
Une page va se tourner, mais une partie de l'histoire reste à rédiger. Selon plusieurs médias, Didier Deschamps a annoncé ce mercredi qu'il n'ira pas au-delà de la Coupe du monde 2026, en tant que sélectionneur de l'équipe de France, dans un court extrait diffusé sur LC1 de l'interview qu'il donnera lors du journal de 13 heures de TF1. Le timing de sa divulgation peut interroger. Pourquoi maintenant ?
Pour ne plus cristalliser les critiques
Peut-être pour apaiser le climat de défiance dans lequel baigne l'équipe de France. Entre la retraite internationale d'Antoine Griezmann, le manque de clarté concernant les récentes absences de Kylian Mbappé et un supporterisme qui semble globalement en déclin – malgré un Euro 2024 correct sur le papier (demi-finale) –, Deschamps et les siens ont des cœurs à reconquérir.
En toile de fond des critiques sur le jeu des Bleus, que d'aucuns qualifient de minimaliste voire rébarbatif, il y a la lassitude que suscite le mandat, aussi long que certes glorieux, de l'ancien milieu de terrain de 56 ans, nommé sélectionneur en 2012. Admettre que, lui aussi, pense qu'il est bientôt temps de passer la main, peut être interprété comme une façon de la tendre au public.
Pour que le sujet s'essouffle à temps
La prise de parole de Didier Deschamps va relancer le feuilleton de l'identité de son successeur. L'hypothèse de troquer un D.D. pour un Z.Z. sera sur bien des lèvres, ce mercredi. A quelques jours d'un match, cela en aurait rendu l'enjeu secondaire, ou presque. Là, il se passera deux mois et demi avant que la France – pas encore assurée de participer au prochain Mondial – ne soit en piste, pour un double affrontement contre la Croatie (20 et 23 mars).
Le débat ne sera plus autant à l'ordre du jour, au début du printemps. Il le reviendra lors des dernières encablures de l'aventure de Deschamps sur le banc de la sélection, si le nom de celui à qui il passera le flambeau n'est pas connu d'ici-là. Mais l'homme qui sera, alors, encore aux commandes se sera au moins évité des questions redondantes, sur une éventuelle prolongation de son bail maous.
Pour se forcer la main ?
Reste l'hypothèse d'une manœuvre plus ou moins consciente de Didier Deschamps. Son choix lui paraît sans doute limpide, en ce début d'année 2025. Qu'en sera-t-il, par exemple, à l'issue d'une Coupe du monde excellente… mais inaboutie. Si les Bleus refont le coup de 2022, et d'une finale perdue, la frustration d'être passé si proche et le sentiment d'avoir encore en lui de quoi mener une ultime bataille pourraient gagner D.D., et le pousser à replonger.
En médiatisant sa volonté d'arrêter en 2026, au terme de son contrat, l'emblématique sélectionneur des Bleus – sacré à l'échelle planétaire en 2018 après l'avoir été en tant que joueur en 1998 – se donne peut-être l'impression de graver dans le marbre la date de fin du voyage. Puisse-t-elle être le 19 juillet et flanquée d'un bonheur absolu.
Pour ne plus cristalliser les critiques
Peut-être pour apaiser le climat de défiance dans lequel baigne l'équipe de France. Entre la retraite internationale d'Antoine Griezmann, le manque de clarté concernant les récentes absences de Kylian Mbappé et un supporterisme qui semble globalement en déclin – malgré un Euro 2024 correct sur le papier (demi-finale) –, Deschamps et les siens ont des cœurs à reconquérir.
En toile de fond des critiques sur le jeu des Bleus, que d'aucuns qualifient de minimaliste voire rébarbatif, il y a la lassitude que suscite le mandat, aussi long que certes glorieux, de l'ancien milieu de terrain de 56 ans, nommé sélectionneur en 2012. Admettre que, lui aussi, pense qu'il est bientôt temps de passer la main, peut être interprété comme une façon de la tendre au public.
Pour que le sujet s'essouffle à temps
La prise de parole de Didier Deschamps va relancer le feuilleton de l'identité de son successeur. L'hypothèse de troquer un D.D. pour un Z.Z. sera sur bien des lèvres, ce mercredi. A quelques jours d'un match, cela en aurait rendu l'enjeu secondaire, ou presque. Là, il se passera deux mois et demi avant que la France – pas encore assurée de participer au prochain Mondial – ne soit en piste, pour un double affrontement contre la Croatie (20 et 23 mars).
Le débat ne sera plus autant à l'ordre du jour, au début du printemps. Il le reviendra lors des dernières encablures de l'aventure de Deschamps sur le banc de la sélection, si le nom de celui à qui il passera le flambeau n'est pas connu d'ici-là. Mais l'homme qui sera, alors, encore aux commandes se sera au moins évité des questions redondantes, sur une éventuelle prolongation de son bail maous.
Pour se forcer la main ?
Reste l'hypothèse d'une manœuvre plus ou moins consciente de Didier Deschamps. Son choix lui paraît sans doute limpide, en ce début d'année 2025. Qu'en sera-t-il, par exemple, à l'issue d'une Coupe du monde excellente… mais inaboutie. Si les Bleus refont le coup de 2022, et d'une finale perdue, la frustration d'être passé si proche et le sentiment d'avoir encore en lui de quoi mener une ultime bataille pourraient gagner D.D., et le pousser à replonger.
En médiatisant sa volonté d'arrêter en 2026, au terme de son contrat, l'emblématique sélectionneur des Bleus – sacré à l'échelle planétaire en 2018 après l'avoir été en tant que joueur en 1998 – se donne peut-être l'impression de graver dans le marbre la date de fin du voyage. Puisse-t-elle être le 19 juillet et flanquée d'un bonheur absolu.