
Dans la nuit du 5 au 6 juillet, le bureau du Premier ministre israélien a apporté une réponse cinglante : les modifications demandées par le Hamas sont tout simplement inacceptables, souligne un communiqué. Israël donne cependant le feu vert à la reprise de négociations sur la proposition qatarienne.
Le cabinet de sécurité a examiné la réponse du Hamas, la nuit dernière. Un débat qui donne lieu, indique-t-on ce dimanche 6 juillet, à des échanges sur un ton élevé, notamment entre le chef d'état-major de l’armée israélienne et les ministres d’extrême droite Ben Gvir et Smotrich, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
À ce stade, le différend porte essentiellement sur les modalités de retrait de l’armée israélienne dans le cadre de l’accord de trêve. Israël entend rester sur plusieurs axes considérés comme primordiaux. L'autre point de discorde est l’aide humanitaire. Le Hamas exige la suppression du système mis en place par les États-Unis et Israël, l'agence GHF, et le retour à la distribution par l’intermédiaire des agences de l’ONU.
Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération de Palestiniens avant la reprise de l'offensive israélienne en mars. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.
Que contient l'accord de trêve selon des informations de la chaîne Al Jazeera ?
La proposition soumise au Hamas comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement relâcherait 10 otages encore en vie, et 18 corps, selon un calendrier précis s'étalant sur 5 dates. Israël libérerait en échange un nombre non précisé de prisonniers palestiniens, chiffre qui doit être négocié ce dimanche à Doha.
Dès l'entrée en vigueur de l'accord, toutes les opérations militaires israéliennes devrait cesser. Les activités aériennes au dessus de Gaza- militaires et de renseignement- seraient quant à elles suspendues dix heures par jour ou douzeh les jours de libération des otages.
Après le remise des 5 corps d'otages, prévue au 7e jour de la conclusion de l'accord, les forces israéliennes seraient redéployées dans le sud de la bande de Gaza, conformément aux cartes préalablement approuvées pour faciliter l'acheminement de l'aide.
Toujours selon la chaîne Al Jazeera, qui a obtenu une copie du texte, l'aide humanitaire sera acheminée via des canaux convenus, notamment l'ONU et le Croissant Rouge. Les discussions à Doha devraient également préciser des points sensibles, comme le volume de l'aide, le contrôle du point de passade de Rafah et un calendrier pour le retrait complet des troupes israéliennes, réclamé par le Hamas mais qui ne sont pas garantis dans la proposition.
Tandis que l’équipe de négociateurs israéliens se rend à Doha ce dimanche après-midi, Benyamin Netanyahu prend l'avion pour Washington. Le Premier ministre israélien doit être reçu demain lundi à la Maison Blanche. Donald Trump, qui le recevra demain, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ».
Rfi
Le cabinet de sécurité a examiné la réponse du Hamas, la nuit dernière. Un débat qui donne lieu, indique-t-on ce dimanche 6 juillet, à des échanges sur un ton élevé, notamment entre le chef d'état-major de l’armée israélienne et les ministres d’extrême droite Ben Gvir et Smotrich, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
À ce stade, le différend porte essentiellement sur les modalités de retrait de l’armée israélienne dans le cadre de l’accord de trêve. Israël entend rester sur plusieurs axes considérés comme primordiaux. L'autre point de discorde est l’aide humanitaire. Le Hamas exige la suppression du système mis en place par les États-Unis et Israël, l'agence GHF, et le retour à la distribution par l’intermédiaire des agences de l’ONU.
Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération de Palestiniens avant la reprise de l'offensive israélienne en mars. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.
Que contient l'accord de trêve selon des informations de la chaîne Al Jazeera ?
La proposition soumise au Hamas comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement relâcherait 10 otages encore en vie, et 18 corps, selon un calendrier précis s'étalant sur 5 dates. Israël libérerait en échange un nombre non précisé de prisonniers palestiniens, chiffre qui doit être négocié ce dimanche à Doha.
Dès l'entrée en vigueur de l'accord, toutes les opérations militaires israéliennes devrait cesser. Les activités aériennes au dessus de Gaza- militaires et de renseignement- seraient quant à elles suspendues dix heures par jour ou douzeh les jours de libération des otages.
Après le remise des 5 corps d'otages, prévue au 7e jour de la conclusion de l'accord, les forces israéliennes seraient redéployées dans le sud de la bande de Gaza, conformément aux cartes préalablement approuvées pour faciliter l'acheminement de l'aide.
Toujours selon la chaîne Al Jazeera, qui a obtenu une copie du texte, l'aide humanitaire sera acheminée via des canaux convenus, notamment l'ONU et le Croissant Rouge. Les discussions à Doha devraient également préciser des points sensibles, comme le volume de l'aide, le contrôle du point de passade de Rafah et un calendrier pour le retrait complet des troupes israéliennes, réclamé par le Hamas mais qui ne sont pas garantis dans la proposition.
Tandis que l’équipe de négociateurs israéliens se rend à Doha ce dimanche après-midi, Benyamin Netanyahu prend l'avion pour Washington. Le Premier ministre israélien doit être reçu demain lundi à la Maison Blanche. Donald Trump, qui le recevra demain, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ».
Rfi