La guerre entre Israël et l'Iran entre dans sa deuxième semaine. Le conflit s'intensifie, dans un échange mutuel d'attaques de missiles et de drones.
En Iran, tôt vendredi, des frappes aériennes israéliennes ont visé la ville de Rasht, située dans le nord du pays.
Dans l'ouest du pays, l'armée israélienne, dit avoir mené des frappes aériennes vendredi contre les régions de Kermanshah et de Tabriz. Au total, 25 avions de combat ont frappé ce qu'Israël a identifié comme des "éléments d'infrastructure de stockage et de lancement de missiles".
Selon l’armée israélienne, depuis le début du conflit, deux tiers des lanceurs de missiles iraniens ont été détruits.
Selon Israël, deux tiers des lanceurs de missiles iraniens ont été détruits depuis le début du conflit.
En représailles aux attaques israéliennes, Téhéran a lancé des missiles sur la portuaire d'Haïfa, dans le nord d'Israël, vendredi. Dix-sept personnes ont été blessées lors du bombardement, selon le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge. Trois des victimes sont dans un état grave.
Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, l'un des missiles tirés lors de cette salve "a frappé près d’une mosquée". Sarit Golan-Steinberg, adjointe au maire de Haïfa, a indiqué au New York Times que plusieurs bâtiments situés à proximité du principal port de la ville ont été endommagés.
La veille, Téhéran a fait usage d'un missile à têtes multiples, ce qui constitue un nouveau défi pour le dôme de fer israélien. La frappe a touché un hôpital dans le sud d'Israël ainsi que des habitations à Tel Aviv, faisant 240 blessés.
L’ Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a par ailleurs confirmé que le réacteur à eau lourde d’Arak, notamment "son unité de distillation", avait été endommagé lors d’une frappe.
L'AIEA a indiqué qu'elle disposait d'informations selon lesquelles le réacteur touché était en cours de construction et non opérationnel, et qu'il ne contenait donc pas de matières nucléaires.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, doit s'adresser au Conseil de sécurité des Nations unies dans la journée de vendredi pour faire le point sur la situation des sites nucléaires iraniens.
Washington temporise, Paris mène l'offensive diplomatique
Face à l'escalade du conflit, plusieurs pays ont décidé de fermer leur ambassade à Téhéran.
À Washington, la Maison Blanche a indiqué que Donald Trump se donnait deux semaines pour décider d'une éventuelle participation aux opérations israéliennes. Le président américain a précisé vouloir laisser une chance à la voie diplomatique.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que les diplomates européens feraient une "offre de négociation globale, diplomatique et technique" à l'Iran à Genève vendredi, en tant que réponse clé à la "menace" représentée par le programme nucléaire iranien.
"Personne ne peut sérieusement croire que cette menace peut être contrée par les seules opérations actuelles [d'Israël]". Parce qu'il y a des usines qui sont très protégées et parce qu'aujourd'hui, personne ne sait exactement où l'uranium est enrichi à 60 %. Nous devons donc reprendre le contrôle du programme (nucléaire iranien) par l'expertise technique et la négociation", a-t-il déclaré.
Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se concertera avec ses homologues britannique et allemand - connus collectivement sous le nom de pays E3 - à Genève avant de rencontrer le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi.
En Iran, tôt vendredi, des frappes aériennes israéliennes ont visé la ville de Rasht, située dans le nord du pays.
Dans l'ouest du pays, l'armée israélienne, dit avoir mené des frappes aériennes vendredi contre les régions de Kermanshah et de Tabriz. Au total, 25 avions de combat ont frappé ce qu'Israël a identifié comme des "éléments d'infrastructure de stockage et de lancement de missiles".
Selon l’armée israélienne, depuis le début du conflit, deux tiers des lanceurs de missiles iraniens ont été détruits.
Selon Israël, deux tiers des lanceurs de missiles iraniens ont été détruits depuis le début du conflit.
En représailles aux attaques israéliennes, Téhéran a lancé des missiles sur la portuaire d'Haïfa, dans le nord d'Israël, vendredi. Dix-sept personnes ont été blessées lors du bombardement, selon le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge. Trois des victimes sont dans un état grave.
Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, l'un des missiles tirés lors de cette salve "a frappé près d’une mosquée". Sarit Golan-Steinberg, adjointe au maire de Haïfa, a indiqué au New York Times que plusieurs bâtiments situés à proximité du principal port de la ville ont été endommagés.
La veille, Téhéran a fait usage d'un missile à têtes multiples, ce qui constitue un nouveau défi pour le dôme de fer israélien. La frappe a touché un hôpital dans le sud d'Israël ainsi que des habitations à Tel Aviv, faisant 240 blessés.
L’ Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a par ailleurs confirmé que le réacteur à eau lourde d’Arak, notamment "son unité de distillation", avait été endommagé lors d’une frappe.
L'AIEA a indiqué qu'elle disposait d'informations selon lesquelles le réacteur touché était en cours de construction et non opérationnel, et qu'il ne contenait donc pas de matières nucléaires.
Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, doit s'adresser au Conseil de sécurité des Nations unies dans la journée de vendredi pour faire le point sur la situation des sites nucléaires iraniens.
Washington temporise, Paris mène l'offensive diplomatique
Face à l'escalade du conflit, plusieurs pays ont décidé de fermer leur ambassade à Téhéran.
À Washington, la Maison Blanche a indiqué que Donald Trump se donnait deux semaines pour décider d'une éventuelle participation aux opérations israéliennes. Le président américain a précisé vouloir laisser une chance à la voie diplomatique.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que les diplomates européens feraient une "offre de négociation globale, diplomatique et technique" à l'Iran à Genève vendredi, en tant que réponse clé à la "menace" représentée par le programme nucléaire iranien.
"Personne ne peut sérieusement croire que cette menace peut être contrée par les seules opérations actuelles [d'Israël]". Parce qu'il y a des usines qui sont très protégées et parce qu'aujourd'hui, personne ne sait exactement où l'uranium est enrichi à 60 %. Nous devons donc reprendre le contrôle du programme (nucléaire iranien) par l'expertise technique et la négociation", a-t-il déclaré.
Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se concertera avec ses homologues britannique et allemand - connus collectivement sous le nom de pays E3 - à Genève avant de rencontrer le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi.