Créé par le Président Macky Sall pour accompagner l’inflation des initiatives dans le domaine de la création audiovisuelle et cinématographique, le FOPICA - il s’agit d’un dossier qui était géré par Germain Colly et le ministre de la Culture, Alune Sow- aurait malheureusement fait l’objet d’une gestion catastrophique ; particulièrement en 2023, année durant laquelle le budget mis en place à cet effet aurait fait l’objet d’une répartition calamiteuse, marquée par une violation totale des règles de procédure requises en la matière.
En effet, aucun des financements consentis n’aurait fait l’objet d’un appel d’offre ; tout se serait effectué sous la forme de conventions de gré à gré. Ce qui veut dire qu’à terme, bien des structures en auraient bénéficié de manière indue, tandis que d’autres, remplissant suffisamment les conditions, en auraient été privées.
Si nous nous en fions à nos sources (qui sont d’une crédibilité presque infaillible), beaucoup de maisons de productions évoluant dans les domaines du Cinéma et de l’Audiovisuel auraient, durant l’année 2023, bénéficié de décaissements quasi astronomiques, certains ayant atteint les 50 millions ! Vous n’avez pas la berlue !
Si de telles monstrueuses irrégularités ont été possibles, c’est évidemment parce que la manne gracieusement consentie par le « mécène » Macky avait été confiée à des personnes malhonnêtes et irresponsables, comme ce a été le cas dans moult secteurs d’activités, pendant tout le temps qu’a duré le magistère du leader de « Benno Bokk Yaakaar ».
Ce qui s’est passé dans la gestion de ce fonds est d’autant plus flagrant qu’il existerait quantité de pièces comptables, des preuves à l’appui, disons toute une masse de traces constituée de bons de décaissements, de signatures et autres cachets, apposés par les représentants des différents labels ayant bénéficié de ces financements sans compétition. Ce qui veut dire que, le moment venu, lorsque sonnera l’heure de la grande reddition, les bénéficiaires seront très faciles à accabler ; car nous voyons mal comment ils pourraient organiser une ligne de défense digne de ce nom avec autant de pièces à conviction à leur charge.
A vrai dire, c’est là une preuve supplémentaire que le vent de dilapidation qui a soufflé sur les Finances du Sénégal durant le règne du « Macky » a occasionné des ravages insoupçonnés. A ce jour, il est vrai que beaucoup de citoyens ayant appartenu à l’ancien régime et soupçonnés d’enrichissement illicite sont ciblés par une traque sans merci.
Mais force est de reconnaitre que ce lot de potentiels acteurs du grand Carnage ne représente rien, comparé à la grande communauté de ceux-là dont la lumière accablante du soleil de la Reddition n’a pas encore éclairé et exposé au grand jour la part de responsabilité dans la situation financière calamiteuse dont le nouveau régime a hérité.
Rien ne sera facile cependant dans ce processus d’appréhension des bourreaux de nos finances publiques. Car les concernés, au premier rang desquels le président déchu, ont planifié leur vie d’après chute de manière tellement sophistiquée.
De partout, aujourd’hui, se dressent des obstacles qui sont de nature à ne donner aux nouveaux dirigeants que très peu de marge de manœuvre pour épingler les fautifs à temps et dans les meilleures conditions de température et de pression
Si le président Macky Sall s’est payé une demeure au Maroc c’est parce qu’il savait déjà que ce pays est une planque quasi imprenable, dans la mesure où il n’existe pas de coopération judiciaire entre le royaume chérifien et le Sénégal. Aujourd’hui donc, tant que l’enfant de Ndouloumadji résidera dans ce beau pays du Maghreb, il ne sera pas certainement inquiété ; parce que la Justice de notre pays ne dispose d’aucune stratégie légale pour l’extraire de sa niche douillette pour le faire juger par nos juridictions, notamment à l’aune du motif de haute trahison, qui est régulièrement agitée à son encontre.
Concernant son fils Amadou Sall, il paraitrait qu’il aurait souri de manière narquoise lorsqu’il a appris qu’il était appelé à, comparaitre par la Justice sénégalaise. Sourire d’autant plus narquois qu’il possède la nationalité américaine ; ce qui, du coup, limite la République du Sénégal dans ses possibilités de lui appliquer ses propres procédures pénales.
njaydakarposte@gmail.com
En effet, aucun des financements consentis n’aurait fait l’objet d’un appel d’offre ; tout se serait effectué sous la forme de conventions de gré à gré. Ce qui veut dire qu’à terme, bien des structures en auraient bénéficié de manière indue, tandis que d’autres, remplissant suffisamment les conditions, en auraient été privées.
Si nous nous en fions à nos sources (qui sont d’une crédibilité presque infaillible), beaucoup de maisons de productions évoluant dans les domaines du Cinéma et de l’Audiovisuel auraient, durant l’année 2023, bénéficié de décaissements quasi astronomiques, certains ayant atteint les 50 millions ! Vous n’avez pas la berlue !
Si de telles monstrueuses irrégularités ont été possibles, c’est évidemment parce que la manne gracieusement consentie par le « mécène » Macky avait été confiée à des personnes malhonnêtes et irresponsables, comme ce a été le cas dans moult secteurs d’activités, pendant tout le temps qu’a duré le magistère du leader de « Benno Bokk Yaakaar ».
Ce qui s’est passé dans la gestion de ce fonds est d’autant plus flagrant qu’il existerait quantité de pièces comptables, des preuves à l’appui, disons toute une masse de traces constituée de bons de décaissements, de signatures et autres cachets, apposés par les représentants des différents labels ayant bénéficié de ces financements sans compétition. Ce qui veut dire que, le moment venu, lorsque sonnera l’heure de la grande reddition, les bénéficiaires seront très faciles à accabler ; car nous voyons mal comment ils pourraient organiser une ligne de défense digne de ce nom avec autant de pièces à conviction à leur charge.
A vrai dire, c’est là une preuve supplémentaire que le vent de dilapidation qui a soufflé sur les Finances du Sénégal durant le règne du « Macky » a occasionné des ravages insoupçonnés. A ce jour, il est vrai que beaucoup de citoyens ayant appartenu à l’ancien régime et soupçonnés d’enrichissement illicite sont ciblés par une traque sans merci.
Mais force est de reconnaitre que ce lot de potentiels acteurs du grand Carnage ne représente rien, comparé à la grande communauté de ceux-là dont la lumière accablante du soleil de la Reddition n’a pas encore éclairé et exposé au grand jour la part de responsabilité dans la situation financière calamiteuse dont le nouveau régime a hérité.
Rien ne sera facile cependant dans ce processus d’appréhension des bourreaux de nos finances publiques. Car les concernés, au premier rang desquels le président déchu, ont planifié leur vie d’après chute de manière tellement sophistiquée.
De partout, aujourd’hui, se dressent des obstacles qui sont de nature à ne donner aux nouveaux dirigeants que très peu de marge de manœuvre pour épingler les fautifs à temps et dans les meilleures conditions de température et de pression
Si le président Macky Sall s’est payé une demeure au Maroc c’est parce qu’il savait déjà que ce pays est une planque quasi imprenable, dans la mesure où il n’existe pas de coopération judiciaire entre le royaume chérifien et le Sénégal. Aujourd’hui donc, tant que l’enfant de Ndouloumadji résidera dans ce beau pays du Maghreb, il ne sera pas certainement inquiété ; parce que la Justice de notre pays ne dispose d’aucune stratégie légale pour l’extraire de sa niche douillette pour le faire juger par nos juridictions, notamment à l’aune du motif de haute trahison, qui est régulièrement agitée à son encontre.
Concernant son fils Amadou Sall, il paraitrait qu’il aurait souri de manière narquoise lorsqu’il a appris qu’il était appelé à, comparaitre par la Justice sénégalaise. Sourire d’autant plus narquois qu’il possède la nationalité américaine ; ce qui, du coup, limite la République du Sénégal dans ses possibilités de lui appliquer ses propres procédures pénales.
njaydakarposte@gmail.com