DECLARATION DE MONSIEUR BAIDY AGNE PRESIDENT DU CNP SUR L’ENVIRONNEMENT & LA COMPETITIVITE DES ENTREPRISES
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
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Honorables Députés et Conseillers de la République,
Excellences, Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Partenaires
au Développement,
Monsieur le Représentant Résident de la Fondation Konrad Adenauer,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partis Politiques,
Messieurs les Présidents d’Honneur du CNP,
Chers Collègues Présidents des Organisations Patronales Sœurs
(CNES, UNACOIS, GES, MDES),
Messieurs les Présidents des Chambres Consulaires,
Chères Présidentes et Présidents des Groupements Professionnels du
CNP, Messieurs les Secrétaires Généraux des Syndicats de Travailleurs, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprise,
Chers invités.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Monsieur le Premier Ministre, Très Cher Fère,
Notre Pays a fait un choix. Ce choix c’est :
■ Celui de mobiliser les composantes de la Nation autour du
Plan Sénégal Emergent (PSE) ;
■ Celui de construire un Sénégal ni abimé de l’intérieur, ni
défiguré à l’extérieur ;
■ Celui de soutenir un Pays frère « la Gambie » avec lequel nous
partageons une histoire, des langues nationales, une culture, des liens familiaux, dans les moments difficiles et de faire
respecter l’alternance démocratique exprimée par son peuple ;
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■ Celui d’être un Grand Pays par sa diplomatie préventive et
vivante, ainsi que par son engagement constant pour la paix et
la démocratie dans le Monde.
Cette présence, ce rôle du Sénégal dans la régulation du Monde... Oui au G.20, aux Nations Unies, et au sein de nos Organisations
Africaines, comment ne pas s’en réjouir !
Le Parti de l’Entreprise félicite le Chef de l’Etat.
Monsieur le Premier Ministre,
Il y a dans l’histoire humaine des moments de grandes ruptures, et
j’ai la conviction que nous les vivons en ces instants.
La « Mondialisation Heureuse », le Parti de l’Entreprise n’y croit pas.
Le Monde socio-culturel d’aujourd’hui, c’est ce profond malaise des
peuples face à l’extrémisme qui prospère aux côtés de l’intolérance, de la discrimination, de l’obscurantisme, de l’asservissement et du
populisme.
Quant au Monde économique :
■ Il indique aux Nations les plus faibles que leur seule voie de
recours et d’arbitrage est l’Organisation Mondiale du
Commerce... ■ Il autorise aux Nations les plus fortes, la carte de la puissance
économique, l’accès à la lumière de l’arc-en-ciel
protectionniste, ainsi que le bien-fondé d’un patriotisme ardent
lorsque leur ascenseur social est en panne...
Cette mondialisation-là, le Parti de l’Entreprise les refuse... Oui, il ne
saurait en être autrement lorsqu’on est soucieux de la santé de
l’Entreprise, lorsqu’on veut donner à travers le PSE un avenir
socio-économique durable à notre pays.
C’est l’ascenseur économique qui nourrit le social, n’est-ce pas.
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Monsieur le Premier Ministre,
Prenons ensemble, Etat/Secteur Privé, cet ascenseur économique.
C’est un Parti de l’Entreprise doublé d’un sens profond du dialogue
national constructif qui vous accueille à nos présentes Assises de
l’Entreprise.
C’est un grand honneur de vous avoir parmi nous.
Merci d’avoir accepté de présider la cérémonie officielle d’ouverture
de nos Assises de l’Entreprise. Mesdames et Messieurs,
Qu’il est bon de se retrouver pour apprécier la contribution
substantielle de l’Entreprise à notre économie, au budget de l’Etat, aux performances des administrations fiscales et douanières, au
pouvoir d’achat des travailleurs et à la solidarité nationale.
Qu’il est bon de se retrouver pour présenter à notre Partenaire, l’Etat, nos préoccupations majeures sur l’environnement des entreprises
et les réformes que nous souhaitons.
Oui, la voix que porte le CNP est celle qui plaide toujours pour que
l’Entreprise soit entendue, mieux comprise et davantage soutenue.
Il me plait ainsi de rappeler cette directive présidentielle du Chef de
l’Etat invitant Entrepreneurs et Fonctionnaires à plus d’audace et de
responsabilité, à plus de complicité et de raison dans notre
partenariat public/privé.
A nous de comprendre que la solidarité et la complicité dites
« implicites » ne s’écrivent pas dans les lois, les décrets et les
circulaires... Elles doivent tout simplement se pratiquer dans nos
relations contractuelles publiques/privées sous silence et avec
efficacité...
Vivons ce « Patriotisme Altruiste ».
L’A.B.C. du Pétrole et du Gaz, nous y entrons !
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Là où il n’a fallu que quelques heures pour que ces mots entrent dans
le vocabulaire familier et la main experte des sénégalais... Le Parti
de l’Entreprise préfère, quant à lui, privilégier la courbe
d’apprentissage...
L’avenir énergétique de notre Pays se prépare maintenant et avec un
Etat aux côtés de son secteur privé... Merci Monsieur le Ministre
Thierno Alassane SALL.
La gestion efficiente du « Local Content Challenges in Oil & Gas
Industry» est la préoccupation majeure du Parti de l’Entreprise.
Le dialogue entre les parties concernées, il faut le structurer dès à
présent, bien comprendre de quoi il s’agit, ses enjeux, et définir ce
que nous voulons faire du Local Content : Policies, Strategy and
Implementation.
Se contenter de confectionner une « Liste de Noël », je suis persuadé
que cela ne saurait être ni la volonté de l’Etat, ni celle du Secteur
Privé.
C’est pourquoi nous avons souhaité que nos présentes Assises nous
permettent :
1. D’écouter notre Etat et partager sa vision du développement de
l’amont à l’aval des branches pétrolières et gazières.
2. De prendre connaissance des métiers, des compétences
professionnelles et des emplois à pourvoir.
3. De bénéficier du partage d’expériences-pays des « best
practices du local content ».
4. De savoir quels sont les mécanismes d’intervention et de
soutien financiers de l’Etat au développement du secteur privé.
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Un Sénégal ambitieux, lucide et transparent dans la gestion des
ressources pétrolières et gazières, vous l’avez demandé, Monsieur le
Premier Ministre.
Et le CNP s’honore de la présence à ce Symposium National Pétrolier
et Gazier de Monsieur le Ministre Amadou BA, de Monsieur le
Ministre Mary Teuw NIANE, de Monsieur Ousmane Ndiaye du
Cos-Pétrograz aux côtés de Monsieur le Ministre Thierno Alassane
Sall.
Merci de votre disponibilité et de votre engagement pour un
partenariat public/privé dynamique.
Je souligne aussi qu’il est heureux d’avoir à notre Symposium
National, Kosmos Energy et Total, ils ont l’expérience et le
savoir-faire... Ils vont nous parler des « best practices du local
content »... Le CNP les remercie très sincèrement.
Monsieur le Premier Ministre,
2016 a été une bonne année de croissance économique et de belles
perspectives s’annoncent pour cette année 2017.
Ces propos n’émanent pas de Moi... C’est l’interprétation qui découle
des prévisions officielles du Ministère de l’Economie, des Finances
et du Plan.
Que nous dit-on ! :
Que tous les clignotants de notre économie sont au vert :
■ 6,6% de croissance économique en 2016 et des prévisions à
6,8% pour 2017 ;
■ Réduction du déficit budgétaire à 4,3% du PIB en 2016, soit un
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effort de 0,5% par rapport à 2015.
En résumé, nous enregistrons une nouvelle performance budgétaire
pour l’année 2017 de 3.360 milliards, assujettie à une hausse des
recettes fiscales de 11,6%.
Ce tableau de bord de notre économie rassure et inquiète
l’investisseur privé :
■ Rassurant avec cette maitrise du cadre macro-économique et
budgétaire. ■ Inquiétant si le fait générateur du Plus de recettes fiscales est
cette pression fiscale déjà trop forte sur les mêmes
contribuables.
A l’Administration Fiscale, l’Entreprise demande une faveur cette
année :
1. « Une trêve de la pression fiscale pour les bons contributeurs...
Je précise une trêve de la pression et non du paiement des
impôts... » ;
2. « Permettez à ceux qui investissent de bénéficier de ce retour
sur-investissement, ainsi que de jouir de dividendes acquis en
toute régularité... » ;
3. « Elargir l’assiette fiscale, c’est possible en utilisant le Ninéa
dans les opérations douanières ... ».
Notre grande disponibilité à vous accompagner dans la réalisation
des chantiers des réformes fiscales et foncières, vous l’avez
toujours eue.
Et nul besoin de faire ici le bilan de notre concertation fiscale, au
regard de la qualité de notre concertation technique.
Juste trois (3) grandes préoccupations majeures à soulever.
D’abord, la Patente !
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Enfin cet impôt anti-économique, source de nombreux contentieux
fiscaux et qui dissuade l’investissement privé, disparaît du paysage
de l’Entreprise après 15 ans de plaidoyer.
La nouvelle Contribution Economique Locale (CEL) présente
l’avantage d’être plus simple, plus équitable et facile à recouvrer.
Toutefois la CEL nécessite :
■ Une analyse plus fine de son impact pour certains secteurs
d’activités pouvant fortement être affectés, notamment
l’agro-industrie et le tourisme. ■ Un encadrement des collectivités locales par la DGID. Oui,
l’Entreprise suscite toujours autant d’appétits.
Ensuite les crédits de Tva !
Problématique récurrente. J’ai le sentiment qu’on ne nous entend
toujours pas... Et pourtant combien de fois nous avons rappelé cet
impact négatif substantiel sur les capitaux propres et les résultats
financiers des entreprises.
L’Entreprise est soumise à des contraintes légales en fin d’exercice...
Rendons obligatoire un délai maximum de traitement des
demandes de remboursement.
Et pour finir, la dette intérieure !
C’est vrai nous sommes bien loin de ce que nous avions connu dans
le passé, cependant, elle reprend forme et dans des proportions
inquiétantes dans le secteur du Btp et le secteur des pétroliers.
A défaut d’un règlement de la totalité échue en une seule fois, proposez-nous si possible des échéances de paiements des
arriérés soutenables pour l’Entreprise.
Monsieur le Premier Ministre,
La nouvelle Ville Promise prend forme !
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Dakar Expo Center, Cité du Savoir, Parc des Technologies
Numériques, Cité Ministérielle, Gare des Gros Porteurs, Marché
d’intérêt National, Parc Industriel, Logements résidentiels, etc.
Nous ne sommes plus dans le rêve.
Avec votre permission, l’Entreprise vous suggère deux exigences à
satisfaire :
1. Accélérer le rythme d’exécution des chantiers. Et je sais que
c’est déjà votre priorité, Monsieur le Premier Ministre.
2. Œuvrer pour que cette nouvelle ville ne soit totalement ou en
grande partie construite par l’importation de portes, fenêtres, et autres produits de second œuvre en provenance de Chine, de Dubaï, etc.
La construction de cette nouvelle ville nous offre cette grande
opportunité d’organiser et de renforcer les capacités de nos
artisans-professionnels nationaux, ainsi que de créer des milliers
d’emplois.
La plate-forme industrielle intégrée !
Elle est quasi-achevée pour accueillir les premiers investissements
privés et emplois industriels.
Nous savons que le coût moyen de la main-d’œuvre industrielle
constitue l’un des principaux facteurs d’attractivité de
l’investissement industriel.
Alors disons-le en toute objectivité, ce coût est trop élevé dans notre
pays.... Plus de 120 $/mois au Sénégal contre Moins de 50 $/mois
en Ethiopie, le nouvel eldorado de l’industrie du textile et de
l’agro-industrie.
Quant à la durée hebdomadaire du travail, faisons ce constat : 40
heures chez Nous, contre 48 heures en Ethiopie. Oui, en Ethiopie on
travaille 1 jour de plus.
L’Entreprise rassure ses Partenaires-Travailleurs.
Elle ne vous invite pas à remettre en cause vos nombreux acquis,
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mais il est de sa responsabilité de vous indiquer le chemin que
prend l’investissement industriel... Cette logique de la délocalisation
industrielle qui exige Moins de syndicalisme et Plus flexibilité à
l’embauche.
Cette réalité industrielle, ce « Moins-Disant Social » attractif, il
faudra bien un Jour les prendre en compte.
Il y a quelques mois, vous avez demandé à l’Employeur une
augmentation de la prime de transport de 16.500 Francs à 20.800
Francs, elle vous a été accordée, n’est-ce pas !
Autre doléance formulée, la revalorisation des salaires minimas
(SMIG et SMAG) de 64%. L’Employeur vous a marqué son accord de
principe pour une hausse, mais vous demande d’être raisonnable...
64% de hausse, c’est insoutenable !
Et il est bon que le Parti de l’Entreprise vous rappelle de temps en
temps, que lorsqu’on coûte plus cher que les autres, alors il est
indispensable d’améliorer sa productivité au travail...
C’est pourquoi dans le cadre de nos Assises, vous avez ce Colloque
International des Professionnels en Ressources Humaines sur « le
bien-être au travail : dernier levier de rétention et de performance du
capital humain ». Merci Monsieur le Ministre Mansour Sy d’avoir
accepté de présider ce Colloque.
Les comportements humains dans l’Entreprise doivent évoluer. Le
parfait exemple, c’est ce nombre croissant de licenciements de
délégués du personnel :
■ 38% pour faute lourde ;
■ 20% pour indiscipline et insubordination ;
■ Et 17% pour abandon de poste.
Difficile de comprendre les raisons de tels comportements
conduisant forcément aux licenciements alors que vous avez en
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face de vous, une Entreprise de plus en plus soucieuse de
l’amélioration des conditions de travail et de la protection de son
capital humain.
Le Plus de prévention et de sensibilisation, c’est à nos Assises, ce
Forum international de promotion du management et de la
certification en santé, sécurité, hygiène et environnement dans les
entreprises : le référentiel international « MASE ».
Monsieur le Premier Ministre,
Créer des emplois et Aider ses travailleurs à bien vieillir ne sont
jamais « Choses Aisées » !
Et pourtant le Secteur Privé a créé depuis 2012 plus de 200.000
emplois formels dont en moyenne 30% sous forme de CDI et 55%
de CDD, ce n’est pas négligeable...
Pour 2016, nul besoin d’attendre le rapport annuel des statistiques
du travail, je vous confirme sous le sceau j’en suis sûr de Monsieur
le Ministre Mansour SY, que nous avons créé encore plus d’emplois.
Le « J’aime mon pays... J’y investi et Je génère une valeur ajoutée
nationale pour mon pays ! ».
C’est Kabirou MBODJ, le Groupe Wari, 80 milliards de F.cfa pour
l’acquisition de Tigo Sénégal.
C’est une première dans le secteur des télécoms.
L’histoire de la FINTECH est en train d’être écrite au Sénégal. Quelle
formidable opportunité pour notre pays... Mais il est si difficile d’entreprendre au Sénégal en toute quiétude !
Quand vous démarrez votre business, vous êtes bien seul... Très peu
de portes s’ouvrent à vous...
Quand vous grandissez, des voix s’élèvent... Pourquoi Lui et non
Moi... Je le connais bien... Comment a-t’il fait ... C’est un prête-nom...
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Le dénigrement, le discrédit, la polémique, ils sont si nombreux à
aimer ça... La haine de soi... Il est temps qu’on se décomplexe...
Oui Wari a osé... Wari a réussi... Wari, c’est cette présence du
Sénégal dans 60 pays.
Le Parti de l’Entreprise a bon espoir que notre Etat-Entreprenant
pour son secteur privé national, notre Etat-Régulateur du secteur
des télécoms, n’attendra pas l’appel de Wari pour être à ses côtés et
l’accompagner dans sa croissance... Notre République protège
toujours ses enfants... Merci Monsieur le Premier Ministre.
Nos fleurons nationaux, nos porte-drapeaux tricolores étoilés, ils
existent, ils sont bien là nos privés nationaux... Ils innovent... Ils
rachètent des entreprises.
Dans l’agro-industrie !
■ Ameth AMAR (Nma), ce rachat des Moulins-Sentenac et de
nouveaux investissements agro-industriels dans la vallée. ■ Babacar Ngom (Sedima), c’est entre autre, ce « Non patriotique
» à des partenaires étrangers... Pas question d’être votre
importateur-distributeur de produits au détriment de mon
industrie nationale. ■ Amadou SECK (Eurogerm), leader des améliorants de
panification au Sénégal et dans des pays de la sous-région.
Dans l’hôtellerie et le tourisme !
■ Mamadou SOW (Sénégal Découverte Touristique), repreneur du
Palm Beach. ■ Aimé SENE (Hertz), avec la nouvelle chaîne hôtelière Fleurs de
Lys. ■ Mamadou Racine SY (Sénégal Hôtels), la réouverture de deux
hôtels au Cap-Skiring
■ Rahal du Terrou bi et le Groupe Teylium.
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Dans le Btp et la promotion immobilière !
Le « Savoir-Faire » est sénégalais... Et il s’exporte dans de nombreux
pays africains.
Dans les téléservices, les télécommunications, l’économie
numérique ! ■ Abdoulaye SARRE (Pcci), et Malick GUEYE (Way 2 Call) une
présence dans 20 pays (Afrique, Moyen-Orient, Europe).
■ Karim SY (Jokkolabs), First in « Innovation Hub » en Afrique
francophone.
■ Hayo et son Consortium du Service Universel (Csu), quel bel
exemple de conglomérats à 100% de privés nationaux pour
gagner un appel d’offres international... Ils ont obtenu la licence
de Service Universel de télécommunications... Ils ont fait de
Matam la première région numérique du Sénégal.
Lorsque les privés sénégalais acceptent d’unir leurs forces, de se
constituer en conglomérat national, tout est possible.... Ensemble,
ils peuvent prendre le contre-pied des appels d’offres et réduire la
dépendance extérieure de notre secteur productif.
Dans la distribution pétrolière !
■ Ils sont de plus en plus nombreux les privés nationaux. S’ils
veulent être plus présents sur ce marché, à eux de se
regrouper.
Dans le secteur financier !
Souleymane NIANE, est leader de l’Assurance-Vie... Mais pour
combien de temps encore ?
Dans la Banque, Alioune CAMARA se distingue avec la BRM...
Si l’assurance est le principal acteur pour la mobilisation de
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l’épargne interne, la banque est le distributeur de cette épargne à
travers le crédit...
Le Parti de l’Entreprise rappelle que : « Qui contrôle ces deux
secteurs contrôle l’économie nationale... ».
Comment peut-on expliquer et comprendre cette particularité bien
sénégalaise ? :
1. « Notre pays est le 3
ème marché pour les primes d’assurance
collectées dans la Zone CIMA...
2. Il est ouvert aux compagnies d’assurance de diverses
nationalités (ivoirienne, camerounaise et marocaine, etc.)...
3. Elles sont là au Sénégal, alors qu’aucune compagnie
d’assurance sénégalaise n’est installée dans ces pays... ».
Autre particularité : « Comment expliquer que dans la quasi-totalité
des pays de notre Zone, vous avez cette présence significative des
privés nationaux dans les banques de taille importante, et pas au
Sénégal ».
Ce constat appelle des réformes du secteur financier et trois (3)
orientations me paraissent digne d’intérêt dans ce cadre :
1. Le besoin d’une pause dans la délivrance de nouveaux
agréments « banques & assurances » pour aider les privés
nationaux du secteur financier à gagner en taille et faire face à
la concurrence de grands groupes étrangers.
2. Le besoin de renforcer le dispositif de financement des
entreprises, notamment des PME, en dotant la BNDE, le
FONGIP et le FONSIS de moyens conséquents leur permettant
de remplir leurs missions. Il est bon également de souligner
que déjà des efforts importants ont été accomplis par l’Etat.
3. Le besoin et surtout cette urgence pour les privés nationaux
d’engager les concertations nécessaires pour constituer des
groupes financiers de taille importante, compétitifs et pouvant
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permettre l’émergence de champions nationaux à l’instar des
autres secteurs de notre économie.
Notre jeunesse !
Cet enseignement supérieur de qualité et de référence internationale
qu’elle reçoit, est l’œuvre de privés nationaux. Ils ont investi pour
faire de Dakar ce Hub continental d’enseignement supérieur, ainsi
que donner un avenir à la jeunesse africaine et aux générations
futures.
Monsieur le Premier Ministre,
Le « J’aime mon Pays... »... Oui, ils sont si nombreux vos champions
nationaux dans cet hémicycle... Je ne peux les citer tous... Ce qui
est Bon pour ces Entrepreneurs est Bon pour le Sénégal...
Sachez que vous avez vos « Généraux » pour qu’on respecte
davantage partout dans le monde le savoir-faire et le made in
Sénégal.
Si la République les convoque, ils vont traduire dans l’action les
directives du Président du Chef de l’Etat. Mesdames et Messieurs,
Le CNP a le plaisir d’accueillir à la présente édition de ses Assises
nos nombreux hôtes venus principalement d’Afrique et d’Europe.
Nous souhaitons à vous tous la bienvenue ainsi qu’à Monsieur
Thomas Volk, nouveau Représentant-Résident de la Fondation
Konrad Adenauer, notre Partenaire pour promouvoir la liberté
d’entreprendre, la démocratie sociale et le renforcement de la
compétitivité des entreprises.
A nos hôtes venus d’Afrique et d’Europe, je les invite à nouer des
alliances dynamiques de partenariat d’affaires avec notre secteur
privé : Ce Bon partenariat pour le Sénégal et ce Bon partenariat pour
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Vous aussi.
L’investissement direct étranger, le Sénégal en a besoin.
Le Parti de l’Entreprise sécurise toujours tout investissement privé... Non, il n’oppose pas l’investissement étranger à l’investissement
national... Il réaffirme qu’ils sont complémentaires et nécessaires...
L’investisseur étranger aime lui aussi son pays, n’est-ce pas !... Nous
nous comprenons parfaitement...
Il est de notre devoir de rappeler à notre Etat cette nécessité d’avoir
une présence plus significative des privés nationaux dans certains
secteurs vitaux et stratégiques de notre économie... Ailleurs cela se
passe ainsi, c’est la règle...
La 2
ème
édition du SIPEN !
Le « Savoir-faire » du Numérique a répondu à l’Invitation d’OPTIC. Merci Président Antoine NGOM d’impulser une nouvelle dynamique
à ce secteur d’activités d’avenir.
Le Monde est Numérique.
Le SIPEN, c’est votre SIPEN, Monsieur le Premier Ministre, il traduit
le souhait que vous avez exprimé, ce message transmis au Secteur
Privé et à l’Administration Publique : « le Sénégal ne peut se
contenter d’observer l’évolution du numérique et ensuite s’adapter. »
C’est à travers le Numérique que se construit dès aujourd’hui
l’égalité et l’inégalité des citoyens, le bien-être des uns et le mal-être
des autres, les avantages et désavantages comparatifs des
Nations, ainsi que s’installe durablement cette dépendance
nationale envers le service après-vente à importer.
Les enjeux sont économiques, technologiques, socio-culturels et
politiques.
Les réformes du numérique, il faut les faire dès qu’elles se
justifient :
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■ Venir à bout de certaines positions acquises, si nécessaire. ■ Réanimer la mémoire de ceux qui ont toujours du mal à
comprendre votre message, et font encore preuve de réticence
ou d’inertie.
Les attentes d’OPTIC sont là :
1. Mettre en place le Conseil National du Numérique « IT Board
du PSE » et soutenir le projet de création au sein de l’Uemoa
d'un Conseil Consultatif du Numérique piloté par le secteur
privé sous-régional.
2. Veiller au respect des nouveaux textes réglementaires
assouplissant les conditions d’exercice des Fournisseurs
d’Accès Internet (FAI) du régime de licence à celui de
l’autorisation.
3. Réaliser un grand projet national de documents numériques
sécurisés (Etat civil, Cartes d'identité, Passeports, Titres de
transport.) pour le bien de note souveraineté numérique.
Monsieur le Premier Ministre,
Je ne saurais terminer sans dire à quel point le Secteur Privé a été
fortement éprouvé cette année.
Un Patriote émérite, un Homme engagé pour son Pays, un Exemple
d’intelligence et de modestie, pétri de qualités, libre de sa parole, épris de sa culture, et de tous les combats pour son secteur privé,
va nous manquer : j’ai nommé le Président Mamadou Lamine
NIANG.
L’Entreprise lui rend un vibrant hommage et le remercie de l’héritage
qu’il nous a transmis.
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs,
Chers invités,
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Le Futur du Sénégal, c’est le Parti de l’Entreprise.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Mesdames, Messieurs les Ministres,
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Honorables Députés et Conseillers de la République,
Excellences, Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Partenaires
au Développement,
Monsieur le Représentant Résident de la Fondation Konrad Adenauer,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Partis Politiques,
Messieurs les Présidents d’Honneur du CNP,
Chers Collègues Présidents des Organisations Patronales Sœurs
(CNES, UNACOIS, GES, MDES),
Messieurs les Présidents des Chambres Consulaires,
Chères Présidentes et Présidents des Groupements Professionnels du
CNP, Messieurs les Secrétaires Généraux des Syndicats de Travailleurs, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprise,
Chers invités.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Monsieur le Premier Ministre, Très Cher Fère,
Notre Pays a fait un choix. Ce choix c’est :
■ Celui de mobiliser les composantes de la Nation autour du
Plan Sénégal Emergent (PSE) ;
■ Celui de construire un Sénégal ni abimé de l’intérieur, ni
défiguré à l’extérieur ;
■ Celui de soutenir un Pays frère « la Gambie » avec lequel nous
partageons une histoire, des langues nationales, une culture, des liens familiaux, dans les moments difficiles et de faire
respecter l’alternance démocratique exprimée par son peuple ;
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■ Celui d’être un Grand Pays par sa diplomatie préventive et
vivante, ainsi que par son engagement constant pour la paix et
la démocratie dans le Monde.
Cette présence, ce rôle du Sénégal dans la régulation du Monde... Oui au G.20, aux Nations Unies, et au sein de nos Organisations
Africaines, comment ne pas s’en réjouir !
Le Parti de l’Entreprise félicite le Chef de l’Etat.
Monsieur le Premier Ministre,
Il y a dans l’histoire humaine des moments de grandes ruptures, et
j’ai la conviction que nous les vivons en ces instants.
La « Mondialisation Heureuse », le Parti de l’Entreprise n’y croit pas.
Le Monde socio-culturel d’aujourd’hui, c’est ce profond malaise des
peuples face à l’extrémisme qui prospère aux côtés de l’intolérance, de la discrimination, de l’obscurantisme, de l’asservissement et du
populisme.
Quant au Monde économique :
■ Il indique aux Nations les plus faibles que leur seule voie de
recours et d’arbitrage est l’Organisation Mondiale du
Commerce... ■ Il autorise aux Nations les plus fortes, la carte de la puissance
économique, l’accès à la lumière de l’arc-en-ciel
protectionniste, ainsi que le bien-fondé d’un patriotisme ardent
lorsque leur ascenseur social est en panne...
Cette mondialisation-là, le Parti de l’Entreprise les refuse... Oui, il ne
saurait en être autrement lorsqu’on est soucieux de la santé de
l’Entreprise, lorsqu’on veut donner à travers le PSE un avenir
socio-économique durable à notre pays.
C’est l’ascenseur économique qui nourrit le social, n’est-ce pas.
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Monsieur le Premier Ministre,
Prenons ensemble, Etat/Secteur Privé, cet ascenseur économique.
C’est un Parti de l’Entreprise doublé d’un sens profond du dialogue
national constructif qui vous accueille à nos présentes Assises de
l’Entreprise.
C’est un grand honneur de vous avoir parmi nous.
Merci d’avoir accepté de présider la cérémonie officielle d’ouverture
de nos Assises de l’Entreprise. Mesdames et Messieurs,
Qu’il est bon de se retrouver pour apprécier la contribution
substantielle de l’Entreprise à notre économie, au budget de l’Etat, aux performances des administrations fiscales et douanières, au
pouvoir d’achat des travailleurs et à la solidarité nationale.
Qu’il est bon de se retrouver pour présenter à notre Partenaire, l’Etat, nos préoccupations majeures sur l’environnement des entreprises
et les réformes que nous souhaitons.
Oui, la voix que porte le CNP est celle qui plaide toujours pour que
l’Entreprise soit entendue, mieux comprise et davantage soutenue.
Il me plait ainsi de rappeler cette directive présidentielle du Chef de
l’Etat invitant Entrepreneurs et Fonctionnaires à plus d’audace et de
responsabilité, à plus de complicité et de raison dans notre
partenariat public/privé.
A nous de comprendre que la solidarité et la complicité dites
« implicites » ne s’écrivent pas dans les lois, les décrets et les
circulaires... Elles doivent tout simplement se pratiquer dans nos
relations contractuelles publiques/privées sous silence et avec
efficacité...
Vivons ce « Patriotisme Altruiste ».
L’A.B.C. du Pétrole et du Gaz, nous y entrons !
5
Là où il n’a fallu que quelques heures pour que ces mots entrent dans
le vocabulaire familier et la main experte des sénégalais... Le Parti
de l’Entreprise préfère, quant à lui, privilégier la courbe
d’apprentissage...
L’avenir énergétique de notre Pays se prépare maintenant et avec un
Etat aux côtés de son secteur privé... Merci Monsieur le Ministre
Thierno Alassane SALL.
La gestion efficiente du « Local Content Challenges in Oil & Gas
Industry» est la préoccupation majeure du Parti de l’Entreprise.
Le dialogue entre les parties concernées, il faut le structurer dès à
présent, bien comprendre de quoi il s’agit, ses enjeux, et définir ce
que nous voulons faire du Local Content : Policies, Strategy and
Implementation.
Se contenter de confectionner une « Liste de Noël », je suis persuadé
que cela ne saurait être ni la volonté de l’Etat, ni celle du Secteur
Privé.
C’est pourquoi nous avons souhaité que nos présentes Assises nous
permettent :
1. D’écouter notre Etat et partager sa vision du développement de
l’amont à l’aval des branches pétrolières et gazières.
2. De prendre connaissance des métiers, des compétences
professionnelles et des emplois à pourvoir.
3. De bénéficier du partage d’expériences-pays des « best
practices du local content ».
4. De savoir quels sont les mécanismes d’intervention et de
soutien financiers de l’Etat au développement du secteur privé.
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Un Sénégal ambitieux, lucide et transparent dans la gestion des
ressources pétrolières et gazières, vous l’avez demandé, Monsieur le
Premier Ministre.
Et le CNP s’honore de la présence à ce Symposium National Pétrolier
et Gazier de Monsieur le Ministre Amadou BA, de Monsieur le
Ministre Mary Teuw NIANE, de Monsieur Ousmane Ndiaye du
Cos-Pétrograz aux côtés de Monsieur le Ministre Thierno Alassane
Sall.
Merci de votre disponibilité et de votre engagement pour un
partenariat public/privé dynamique.
Je souligne aussi qu’il est heureux d’avoir à notre Symposium
National, Kosmos Energy et Total, ils ont l’expérience et le
savoir-faire... Ils vont nous parler des « best practices du local
content »... Le CNP les remercie très sincèrement.
Monsieur le Premier Ministre,
2016 a été une bonne année de croissance économique et de belles
perspectives s’annoncent pour cette année 2017.
Ces propos n’émanent pas de Moi... C’est l’interprétation qui découle
des prévisions officielles du Ministère de l’Economie, des Finances
et du Plan.
Que nous dit-on ! :
Que tous les clignotants de notre économie sont au vert :
■ 6,6% de croissance économique en 2016 et des prévisions à
6,8% pour 2017 ;
■ Réduction du déficit budgétaire à 4,3% du PIB en 2016, soit un
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effort de 0,5% par rapport à 2015.
En résumé, nous enregistrons une nouvelle performance budgétaire
pour l’année 2017 de 3.360 milliards, assujettie à une hausse des
recettes fiscales de 11,6%.
Ce tableau de bord de notre économie rassure et inquiète
l’investisseur privé :
■ Rassurant avec cette maitrise du cadre macro-économique et
budgétaire. ■ Inquiétant si le fait générateur du Plus de recettes fiscales est
cette pression fiscale déjà trop forte sur les mêmes
contribuables.
A l’Administration Fiscale, l’Entreprise demande une faveur cette
année :
1. « Une trêve de la pression fiscale pour les bons contributeurs...
Je précise une trêve de la pression et non du paiement des
impôts... » ;
2. « Permettez à ceux qui investissent de bénéficier de ce retour
sur-investissement, ainsi que de jouir de dividendes acquis en
toute régularité... » ;
3. « Elargir l’assiette fiscale, c’est possible en utilisant le Ninéa
dans les opérations douanières ... ».
Notre grande disponibilité à vous accompagner dans la réalisation
des chantiers des réformes fiscales et foncières, vous l’avez
toujours eue.
Et nul besoin de faire ici le bilan de notre concertation fiscale, au
regard de la qualité de notre concertation technique.
Juste trois (3) grandes préoccupations majeures à soulever.
D’abord, la Patente !
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Enfin cet impôt anti-économique, source de nombreux contentieux
fiscaux et qui dissuade l’investissement privé, disparaît du paysage
de l’Entreprise après 15 ans de plaidoyer.
La nouvelle Contribution Economique Locale (CEL) présente
l’avantage d’être plus simple, plus équitable et facile à recouvrer.
Toutefois la CEL nécessite :
■ Une analyse plus fine de son impact pour certains secteurs
d’activités pouvant fortement être affectés, notamment
l’agro-industrie et le tourisme. ■ Un encadrement des collectivités locales par la DGID. Oui,
l’Entreprise suscite toujours autant d’appétits.
Ensuite les crédits de Tva !
Problématique récurrente. J’ai le sentiment qu’on ne nous entend
toujours pas... Et pourtant combien de fois nous avons rappelé cet
impact négatif substantiel sur les capitaux propres et les résultats
financiers des entreprises.
L’Entreprise est soumise à des contraintes légales en fin d’exercice...
Rendons obligatoire un délai maximum de traitement des
demandes de remboursement.
Et pour finir, la dette intérieure !
C’est vrai nous sommes bien loin de ce que nous avions connu dans
le passé, cependant, elle reprend forme et dans des proportions
inquiétantes dans le secteur du Btp et le secteur des pétroliers.
A défaut d’un règlement de la totalité échue en une seule fois, proposez-nous si possible des échéances de paiements des
arriérés soutenables pour l’Entreprise.
Monsieur le Premier Ministre,
La nouvelle Ville Promise prend forme !
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Dakar Expo Center, Cité du Savoir, Parc des Technologies
Numériques, Cité Ministérielle, Gare des Gros Porteurs, Marché
d’intérêt National, Parc Industriel, Logements résidentiels, etc.
Nous ne sommes plus dans le rêve.
Avec votre permission, l’Entreprise vous suggère deux exigences à
satisfaire :
1. Accélérer le rythme d’exécution des chantiers. Et je sais que
c’est déjà votre priorité, Monsieur le Premier Ministre.
2. Œuvrer pour que cette nouvelle ville ne soit totalement ou en
grande partie construite par l’importation de portes, fenêtres, et autres produits de second œuvre en provenance de Chine, de Dubaï, etc.
La construction de cette nouvelle ville nous offre cette grande
opportunité d’organiser et de renforcer les capacités de nos
artisans-professionnels nationaux, ainsi que de créer des milliers
d’emplois.
La plate-forme industrielle intégrée !
Elle est quasi-achevée pour accueillir les premiers investissements
privés et emplois industriels.
Nous savons que le coût moyen de la main-d’œuvre industrielle
constitue l’un des principaux facteurs d’attractivité de
l’investissement industriel.
Alors disons-le en toute objectivité, ce coût est trop élevé dans notre
pays.... Plus de 120 $/mois au Sénégal contre Moins de 50 $/mois
en Ethiopie, le nouvel eldorado de l’industrie du textile et de
l’agro-industrie.
Quant à la durée hebdomadaire du travail, faisons ce constat : 40
heures chez Nous, contre 48 heures en Ethiopie. Oui, en Ethiopie on
travaille 1 jour de plus.
L’Entreprise rassure ses Partenaires-Travailleurs.
Elle ne vous invite pas à remettre en cause vos nombreux acquis,
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mais il est de sa responsabilité de vous indiquer le chemin que
prend l’investissement industriel... Cette logique de la délocalisation
industrielle qui exige Moins de syndicalisme et Plus flexibilité à
l’embauche.
Cette réalité industrielle, ce « Moins-Disant Social » attractif, il
faudra bien un Jour les prendre en compte.
Il y a quelques mois, vous avez demandé à l’Employeur une
augmentation de la prime de transport de 16.500 Francs à 20.800
Francs, elle vous a été accordée, n’est-ce pas !
Autre doléance formulée, la revalorisation des salaires minimas
(SMIG et SMAG) de 64%. L’Employeur vous a marqué son accord de
principe pour une hausse, mais vous demande d’être raisonnable...
64% de hausse, c’est insoutenable !
Et il est bon que le Parti de l’Entreprise vous rappelle de temps en
temps, que lorsqu’on coûte plus cher que les autres, alors il est
indispensable d’améliorer sa productivité au travail...
C’est pourquoi dans le cadre de nos Assises, vous avez ce Colloque
International des Professionnels en Ressources Humaines sur « le
bien-être au travail : dernier levier de rétention et de performance du
capital humain ». Merci Monsieur le Ministre Mansour Sy d’avoir
accepté de présider ce Colloque.
Les comportements humains dans l’Entreprise doivent évoluer. Le
parfait exemple, c’est ce nombre croissant de licenciements de
délégués du personnel :
■ 38% pour faute lourde ;
■ 20% pour indiscipline et insubordination ;
■ Et 17% pour abandon de poste.
Difficile de comprendre les raisons de tels comportements
conduisant forcément aux licenciements alors que vous avez en
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face de vous, une Entreprise de plus en plus soucieuse de
l’amélioration des conditions de travail et de la protection de son
capital humain.
Le Plus de prévention et de sensibilisation, c’est à nos Assises, ce
Forum international de promotion du management et de la
certification en santé, sécurité, hygiène et environnement dans les
entreprises : le référentiel international « MASE ».
Monsieur le Premier Ministre,
Créer des emplois et Aider ses travailleurs à bien vieillir ne sont
jamais « Choses Aisées » !
Et pourtant le Secteur Privé a créé depuis 2012 plus de 200.000
emplois formels dont en moyenne 30% sous forme de CDI et 55%
de CDD, ce n’est pas négligeable...
Pour 2016, nul besoin d’attendre le rapport annuel des statistiques
du travail, je vous confirme sous le sceau j’en suis sûr de Monsieur
le Ministre Mansour SY, que nous avons créé encore plus d’emplois.
Le « J’aime mon pays... J’y investi et Je génère une valeur ajoutée
nationale pour mon pays ! ».
C’est Kabirou MBODJ, le Groupe Wari, 80 milliards de F.cfa pour
l’acquisition de Tigo Sénégal.
C’est une première dans le secteur des télécoms.
L’histoire de la FINTECH est en train d’être écrite au Sénégal. Quelle
formidable opportunité pour notre pays... Mais il est si difficile d’entreprendre au Sénégal en toute quiétude !
Quand vous démarrez votre business, vous êtes bien seul... Très peu
de portes s’ouvrent à vous...
Quand vous grandissez, des voix s’élèvent... Pourquoi Lui et non
Moi... Je le connais bien... Comment a-t’il fait ... C’est un prête-nom...
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Le dénigrement, le discrédit, la polémique, ils sont si nombreux à
aimer ça... La haine de soi... Il est temps qu’on se décomplexe...
Oui Wari a osé... Wari a réussi... Wari, c’est cette présence du
Sénégal dans 60 pays.
Le Parti de l’Entreprise a bon espoir que notre Etat-Entreprenant
pour son secteur privé national, notre Etat-Régulateur du secteur
des télécoms, n’attendra pas l’appel de Wari pour être à ses côtés et
l’accompagner dans sa croissance... Notre République protège
toujours ses enfants... Merci Monsieur le Premier Ministre.
Nos fleurons nationaux, nos porte-drapeaux tricolores étoilés, ils
existent, ils sont bien là nos privés nationaux... Ils innovent... Ils
rachètent des entreprises.
Dans l’agro-industrie !
■ Ameth AMAR (Nma), ce rachat des Moulins-Sentenac et de
nouveaux investissements agro-industriels dans la vallée. ■ Babacar Ngom (Sedima), c’est entre autre, ce « Non patriotique
» à des partenaires étrangers... Pas question d’être votre
importateur-distributeur de produits au détriment de mon
industrie nationale. ■ Amadou SECK (Eurogerm), leader des améliorants de
panification au Sénégal et dans des pays de la sous-région.
Dans l’hôtellerie et le tourisme !
■ Mamadou SOW (Sénégal Découverte Touristique), repreneur du
Palm Beach. ■ Aimé SENE (Hertz), avec la nouvelle chaîne hôtelière Fleurs de
Lys. ■ Mamadou Racine SY (Sénégal Hôtels), la réouverture de deux
hôtels au Cap-Skiring
■ Rahal du Terrou bi et le Groupe Teylium.
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Dans le Btp et la promotion immobilière !
Le « Savoir-Faire » est sénégalais... Et il s’exporte dans de nombreux
pays africains.
Dans les téléservices, les télécommunications, l’économie
numérique ! ■ Abdoulaye SARRE (Pcci), et Malick GUEYE (Way 2 Call) une
présence dans 20 pays (Afrique, Moyen-Orient, Europe).
■ Karim SY (Jokkolabs), First in « Innovation Hub » en Afrique
francophone.
■ Hayo et son Consortium du Service Universel (Csu), quel bel
exemple de conglomérats à 100% de privés nationaux pour
gagner un appel d’offres international... Ils ont obtenu la licence
de Service Universel de télécommunications... Ils ont fait de
Matam la première région numérique du Sénégal.
Lorsque les privés sénégalais acceptent d’unir leurs forces, de se
constituer en conglomérat national, tout est possible.... Ensemble,
ils peuvent prendre le contre-pied des appels d’offres et réduire la
dépendance extérieure de notre secteur productif.
Dans la distribution pétrolière !
■ Ils sont de plus en plus nombreux les privés nationaux. S’ils
veulent être plus présents sur ce marché, à eux de se
regrouper.
Dans le secteur financier !
Souleymane NIANE, est leader de l’Assurance-Vie... Mais pour
combien de temps encore ?
Dans la Banque, Alioune CAMARA se distingue avec la BRM...
Si l’assurance est le principal acteur pour la mobilisation de
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l’épargne interne, la banque est le distributeur de cette épargne à
travers le crédit...
Le Parti de l’Entreprise rappelle que : « Qui contrôle ces deux
secteurs contrôle l’économie nationale... ».
Comment peut-on expliquer et comprendre cette particularité bien
sénégalaise ? :
1. « Notre pays est le 3
ème marché pour les primes d’assurance
collectées dans la Zone CIMA...
2. Il est ouvert aux compagnies d’assurance de diverses
nationalités (ivoirienne, camerounaise et marocaine, etc.)...
3. Elles sont là au Sénégal, alors qu’aucune compagnie
d’assurance sénégalaise n’est installée dans ces pays... ».
Autre particularité : « Comment expliquer que dans la quasi-totalité
des pays de notre Zone, vous avez cette présence significative des
privés nationaux dans les banques de taille importante, et pas au
Sénégal ».
Ce constat appelle des réformes du secteur financier et trois (3)
orientations me paraissent digne d’intérêt dans ce cadre :
1. Le besoin d’une pause dans la délivrance de nouveaux
agréments « banques & assurances » pour aider les privés
nationaux du secteur financier à gagner en taille et faire face à
la concurrence de grands groupes étrangers.
2. Le besoin de renforcer le dispositif de financement des
entreprises, notamment des PME, en dotant la BNDE, le
FONGIP et le FONSIS de moyens conséquents leur permettant
de remplir leurs missions. Il est bon également de souligner
que déjà des efforts importants ont été accomplis par l’Etat.
3. Le besoin et surtout cette urgence pour les privés nationaux
d’engager les concertations nécessaires pour constituer des
groupes financiers de taille importante, compétitifs et pouvant
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permettre l’émergence de champions nationaux à l’instar des
autres secteurs de notre économie.
Notre jeunesse !
Cet enseignement supérieur de qualité et de référence internationale
qu’elle reçoit, est l’œuvre de privés nationaux. Ils ont investi pour
faire de Dakar ce Hub continental d’enseignement supérieur, ainsi
que donner un avenir à la jeunesse africaine et aux générations
futures.
Monsieur le Premier Ministre,
Le « J’aime mon Pays... »... Oui, ils sont si nombreux vos champions
nationaux dans cet hémicycle... Je ne peux les citer tous... Ce qui
est Bon pour ces Entrepreneurs est Bon pour le Sénégal...
Sachez que vous avez vos « Généraux » pour qu’on respecte
davantage partout dans le monde le savoir-faire et le made in
Sénégal.
Si la République les convoque, ils vont traduire dans l’action les
directives du Président du Chef de l’Etat. Mesdames et Messieurs,
Le CNP a le plaisir d’accueillir à la présente édition de ses Assises
nos nombreux hôtes venus principalement d’Afrique et d’Europe.
Nous souhaitons à vous tous la bienvenue ainsi qu’à Monsieur
Thomas Volk, nouveau Représentant-Résident de la Fondation
Konrad Adenauer, notre Partenaire pour promouvoir la liberté
d’entreprendre, la démocratie sociale et le renforcement de la
compétitivité des entreprises.
A nos hôtes venus d’Afrique et d’Europe, je les invite à nouer des
alliances dynamiques de partenariat d’affaires avec notre secteur
privé : Ce Bon partenariat pour le Sénégal et ce Bon partenariat pour
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Vous aussi.
L’investissement direct étranger, le Sénégal en a besoin.
Le Parti de l’Entreprise sécurise toujours tout investissement privé... Non, il n’oppose pas l’investissement étranger à l’investissement
national... Il réaffirme qu’ils sont complémentaires et nécessaires...
L’investisseur étranger aime lui aussi son pays, n’est-ce pas !... Nous
nous comprenons parfaitement...
Il est de notre devoir de rappeler à notre Etat cette nécessité d’avoir
une présence plus significative des privés nationaux dans certains
secteurs vitaux et stratégiques de notre économie... Ailleurs cela se
passe ainsi, c’est la règle...
La 2
ème
édition du SIPEN !
Le « Savoir-faire » du Numérique a répondu à l’Invitation d’OPTIC. Merci Président Antoine NGOM d’impulser une nouvelle dynamique
à ce secteur d’activités d’avenir.
Le Monde est Numérique.
Le SIPEN, c’est votre SIPEN, Monsieur le Premier Ministre, il traduit
le souhait que vous avez exprimé, ce message transmis au Secteur
Privé et à l’Administration Publique : « le Sénégal ne peut se
contenter d’observer l’évolution du numérique et ensuite s’adapter. »
C’est à travers le Numérique que se construit dès aujourd’hui
l’égalité et l’inégalité des citoyens, le bien-être des uns et le mal-être
des autres, les avantages et désavantages comparatifs des
Nations, ainsi que s’installe durablement cette dépendance
nationale envers le service après-vente à importer.
Les enjeux sont économiques, technologiques, socio-culturels et
politiques.
Les réformes du numérique, il faut les faire dès qu’elles se
justifient :
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■ Venir à bout de certaines positions acquises, si nécessaire. ■ Réanimer la mémoire de ceux qui ont toujours du mal à
comprendre votre message, et font encore preuve de réticence
ou d’inertie.
Les attentes d’OPTIC sont là :
1. Mettre en place le Conseil National du Numérique « IT Board
du PSE » et soutenir le projet de création au sein de l’Uemoa
d'un Conseil Consultatif du Numérique piloté par le secteur
privé sous-régional.
2. Veiller au respect des nouveaux textes réglementaires
assouplissant les conditions d’exercice des Fournisseurs
d’Accès Internet (FAI) du régime de licence à celui de
l’autorisation.
3. Réaliser un grand projet national de documents numériques
sécurisés (Etat civil, Cartes d'identité, Passeports, Titres de
transport.) pour le bien de note souveraineté numérique.
Monsieur le Premier Ministre,
Je ne saurais terminer sans dire à quel point le Secteur Privé a été
fortement éprouvé cette année.
Un Patriote émérite, un Homme engagé pour son Pays, un Exemple
d’intelligence et de modestie, pétri de qualités, libre de sa parole, épris de sa culture, et de tous les combats pour son secteur privé,
va nous manquer : j’ai nommé le Président Mamadou Lamine
NIANG.
L’Entreprise lui rend un vibrant hommage et le remercie de l’héritage
qu’il nous a transmis.
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs,
Chers invités,
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Le Futur du Sénégal, c’est le Parti de l’Entreprise.
Je vous remercie de votre aimable attention.
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