Dès le début de sa prise de parole, la star argentine n’a pas pu retenir ses larmes. Lionel Messi a fait des adieux à son club de toujours, trop en difficulté pour pouvoir le garder, dimanche 8 août, à Barcelone.
« Je n’avais jamais imaginé mes adieux, car la vérité est que je n’y pensais pas. J’aurais aimé le faire avec du monde, sur le terrain », a-t-il confié, regrettant de quitter le club « sans avoir vu les fans depuis un an et demi », en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Il s’est montré « reconnaissant », son départ représentant « l’un des moments les plus difficiles » de sa carrière.
La conférence de presse de l’attaquant de 34 ans s’est tenue à midi au Camp Nou, le stade où il a bâti sa légende pendant près de vingt ans. Sa prise de parole était très attendue sur la planète football, où l’annonce de son départ, jeudi soir, alors que sa prolongation semblait en très bonne voie, a provoqué un véritable séisme et relancé le marché des transferts, jusque-là peu animé.
Annoncé au Paris-Saint-Germain par de nombreux médias, le sextuple Ballon d’or a déclaré que poursuivre sa carrière à Paris était une « possibilité », mais qu’il n’a « rien signé avec personne ». « Quand le communiqué [du départ] a été publié, j’ai reçu beaucoup d’appels de clubs intéressés (…). Pour l’instant, rien n’est clos mais, oui, nous sommes en discussion », a ajouté le joueur.
Agitations à Paris
Tous les chemins semblent, en effet, mener au Parc des Princes pour Lionel Messi, arrivé à 13 ans à Barcelone, où il est devenu l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Le Parisien annonçait, vendredi, un possible accord entre le club parisien et l’Argentin dès dimanche. L’Equipe a, pour sa part, évoqué un « contrat record » de trois années, « assorties d’un salaire net annuel de 40 millions d’euros ». Messi pourrait signer pour deux saisons, plus une en option.
Mettre la main sur Messi serait un énorme coup pour le PSG, propriété des Qatariens, qui n’ont, pour l’instant, pas réussi à emmener le club parisien au sommet de la Ligue des champions, malgré toutes les superstars achetées depuis leur arrivée.
Dans le vestiaire parisien, Messi arriverait, lui, en terrain connu, aux côtés de son ancien compère barcelonais Neymar, avec qui il vient de partager ses vacances à Ibiza et qui n’a jamais caché son désir de rejouer avec « Leo », ou d’Angel Di Maria. Il connaît bien aussi l’entraîneur Mauricio Pochettino, Argentin comme lui.
Du côté du PSG, l’entraîneur Mauricio Pochettino n’avait pas levé le mystère, samedi soir, alors que le club parisien l’emportait contre Troyes. « Il va se passer ce qu’il va se passer ces prochains jours. N’importe quel entraîneur veut avoir les meilleurs joueurs du monde sous ses ordres », avait-il lâché. Le PSG semblait avoir la tête ailleurs : le président, Nasser Al-Khelaïfi, et le directeur sportif, Leonardo, n’ont pas effectué le déplacement dans l’Aube.
L’aréopage du club planchait toujours sur l’arrivée du footballeur le mieux payé de la planète, auquel il a proposé un salaire autour de 40 millions d’euros net par an, selon le quotidien L’Equipe.
Le Barça abasourdi
Pour le Barça, avec lequel il a remporté 35 trophées, dont quatre Ligues des champions, et par extension pour le championnat espagnol, le départ de l’Argentin est un coup très dur. Redevenu président du club en promettant qu’il conserverait « la Pulga » (la Puce), Joan Laporta a expliqué, vendredi, ne pas avoir pu prolonger sa star en raison de la situation financière désastreuse du club et des règles de plafond salarial de la Liga, alors qu’un accord avait été, pourtant, trouvé.
« Nous n’avons pas voulu mettre plus en péril l’institution », a déclaré Laporta, en assurant avoir « fait ce qui était le mieux pour les intérêts » du club, qui va accuser une perte abyssale de 487 millions d’euros la saison dernière. « Plus rien ne sera pareil », a regretté, de son côté, le défenseur du Barça, Gerard Piqué, dans ses adieux à Messi.
« Ni le Camp Nou, ni la ville de Barcelone, ni nous-mêmes. Après plus de vingt ans au sein du club, tu ne porteras plus le maillot du Barça. La réalité est cruelle, parfois. »
« Je n’avais jamais imaginé mes adieux, car la vérité est que je n’y pensais pas. J’aurais aimé le faire avec du monde, sur le terrain », a-t-il confié, regrettant de quitter le club « sans avoir vu les fans depuis un an et demi », en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Il s’est montré « reconnaissant », son départ représentant « l’un des moments les plus difficiles » de sa carrière.
La conférence de presse de l’attaquant de 34 ans s’est tenue à midi au Camp Nou, le stade où il a bâti sa légende pendant près de vingt ans. Sa prise de parole était très attendue sur la planète football, où l’annonce de son départ, jeudi soir, alors que sa prolongation semblait en très bonne voie, a provoqué un véritable séisme et relancé le marché des transferts, jusque-là peu animé.
Annoncé au Paris-Saint-Germain par de nombreux médias, le sextuple Ballon d’or a déclaré que poursuivre sa carrière à Paris était une « possibilité », mais qu’il n’a « rien signé avec personne ». « Quand le communiqué [du départ] a été publié, j’ai reçu beaucoup d’appels de clubs intéressés (…). Pour l’instant, rien n’est clos mais, oui, nous sommes en discussion », a ajouté le joueur.
Agitations à Paris
Tous les chemins semblent, en effet, mener au Parc des Princes pour Lionel Messi, arrivé à 13 ans à Barcelone, où il est devenu l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Le Parisien annonçait, vendredi, un possible accord entre le club parisien et l’Argentin dès dimanche. L’Equipe a, pour sa part, évoqué un « contrat record » de trois années, « assorties d’un salaire net annuel de 40 millions d’euros ». Messi pourrait signer pour deux saisons, plus une en option.
Mettre la main sur Messi serait un énorme coup pour le PSG, propriété des Qatariens, qui n’ont, pour l’instant, pas réussi à emmener le club parisien au sommet de la Ligue des champions, malgré toutes les superstars achetées depuis leur arrivée.
Dans le vestiaire parisien, Messi arriverait, lui, en terrain connu, aux côtés de son ancien compère barcelonais Neymar, avec qui il vient de partager ses vacances à Ibiza et qui n’a jamais caché son désir de rejouer avec « Leo », ou d’Angel Di Maria. Il connaît bien aussi l’entraîneur Mauricio Pochettino, Argentin comme lui.
Du côté du PSG, l’entraîneur Mauricio Pochettino n’avait pas levé le mystère, samedi soir, alors que le club parisien l’emportait contre Troyes. « Il va se passer ce qu’il va se passer ces prochains jours. N’importe quel entraîneur veut avoir les meilleurs joueurs du monde sous ses ordres », avait-il lâché. Le PSG semblait avoir la tête ailleurs : le président, Nasser Al-Khelaïfi, et le directeur sportif, Leonardo, n’ont pas effectué le déplacement dans l’Aube.
L’aréopage du club planchait toujours sur l’arrivée du footballeur le mieux payé de la planète, auquel il a proposé un salaire autour de 40 millions d’euros net par an, selon le quotidien L’Equipe.
Le Barça abasourdi
Pour le Barça, avec lequel il a remporté 35 trophées, dont quatre Ligues des champions, et par extension pour le championnat espagnol, le départ de l’Argentin est un coup très dur. Redevenu président du club en promettant qu’il conserverait « la Pulga » (la Puce), Joan Laporta a expliqué, vendredi, ne pas avoir pu prolonger sa star en raison de la situation financière désastreuse du club et des règles de plafond salarial de la Liga, alors qu’un accord avait été, pourtant, trouvé.
« Nous n’avons pas voulu mettre plus en péril l’institution », a déclaré Laporta, en assurant avoir « fait ce qui était le mieux pour les intérêts » du club, qui va accuser une perte abyssale de 487 millions d’euros la saison dernière. « Plus rien ne sera pareil », a regretté, de son côté, le défenseur du Barça, Gerard Piqué, dans ses adieux à Messi.
« Ni le Camp Nou, ni la ville de Barcelone, ni nous-mêmes. Après plus de vingt ans au sein du club, tu ne porteras plus le maillot du Barça. La réalité est cruelle, parfois. »