
Dans un pays sans budget pour l’année 2025 et englué dans une crise des finances publiques, le Premier ministre va devoir résoudre une équation complexe lors de son grand oral devant les députés, demain mardi 14 janvier : François Bayrou va devoir convaincre une partie de la gauche de lui laisser sa chance et, dans le même temps, persuader son socle commun composé du bloc présidentiel et de la droite de continuer à lui assurer son soutien.
Son gouvernement a, en effet, ouvert des discussions avec les socialistes, les écologistes et les communistes pour parvenir à un accord de non-censure lors de l'examen d'une motion de censure que les Insoumis ont l'intention de déposer pour la fin de la semaine, ces derniers ayant d'emblée affirmé leur souhait de voir tomber le nouvel exécutif.
Les négociations portent notamment sur la réforme des retraites : comme prix de leur non-censure, les trois partis de gauche demandent, entre autre, au Premier ministre une suspension de l'application de la mesure portant sur le report de l'âge de départ à 64 ans, le temps de sa renégociation. Mais de son côté, la droite prévient, elle, qu'elle ne souhaite « ni suspension, ni abrogation» de la réforme.
Les échanges vont se poursuivre jusqu'à la dernière minute. Ce lundi 13 janvier, François Bayrou doit recevoir en fin de journée la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher.
Rfi
Son gouvernement a, en effet, ouvert des discussions avec les socialistes, les écologistes et les communistes pour parvenir à un accord de non-censure lors de l'examen d'une motion de censure que les Insoumis ont l'intention de déposer pour la fin de la semaine, ces derniers ayant d'emblée affirmé leur souhait de voir tomber le nouvel exécutif.
Les négociations portent notamment sur la réforme des retraites : comme prix de leur non-censure, les trois partis de gauche demandent, entre autre, au Premier ministre une suspension de l'application de la mesure portant sur le report de l'âge de départ à 64 ans, le temps de sa renégociation. Mais de son côté, la droite prévient, elle, qu'elle ne souhaite « ni suspension, ni abrogation» de la réforme.
Les échanges vont se poursuivre jusqu'à la dernière minute. Ce lundi 13 janvier, François Bayrou doit recevoir en fin de journée la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher.
Rfi