
La démission de Pierre de Villiers de son poste de chef d'état-major des armées ne passe pas pour beaucoup d'élus politiques. Emmanuel Macron se retrouve désormais sous le feu des critiques. "Le président n'a pas fait preuve d'autorité, mais d'autoritarisme", affirme Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes. "L'autoritarisme c'est le signe de l'incompétence, de l'impréparation", insiste-t-il. Même constat du côté de la président du Front national. "Comment vont se comporter ceux qui demain vont être interrogés par les députés ? Ils vont être obligés de mentir de peur d'être démissionnés", dénonce Marine Le Pen.
Jean-Luc Mélenchon évoque lui un "problème", celui de "l'utilisation qui a été faite des matériels et des hommes dans des conditions telles qu'ils se sentent aujourd'huui en limite d'efficacité". Au sein de la Nouvelle gauche, on impute également la faute à Emmanuel Macron. "Nous avons un président qui a surréagi et qui a créé lui-même les conditions d'une humiliation du chef d'état-major alors que ce dernier n'était venu que rappeler les conditions dans lesquelles nos armées peuvent se déployer", analyse Olivier Faure.
Jean-Luc Mélenchon évoque lui un "problème", celui de "l'utilisation qui a été faite des matériels et des hommes dans des conditions telles qu'ils se sentent aujourd'huui en limite d'efficacité". Au sein de la Nouvelle gauche, on impute également la faute à Emmanuel Macron. "Nous avons un président qui a surréagi et qui a créé lui-même les conditions d'une humiliation du chef d'état-major alors que ce dernier n'était venu que rappeler les conditions dans lesquelles nos armées peuvent se déployer", analyse Olivier Faure.