![[IMAGES] Les talibans crient victoire dans le palais présidentiel à Kaboul [IMAGES] Les talibans crient victoire dans le palais présidentiel à Kaboul](https://www.dakarposte.com/photo/art/default/58316098-43034151.jpg?v=1629071148)
«Notre pays a été libéré et les moudjahidine sont victorieux en Afghanistan», a déclaré du palais un insurgé à la chaîne de télévision Al Jazeera. Les combattants se sont emparés du bâtiment après la fuite à l’étranger du président Ashraf Ghani, qui a reconnu que les talibans avaient «gagné».
«Des unités militaires de l’Émirat islamique d’Afghanistan sont entrées dans la ville de Kaboul pour y assurer la sécurité», a de son côté annoncé dimanche soir sur Twitter un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.
En dix jours, le mouvement islamiste radical, qui avait déclenché une offensive en mai à la faveur du début du retrait des troupes étrangères, notamment américaines, a pris le contrôle de quasiment tout l’Afghanistan.
Et ce vingt ans après en avoir été chassé par une coalition menée par les États-Unis en raison de son refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.
La débâcle est totale pour les forces de sécurité afghanes, pourtant financées pendant 20 ans à coups de centaines de milliards de dollars par les États-Unis.
Le départ du président Ghani avait été une des principales exigences des talibans pendant les mois de négociations avec le gouvernement, mais celui-ci s’était accroché au pouvoir.
Un porte-parole des insurgés, Suhail Shaheen, a déclaré à la BBC qu’ils escomptaient un transfert pacifique du pouvoir «dans les prochains jours».
Plus tôt dans la journée, le président Ashraf Ghani fuyait le pays, et expliquait les raisons de son départ.
«Les talibans ont gagné», a dit M. Ghani sur Facebook, assurant avoir quitté son pays pour lui éviter un «bain de sang», car «d'innombrables patriotes auraient été tués» et la capitale «aurait été détruite» s'il était resté.
LE CHEF DE L’ONU APPELLE LES TALIBANS À «LA PLUS GRANDE RETENUE»
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé dimanche les talibans et toutes les autres parties afghanes «à la plus grande retenue», quelques heures après l’entrée à Kaboul des combattants du mouvement fondamentaliste.
«Le secrétaire général est particulièrement préoccupé par l’avenir des femmes et des filles, dont les droits durement acquis doivent être protégés», a également dit l’ONU dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir lundi pour débattre de la situation en Afghanistan, a précisé l’ONU. Cette réunion, au cours de laquelle Antonio Guterres fera un rapport, se tiendra à 10 h, heure de New York.
Le chef de l’ONU a souligné dimanche les besoins humanitaires du pays et a appelé toutes les parties à faire en sorte que «les travailleurs humanitaires aient un accès sans entrave pour fournir dans les temps une assistance qui est cruciale pour sauver des vies».
Il a ajouté que les Nations unies restaient «déterminées à contribuer à un règlement pacifique du conflit».
Le président afghan Ashraf Ghani a reconnu dimanche soir que les talibans avaient «gagné» quelques heures après avoir fui son pays pour, a-t-il dit, «éviter un bain de sang».
Les talibans ont reconquis l’Afghanistan, prenant en l’espace d’une dizaine de jours les principales villes du pays, et entrant dimanche dans Kaboul à la faveur du retrait des troupes américaines décidé par le président Joe Biden.
«Des unités militaires de l’Émirat islamique d’Afghanistan sont entrées dans la ville de Kaboul pour y assurer la sécurité», a de son côté annoncé dimanche soir sur Twitter un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.
En dix jours, le mouvement islamiste radical, qui avait déclenché une offensive en mai à la faveur du début du retrait des troupes étrangères, notamment américaines, a pris le contrôle de quasiment tout l’Afghanistan.
Et ce vingt ans après en avoir été chassé par une coalition menée par les États-Unis en raison de son refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.
La débâcle est totale pour les forces de sécurité afghanes, pourtant financées pendant 20 ans à coups de centaines de milliards de dollars par les États-Unis.
Le départ du président Ghani avait été une des principales exigences des talibans pendant les mois de négociations avec le gouvernement, mais celui-ci s’était accroché au pouvoir.
Un porte-parole des insurgés, Suhail Shaheen, a déclaré à la BBC qu’ils escomptaient un transfert pacifique du pouvoir «dans les prochains jours».
Plus tôt dans la journée, le président Ashraf Ghani fuyait le pays, et expliquait les raisons de son départ.
«Les talibans ont gagné», a dit M. Ghani sur Facebook, assurant avoir quitté son pays pour lui éviter un «bain de sang», car «d'innombrables patriotes auraient été tués» et la capitale «aurait été détruite» s'il était resté.
LE CHEF DE L’ONU APPELLE LES TALIBANS À «LA PLUS GRANDE RETENUE»
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé dimanche les talibans et toutes les autres parties afghanes «à la plus grande retenue», quelques heures après l’entrée à Kaboul des combattants du mouvement fondamentaliste.
«Le secrétaire général est particulièrement préoccupé par l’avenir des femmes et des filles, dont les droits durement acquis doivent être protégés», a également dit l’ONU dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir lundi pour débattre de la situation en Afghanistan, a précisé l’ONU. Cette réunion, au cours de laquelle Antonio Guterres fera un rapport, se tiendra à 10 h, heure de New York.
Le chef de l’ONU a souligné dimanche les besoins humanitaires du pays et a appelé toutes les parties à faire en sorte que «les travailleurs humanitaires aient un accès sans entrave pour fournir dans les temps une assistance qui est cruciale pour sauver des vies».
Il a ajouté que les Nations unies restaient «déterminées à contribuer à un règlement pacifique du conflit».
Le président afghan Ashraf Ghani a reconnu dimanche soir que les talibans avaient «gagné» quelques heures après avoir fui son pays pour, a-t-il dit, «éviter un bain de sang».
Les talibans ont reconquis l’Afghanistan, prenant en l’espace d’une dizaine de jours les principales villes du pays, et entrant dimanche dans Kaboul à la faveur du retrait des troupes américaines décidé par le président Joe Biden.