Les noms d'Emmanuelle Wargon et Brune Poirson - secrétaires d'État à la Transition écologique -, ainsi que celui de Ségolène Royal, avaient été évoqués dans la presse pour remplacer François de Rugy, après sa démission. Finalement, c'est Élisabeth Borne, la ministre des Transports, qui a été nommée mardi 16 juillet au soir ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé l'Élysée dans un communiqué.
Elle conservera également le portefeuille des Transports, sans pour autant prendre le titre de ministre d'État de son prédécesseur, a précisé l'Élysée. "La confiance que m'accordent le président de la République et le Premier ministre est un immense honneur", a réagi sur Twitter Élisabeth Borne.
Fragilisé par les révélations de Mediapart sur son train de vie à la présidence de l'Assemblée nationale, puis de ministre d'Etat, M. de Rugy a démissionné mardi après-midi du gouvernement, affirmant dans un post Facebook être "trop attaché à l’écologie" pour "accepter que notre action écologique soit affaiblie par des mises en cause personnelles incessantes". Le président de la République, Emmanuel Macron, a indiqué avoir accepté le retrait du numéro 2 du gouvernement, soulignant qu'il s'agissait "d'une décision personnelle" de son ministre "pour qu'il puisse se défendre pleinement et librement".
Sa nomination, "une évidence"
La nomination d'Élisabeth Borne, dont le portefeuille était déjà placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, "est une évidence", a commenté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l'Écologie en 2014, Mme Borne est aussi "une femme de terrain", après avoir été préfète de la région Poitou-Charentes et préfète de la Vienne, fait valoir une source gouvernementale auprès de l'Agence France Presse (AFP). "Elle connaît très bien ses secrétaires d'État" et "est opérationnelle tout de suite pour défendre la loi énergie-climat" actuellement au Sénat, souligne cette même source.
Dans une carrière essentiellement consacrée au service public, notamment dans les cabinets socialistes dans les années 1990, chez Lionel Jospin à l'Éducation ou Jack Lang à la Culture, Mme Borne a aussi fait un passage dans le privé, en charge des concessions du groupe Vinci en 2007.
Directrice de 2015 et 2017 de la RATP, Mme Borne n'incarne pas spécialement les sujets écologiques. Mais "quand on parle de réchauffement climatique, la clé est dans les transports", souligne un conseiller de l'exécutif à l'AFP. Au ministère des Transports, Mme Borne a notamment oeuvré à la réforme de la SNCF avant d'élaborer la loi d'orientation des mobilités (LOM), qui doit revenir en nouvelle lecture à la rentrée à l'Assemblée et au Sénat.
Cette ingénieure de 58 ans, sortie de l'École Polytechnique en 1981, haute fonctionnaire marquée à gauche, est déjà la troisième à prendre en charge le maroquin de l'environnement sous le quinquennat d'Emmanuel Macron, après les mandats écourtés de Nicolas Hulot et de François de Rugy.
Elle conservera également le portefeuille des Transports, sans pour autant prendre le titre de ministre d'État de son prédécesseur, a précisé l'Élysée. "La confiance que m'accordent le président de la République et le Premier ministre est un immense honneur", a réagi sur Twitter Élisabeth Borne.
Fragilisé par les révélations de Mediapart sur son train de vie à la présidence de l'Assemblée nationale, puis de ministre d'Etat, M. de Rugy a démissionné mardi après-midi du gouvernement, affirmant dans un post Facebook être "trop attaché à l’écologie" pour "accepter que notre action écologique soit affaiblie par des mises en cause personnelles incessantes". Le président de la République, Emmanuel Macron, a indiqué avoir accepté le retrait du numéro 2 du gouvernement, soulignant qu'il s'agissait "d'une décision personnelle" de son ministre "pour qu'il puisse se défendre pleinement et librement".
Sa nomination, "une évidence"
La nomination d'Élisabeth Borne, dont le portefeuille était déjà placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, "est une évidence", a commenté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l'Écologie en 2014, Mme Borne est aussi "une femme de terrain", après avoir été préfète de la région Poitou-Charentes et préfète de la Vienne, fait valoir une source gouvernementale auprès de l'Agence France Presse (AFP). "Elle connaît très bien ses secrétaires d'État" et "est opérationnelle tout de suite pour défendre la loi énergie-climat" actuellement au Sénat, souligne cette même source.
Dans une carrière essentiellement consacrée au service public, notamment dans les cabinets socialistes dans les années 1990, chez Lionel Jospin à l'Éducation ou Jack Lang à la Culture, Mme Borne a aussi fait un passage dans le privé, en charge des concessions du groupe Vinci en 2007.
Directrice de 2015 et 2017 de la RATP, Mme Borne n'incarne pas spécialement les sujets écologiques. Mais "quand on parle de réchauffement climatique, la clé est dans les transports", souligne un conseiller de l'exécutif à l'AFP. Au ministère des Transports, Mme Borne a notamment oeuvré à la réforme de la SNCF avant d'élaborer la loi d'orientation des mobilités (LOM), qui doit revenir en nouvelle lecture à la rentrée à l'Assemblée et au Sénat.
Cette ingénieure de 58 ans, sortie de l'École Polytechnique en 1981, haute fonctionnaire marquée à gauche, est déjà la troisième à prendre en charge le maroquin de l'environnement sous le quinquennat d'Emmanuel Macron, après les mandats écourtés de Nicolas Hulot et de François de Rugy.