un renforcement de l’engagement politique, une amélioration des politiques et un accroissement de la mobilisation des ressources nationales et du financement, avec le soutien de l’aide publique au développement », indique le document qui détaille en sept (07) points clés, les actions demandées aux gouvernants pour la réalisation de son programme des quatre prochaines années :
Des chiffres inquiétants
Pour le PMNCH, la plus grande alliance mondiale pour la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents, la pandémie de COVID-19 « contribue à une érosion de la santé sexuelle et reproductive et des droits en la matière des femmes et des adolescentes, exposant et aggravant davantage les inégalités raciales, ethniques et liées au genre qui sont systématiques et structurelles dans le monde entier ».
Le PMNCH déplore ainsi les défaillances dans la fourniture de services de santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, qui permettent de sauver des vies. Par exemple, en 2020, du fait de la pandémie, la vaccination infantile a baissé au Libéria et au Nigeria de 35 % et de 13 %, respectivement.
Dans le même temps, les dépistages du VIH-SIDA ont baissé de 46% au plan mondial. Une situation particulièrement préoccupante pour l’Afrique d’autant que plus de la moitié (67%) des PV-VIH sont sur le continent et il est peu probable qu’elles soient vaccinées pour se prémunir contre la nouvelle pandémie. Et pour cause : la couverture vaccinale reste poussive en Afrique subsaharienne. Le bien-être des personnes vulnérables est donc particulièrement affecté, d’où le plaidoyer du PMNCH en leur faveur auprès des Etats.
Sept points d’intervention
En septembre dernier, le PMNCH, la plus grande alliance mondiale pour la santé, a adressé un appel à l’action aux gouvernements du monde entier pour la prise de mesures urgentes garantissant les droits des personnes vulnérables face au COVID-19. « Nous exhortons les gouvernements à protéger et à promouvoir la santé et les droits de la femme, de l’enfant et de l’adolescent moyennant un renforcement de l’engagement politique, une amélioration des politiques et un accroissement de la mobilisation des ressources nationales et du financement, avec le soutien de l’aide publique au développement », indique le document qui détaille en sept (07) points clés, les actions demandées aux gouvernants pour la réalisation de son programme des quatre prochaines années :
- Développer les services de santé sexuelle, reproductive, ainsi que de santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent
- Promouvoir les droits sexuels et reproductifs et l’égalité des genres
- Améliorer la qualité des soins, prenant en compte la dignité des personnes
- Créer les meilleures conditions de travail au personnel soignant engagé dans la riposte, notamment les sages-femmes
- Garantir des filets de sécurité sociale plus solides, en particulier pour les plus vulnérables et les plus marginalisés
- Développement les infrastructures d’hygiène et d’assainissement tels les toilettes décentes et l’accès à l’eau potable en particulier dans les écoles et les centre de soins
- Prévenir la violence à l’égard des femmes, des enfants et des adolescents au moyen de la mise en place de programmes d’éducation et de protection