Les travailleurs de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) sont
très remontés contre le Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad) et le directeur de la
société des Terminaux vraquiers du Sénégal (Tvs). En sitin hier devant la Chambre consulaire de
Dakar, ils ont dénoncé, brassards rouges au poignet, au bras ou au niveau du cou, le refus de la
Tvs de faire peser ses marchandises au niveau du Pad, par la Cciad, alors que cette mission lui est
dévolue.
Selon Abdoul Aziz Sabaly, le retrait de cette prérogative au profit de la Tvs va entrainer un renvoi
d’une centaine d’employés du Cciad. «Les recettes issues des produits transportés par Tvs
représentent 45% de celles de la Cciad», a fait savoir ce membre du Collège des délégués du
personnel de la Cciad. Alors que, rappelle til, la Cciad dispose depuis 1949, de stations de
pompage dans l’enceinte du Pad qui sont en cours de renouvellement avec plusieurs dizaines de
millions d’investissement.
Pour les représentants des travailleurs de la Cciad, «le refus de la Tvs de faire peser ses produits sur les ponts bascules de la Cciad comme elle l’a toujours fait est une violation grave des textes
réglementaires, notamment le décret 201447 du 20 janvier 2014 portant organisation et
fonctionnement des Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal, mais
également une atteinte à la neutralité du pesage. Et si des menaces de boycott des ponts bascules
de la Cciad avaient été formulées par Tvs, elles ont été exécutées en début de semaine, au grand
dam des travailleurs de la Cciad». «Nous avons assisté à l’exécution des menaces de boycott
desdits ponts. Les autorités de la Cciad ont tenté vainement de saisir le Port et la Douane. Cette
indifférence constitue une violation flagrante des dispositifs réglementaires du pays», s’est désolé
M. Sabaly. A l’en croire, des démarches ont été effectuées auprès des autorités portuaires sans
succès. «Le Dg du Pad, de connivence avec Baidy Agne de Tvs, veut s’accaparer des prérogatives
de la Cciad», accuse le délégué bouleversé par la situation. Des actions plus fortes ne sont pas
exclues pour avoir gain de cause.
Quotidien
très remontés contre le Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad) et le directeur de la
société des Terminaux vraquiers du Sénégal (Tvs). En sitin hier devant la Chambre consulaire de
Dakar, ils ont dénoncé, brassards rouges au poignet, au bras ou au niveau du cou, le refus de la
Tvs de faire peser ses marchandises au niveau du Pad, par la Cciad, alors que cette mission lui est
dévolue.
Selon Abdoul Aziz Sabaly, le retrait de cette prérogative au profit de la Tvs va entrainer un renvoi
d’une centaine d’employés du Cciad. «Les recettes issues des produits transportés par Tvs
représentent 45% de celles de la Cciad», a fait savoir ce membre du Collège des délégués du
personnel de la Cciad. Alors que, rappelle til, la Cciad dispose depuis 1949, de stations de
pompage dans l’enceinte du Pad qui sont en cours de renouvellement avec plusieurs dizaines de
millions d’investissement.
Pour les représentants des travailleurs de la Cciad, «le refus de la Tvs de faire peser ses produits sur les ponts bascules de la Cciad comme elle l’a toujours fait est une violation grave des textes
réglementaires, notamment le décret 201447 du 20 janvier 2014 portant organisation et
fonctionnement des Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal, mais
également une atteinte à la neutralité du pesage. Et si des menaces de boycott des ponts bascules
de la Cciad avaient été formulées par Tvs, elles ont été exécutées en début de semaine, au grand
dam des travailleurs de la Cciad». «Nous avons assisté à l’exécution des menaces de boycott
desdits ponts. Les autorités de la Cciad ont tenté vainement de saisir le Port et la Douane. Cette
indifférence constitue une violation flagrante des dispositifs réglementaires du pays», s’est désolé
M. Sabaly. A l’en croire, des démarches ont été effectuées auprès des autorités portuaires sans
succès. «Le Dg du Pad, de connivence avec Baidy Agne de Tvs, veut s’accaparer des prérogatives
de la Cciad», accuse le délégué bouleversé par la situation. Des actions plus fortes ne sont pas
exclues pour avoir gain de cause.
Quotidien