Le monde moderne n’est plus gouverné, il est possédé. Possédé par des individus enivrés par leur propre reflet, imprégnés d’un délire de grandeur qui dépasse les limites de la simple ambition pour se muer en pathologie. Cette maladie du pouvoir, qui touche certains hommes et parfois même des foules entières, s’appelle le syndrome d’hybris. Ce n’est pas seulement une maladie psychologique, c’est une mutation, une forme de folie collective, qui se répand comme une traînée de poudre à travers les rouages du monde moderne. Ce mal, à l’apparence clinique, défigure la réalité, transforme la gestion d’une nation en une scène de théâtre où l’autorité devient une idolâtrie et où le pouvoir se confond avec l’omnipotence divine. Ces dirigeants psychopathes, de plus en plus nombreux, se voient désormais investis d’une mission divine, d’un pouvoir infaillible et immortel. Ils sont convaincus de ne jamais pouvoir être touchés, et cette certitude devient leur curseur moral. Ils se croient au-dessus des lois humaines, des frontières de la morale, au point d’imposer à d’autres peuples une vision du monde aussi fanatique qu’implacable.
Le syndrome d’hybris n’est pas seulement un phénomène individuel, il est aussi un phénomène systémique, un poison qui se propage à l’échelle des sociétés et des États. De nos jours, ce poison ne se contente pas de se dissimuler dans les recoins des cabinets ministériels, mais se déploie à ciel ouvert, habillé en costumes trois pièces et brandi sous forme de programmes électoraux et de discours politiques. Dans cette frénésie de puissance, ce délire se manifeste de manière pathologique quand des peuples entiers sont poussés vers le chaos et la guerre, comme si la destruction était une nécessité divine et que les sacrifices de vies humaines étaient le prix à payer pour accomplir un dessein supérieur. Et tout cela se passe sous le regard d’un homme comme Netanyahou – ou des groupe fanatisés comme celui des messianistes ou évangélistes – persuadé que son rôle est d’écrire l’Histoire, quand en réalité il ne fait que la répéter systématiquement en pire.
Dans l’ombre de cette époque troublée, où la confusion entre les prophéties anciennes et les désirs humains crée une brume impénétrable, certains individus prétendent même avoir décrypté l’avenir. C’est le cas du Rav Ron Chaya, par exemple, qui s’est autoproclamé messager de «la Fin des Temps» comme un prophète de l’Armageddon. À travers ses vidéos et discours, il refait l’Histoire à sa façon et la projette dans un avenir apocalyptique. Sa vision du monde ne repose pas sur une analyse des événements contemporains, mais sur une lecture rigide et fanatique du Talmud, qu’il réinterprète à sa manière, comme si chaque acte de violence était inscrit dans un grand livre de la destinée, inéluctable et sacré. À ses yeux, la guerre contre l’Iran n’est qu’une étape dans un plan divin, une nécessité inscrite dans les «Écritures» d’une bande ancestrale de psychopathes à son image et qui justifie toutes les violences.
Les prophéties millénaristes qu’il brandit dépassent la simple vision politique pour se confondre avec un fanatisme religieux et géopolitique qui, au lieu de chercher à apaiser les tensions, les attise. Dans son discours, la guerre devient non pas un malheur à éviter, mais un passage obligé vers la réalisation d’un objectif messianique avec l’instauration d’un ordre nouveau, où Israël, au centre de ce nouveau monde détruit, émerge comme la seule nation légitime. Et dans ce contexte, l’idée que la guerre pourrait être évitée, que la négociation pourrait permettre d’éviter une catastrophe mondiale, semble non seulement naïve, mais inacceptable.
Car pour des hommes tels que Ron Chaya ou Netanyahou et sa clique de dégénérés, la guerre n’est pas un échec mais bien une étape, une sorte de rite, comme un sacrifice nécessaire à l’édification d’un royaume divin sur Terre, mais assis sur le sang, le malheur et la dévastation de l’humanité. Ce délire s’accompagne d’une haine viscérale des non juifs, voilée sous le masque de la foi, et d’une certitude arrogante que la violence est non seulement inévitable, mais salutaire. Cette vision est la négation même du libre-arbitre humain, tel un totalitarisme théocratique qui se pare des oripeaux de la destinée historique. Ce n’est plus de la politique ou de la foi, c’est une théologie de la destruction.
Mais pourquoi, ce fanatisme et cette insistance à vouloir voir dans chaque événement historique une apothéose pour Israël, une grande victoire qui justifie tous les moyens ? La réponse réside dans la promesse messianique, qui n’a rien d’une quête de paix ou de réconciliation, mais tout d’une domination totale, d’une tyrannie écrasante et implacable issue d’esprits aussi jaloux qu’haineux. La figure de leur Mashia’, ce Messie démoniaque que Ron Chaya et ses partisans évoquent, incarne l’antithèse même de Jésus-Christ. Comme un souverain qui imposera un ordre mondial d’un autre temps, fondé sur un suprémacisme ethnique et une volonté de soumettre tous les peuples sous l’égide de cet Israël aussi raciste que sanguinaire.
Cette vision est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne de la conviction que l’Europe, (Edom) ou plus précisément l’Empire chrétien qu’elle représente, est déjà tombée, qu’elle s’est laissée écraser par les forces du Talmud et l’invasion migratoire musulmane. Et que désormais seule la Turquie – puisque l’Iran est déjà tombé à leurs yeux -, à travers cette vision de l’ancien Empire ottoman, constitue désormais l’obstacle final à cette vision messianique. Les discours de Ron Chaya et de ceux qui partagent sa folie fanatique s’inscrivent dans une logique où chaque ennemi de cette version doit être détruit, ou au moins réduit à l’impuissance, jusqu’à ce que l’Israël fantasmé prenne son rôle en tant que centre d’un monde dévasté. Or, une telle hallucination psychotique n’est plus seulement devenue un programme politique totalitaire qui n’accepte aucune forme d’opposition et aucune remise en question, mais est bien mise en place par les Israéliens et soutenu par Trump. Car ils ne veulent pas la paix, ils veulent la purification. L’éradication de tous ceux qui ne sont touchés par cette déviance mentale.
Cette folie messianique n’est d’ailleurs pas l’apanage d’un seul homme ni d’un seul régime. Elle trouve aussi un écho redoutable dans l’alliance toxique entre une théocratie ethno-suprémaciste paranoïaque basée à Tel Aviv, et un empire dégénéré à la politique étrangère erratique et brutalement simpliste que sont les Etats-Unis. Donald Trump, en particulier, a récemment incarné ce mélange détonnant d’arrogance crasse et d’inculture diplomatique, en transformant la guerre par procuration contre l’Iran en un spectacle de télé-réalité macabre. Son cynisme sans limite, clairement démontré dans ce tweet où il écrit : «Ils sont tous MORTS maintenant !» trahit un état d’esprit sadique et un danger mortel pour la stabilité mondiale. Car il est indéniable que la puissance des États-Unis et la pérennité de leur dollar reposent largement sur l’argent du sang, nourri par le financement continu de conflits militaires à l’échelle mondiale. Et de leur côté, les décideurs israéliens, qui ne serraient rien sans les USA, continuent d’agir comme si leur élection divine autoproclamée leur conférait une immunité absolue où assassinats ciblés, destructions systématiques, chantage nucléaire et colonisation rampante deviennent les instruments d’une doctrine militaire dégénérée, un hybris collectif qui fait fi des lois internationales et de la vie humaine.
Dans ce contexte, l’attaque du 13 juin 2025 contre l’Iran ne peut être vue comme une simple opération militaire, mais comme le point culminant de ce projet démentiel. Ce n’est pas seulement une guerre pour la domination d’Israël que nous voyons, c’est une guerre qui s’inscrit dans une logique de fin du monde, où chaque étape, chaque conflit, chaque sacrifice semble, d’après ces fous d’hybris, faire partie d’un plan d’essence démoniaque dont l’issue est déjà écrite. La vision qu’ils proposent est d’une arrogance sans bornes et issue d’un petit groupe de fous furieux persuadés de détenir la clé du futur du monde entier. Et ils sont prêts à tout pour imposer leur fantasme hallucinatoire. Sachant que lorsqu’un État se prend pour Dieu, c’est toute l’humanité qui devient sacrifiable.
Et pourtant, cette folie incompréhensible pour des cerveaux rationnels et équilibrés, trouve un écho auprès d’autres acteurs mondiaux tout aussi dénué de toute retenue. Et ce n’est pas un hasard si cette folie d’hybris semble désormais se propager comme une maladie contagieuse, contaminant les dirigeants occidentaux qui, eux aussi, se croient désormais investis d’une mission divine, ou plutôt démoniaque, de domination de leurs propres peuples.
Macron, Starmer, Von der Leyen, Merz sont les caricatures modernes de cette classe dirigeante belliciste, dont l’arrogance atteint des sommets, prônant la guerre comme solution universelle, sans se soucier des conséquences humaines et géopolitiques. La plupart des dirigeants occidentaux ont, depuis longtemps déjà, renoncé à la souveraineté morale pour se soumettre à cette logique apocalyptique. Ils se font les relais de cette folie, parfois sans même la comprendre. Et ce n’est pas uniquement Israël mais bien l’Occident tout entier qui, par son cynisme, son nihilisme et son goût du sang, participe à cette marche vers le néant. La politique étrangère est devenue une scène de théâtre morbide où la guerre est applaudie comme un spectacle. Et ils incarnent l’apothéose de ce narcissisme international où la quête de pouvoir s’assimile à une obsession paranoïaque, un désir de tout contrôler, même au prix du chaos mondial.
Quant au Président des États-Unis, bien qu’il n’ait pas directement écrit ces prophéties aussi abjectes que sanguinaires qui se déversent sur le monde, a largement contribué à les amplifier par son soutien indéfectible à Israël et son approche finalement très primaire de la politique internationale. En proclamant sans nuance son soutien total à Israël, il a ouvert la voie à cette logique messianique. Le spectacle qu’il offre désormais est celui d’un homme qui se réjouit de la guerre comme un enfant jouant avec ses jouets. Ses tweets de soutien et ses déclarations belliqueuses sont autant de preuves de son mépris absolu pour la vie humaine et pour le fragile équilibre international. Dans un contexte où la politique étrangère se confond avec des émissions de télé-réalité, Trump a applaudi à la guerre comme un simple outil d’affirmation de son pouvoir personnel, comme sur une scène où il peut déployer son ego au détriment de milliers de vies innocentes. On constate alors médusés que l’hybris moderne ne se cache plus. Il parade, il gouverne, il bombarde de Tel-Aviv à Washington. Et il habille ensuite ses crimes de costumes, de drapeaux, d’articles de presse complaisants jusqu’à l’écœurement et surtout de tweets.
Et pendant ce temps, Israël bombarde des hôpitaux, détruit des écoles, affame des populations, annexe des territoires, érige des murs d’apartheid, tout en exigeant d’être perçu comme une victime sacrée, intouchable et éternellement justifiée. Cet État illégal, qui viole toutes les conventions, qui foule aux pieds le droit international, continue d’être protégé, financé, armé et même applaudi. Il incarne aujourd’hui ce nouveau modèle politique fondé sur la violence, l’impunité, le suprémacisme ethnique et la manipulation religieuse.
Ce que nous observons aujourd’hui n’est pas de la diplomatie, ni même de la géopolitique, mais bien un théâtre de cruauté où la violence devient un moyen d’imposer une vision paranoïaque du monde. La guerre contre l’Iran, loin d’être un conflit stratégique entre nations souveraines, est une série d’exécutions ciblées, une manipulation froide des institutions internationales et un coup porté à l’humanité elle-même. La logique d’un tel conflit n’a plus rien à voir avec la recherche de la paix, elle se rapproche plutôt de l’apologie de la guerre et du terrorisme comme seule voie possible pour ces marchands de mort. Dans cette logique, l’Iran, pourtant un État millénaire, devient la victime d’une opération chirurgicale visant à détruire sa résistance et à effacer sa souveraineté, sinon son existence.
De plus, cette guerre n’est pas seulement un conflit régional. Elle est le point d’éclatement d’un affrontement global entre un empire occidental agonisant et un monde multipolaire en gestation. L’Iran, la Russie, la Chine et l’Inde dessinent une nouvelle carte stratégique, une alliance énergétique et commerciale qui menace l’ordre unipolaire imposé depuis des décennies. Les frappes sur l’Iran sont donc surtout une tentative de couper l’accès à ce nouveau centre de gravité mondial, un sabotage chirurgical visant à empêcher l’émergence d’un monde plus équilibré. Le contrôle du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce énergétique mondial, est au cœur de cette bataille, dont l’enjeu dépasse largement la survie d’un seul pays.
Alors que le monde entier reste spectateur de cette folie, il devient évident qu’aucune forme de dialogue, aucune négociation, ne pourra plus arrêter cette machine de destruction. Téhéran, pris dans une nasse géopolitique, fait face à un dilemme mortel de se soumettre à la volonté de ceux qui veulent sa disparition ou de risquer de se battre jusqu’au dernier souffle. Or ce souffle pourrait bien être atomique et donc le dernier aussi pour l’ensemble de l’Humanité.
Les élites iraniennes, aveuglées par l’illusion d’une diplomatie internationale basée sur le bon sens, réalisent qu’elles ne négocient que leur propre anéantissement. Dans ce contexte, la riposte iranienne, quand elle viendra, sera inévitablement implacable et douloureuse pour toutes les parties concernées. Or, c’est exactement le projet, dont ces fanatiques talmudistes comme Netanyahou et sa clique d’assassins ou Rav Ron Chaya, sont porteurs.
L’agression contre l’Iran n’est donc pas un accident stratégique, ni même une mesure de sécurité préventive. C’est bien une offensive préméditée, méthodique, visant à écraser une civilisation millénaire et à casser l’échine d’un régime jugé indésirable. Non pas pour la sécurité d’Israël, mais pour accomplir une vision mystique où la destruction d’un peuple devient une offrande divine. La diplomatie est devenue un simulacre, un théâtre de Kabuki où des promesses creuses servent à masquer la trahison. La purge politique qui frappe les hauts responsables iraniens, l’élimination méthodique des têtes pensantes du régime, s’inscrit dans ce plan morbide de décapitation et de changement forcé. L’Iran est pris entre la volonté de survivre debout et la menace d’une guerre totale, où chaque frappe sur ses infrastructures vitales est une tentative d’écraser sa résistance.
Et le monde entier regarde ce spectacle navrant depuis des années, silencieux, paralysé, complice… Car l’Iran, derrière ses frontières, représente bien plus qu’un État à abattre puisqu’il incarne une résistance symbolique à un ordre messianique mortifère. Il refuse et à juste titre, de se plier à leur folie. Il représente donc, dans l’imaginaire de ces fanatiques, l’obstacle final avant l’avènement de leur «royaume terrestre» dirigé par le démon qu’ils nomme Mashia’.
Mais cette résistance a un prix très élevé, car l’Iran, s’il riposte, pourrait bien déclencher un séisme irréversible. Cependant même isolé, même fragilisé, l’Iran conserve une carte maîtresse dans son silence stratégique. Car dans ce silence, il y a un calcul et une certitude qu’il ne cèdera pas, ne disparaîtra pas sans laisser de profondes cicatrices. Ce silence n’est pas faiblesse, mais stratégie destinée à refaire les liens brisés, reconstruire la chaîne de commandement, préparer une riposte qui ne sera pas qu’un feu d’artifice, mais un véritable cataclysme, puisqu’il reste une dernière carte à jouer avec la capacité encore secrète, peut-être intacte, de frapper avec une arme nouvelle et transformer le rapport de force.
Mais à ce stade et dans ce jeu de pouvoir mortifère, il ne reste que trois issues possibles : Soit une riposte dévastatrice, soit l’utilisation massive de l’arme nucléaire ou alors la capitulation totale et humiliante. Aucune n’est heureuse, mais la planète tout entière est désormais otage de cette folie. Or, les dirigeants iraniens savent que face à des fanatiques, il ne peut y avoir de compromis. Ainsi, le seul choix qui reste à ce pays est celui de l’affrontement ou de l’effacement total. Mais cette dernière option n’est même pas envisageable par les Iraniens, ni d’ailleurs pour toute personne qui se respecte. Et c’est précisément ce que ces extrémistes israéliens espèrent, pour que le débat cède enfin la place à leur grande guerre de civilisations où plus personne ne cherchera à sauver l’humanité.
Le professeur Andrea Zhok a parfaitement résumé la tragédie en affirmant que jamais une construction politico-militaire n’a combiné à ce point le suprémacisme ethnique messianique, le mépris absolu de la vie humaine, la négation du droit international, et l’accès illimité à une puissance de feu destructrice. Nous ne sommes plus dans un débat de diplomatie, mais dans une lutte contre un monstre déchaîné. Face à lui, il n’y a pas de négociation possible. Il faut choisir entre lui céder le monde, ou le combattre avec toute la force de notre humanité. Et l’Histoire ne pardonne pas ceux qui regardent en silence, elle emporte avec elle les peuples impuissants, balayés par la folie des Hommes qui se prennent pour des dieux.
La guerre qui s’annonce n’est pas simplement un conflit militaire, c’est un choc de visions du monde, un affrontement entre la folie des fanatiques qui croient que leur pouvoir est divin et ceux qui se battent pour la survie de l’humanité. Dans ce monde, il n’y a pas de plan d’évacuation. Il n’y a que la guerre et le silence des peuples pris en otage par des fous.
Cet État illégal et cruel doit clairement cesser d’exister dans le concert des nations. C’est une évidence juridique, politique et humaine. Il ne s’agit pas d’un malentendu diplomatique, il s’agit d’un projet systémique de domination mondiale, documenté par les ONG les plus sérieuses du monde, dénoncé par les juristes les plus rigoureux, et pourtant toléré par les puissances les plus hypocrites. La fiction d’une colonie sanguinaire comme celle d’Israël, fondée sur la démocratie et le droit, a depuis longtemps volé en éclats. Il ne reste que la réalité nue d’un régime fondé sur le suprémacisme ethnique, la colonisation armée et une impunité garantie par l’aveuglement complice de ses alliés que sont les USA. Ce modèle est radicalement incompatible avec la paix, non seulement régionale, mais aussi mondiale.
Ce que certains de ses dirigeants appellent «projet national» est en réalité une pseudo croisade messianique, raciste, militarisée et coloniale, dont la seule fin logique est l’effacement de l’autre et donc, par miroir, la nécrose de l’humanité tout entière. Alors, chers amis lecteurs, cessez de croire à la neutralité car dans ce monde, elle n’existe plus. Ce projet israélien doit être démantelé par exigence de justice et refus de la barbarie la plus archaïque. Non contre un peuple, mais contre cette idéologie qui instrumentalise un peuple pour servir un délire de toute-puissance. Alors, s’il vous plait, faites circuler ce texte, cet appel à la raison et au retour de l’humanité en combattant ce cancer du «colon» qui nous ronge à tous, c’est la moindre des résistances.
N’ayez craintes, car le dire ou l’écrire, ce n’est pas appeler à la violence mais c’est justement refuser de s’y soumettre. C’est rappeler que la barbarie ne devient pas légitime parce qu’elle est bien financée, bien médiatisée, ou bien maquillée sous les traits de la démocratie. Et si le monde continue à fermer les yeux, à tolérer l’intolérable au nom de la «realpolitik», alors il devra aussi assumer que c’est son propre avenir qu’il sacrifie, pas seulement celui d’un peuple fanatisé qui doit être écrasé.
Et si vous restez encore silencieux après ça, alors vous devenez complice…
Phil Broq
Le syndrome d’hybris n’est pas seulement un phénomène individuel, il est aussi un phénomène systémique, un poison qui se propage à l’échelle des sociétés et des États. De nos jours, ce poison ne se contente pas de se dissimuler dans les recoins des cabinets ministériels, mais se déploie à ciel ouvert, habillé en costumes trois pièces et brandi sous forme de programmes électoraux et de discours politiques. Dans cette frénésie de puissance, ce délire se manifeste de manière pathologique quand des peuples entiers sont poussés vers le chaos et la guerre, comme si la destruction était une nécessité divine et que les sacrifices de vies humaines étaient le prix à payer pour accomplir un dessein supérieur. Et tout cela se passe sous le regard d’un homme comme Netanyahou – ou des groupe fanatisés comme celui des messianistes ou évangélistes – persuadé que son rôle est d’écrire l’Histoire, quand en réalité il ne fait que la répéter systématiquement en pire.
Dans l’ombre de cette époque troublée, où la confusion entre les prophéties anciennes et les désirs humains crée une brume impénétrable, certains individus prétendent même avoir décrypté l’avenir. C’est le cas du Rav Ron Chaya, par exemple, qui s’est autoproclamé messager de «la Fin des Temps» comme un prophète de l’Armageddon. À travers ses vidéos et discours, il refait l’Histoire à sa façon et la projette dans un avenir apocalyptique. Sa vision du monde ne repose pas sur une analyse des événements contemporains, mais sur une lecture rigide et fanatique du Talmud, qu’il réinterprète à sa manière, comme si chaque acte de violence était inscrit dans un grand livre de la destinée, inéluctable et sacré. À ses yeux, la guerre contre l’Iran n’est qu’une étape dans un plan divin, une nécessité inscrite dans les «Écritures» d’une bande ancestrale de psychopathes à son image et qui justifie toutes les violences.
Les prophéties millénaristes qu’il brandit dépassent la simple vision politique pour se confondre avec un fanatisme religieux et géopolitique qui, au lieu de chercher à apaiser les tensions, les attise. Dans son discours, la guerre devient non pas un malheur à éviter, mais un passage obligé vers la réalisation d’un objectif messianique avec l’instauration d’un ordre nouveau, où Israël, au centre de ce nouveau monde détruit, émerge comme la seule nation légitime. Et dans ce contexte, l’idée que la guerre pourrait être évitée, que la négociation pourrait permettre d’éviter une catastrophe mondiale, semble non seulement naïve, mais inacceptable.
Car pour des hommes tels que Ron Chaya ou Netanyahou et sa clique de dégénérés, la guerre n’est pas un échec mais bien une étape, une sorte de rite, comme un sacrifice nécessaire à l’édification d’un royaume divin sur Terre, mais assis sur le sang, le malheur et la dévastation de l’humanité. Ce délire s’accompagne d’une haine viscérale des non juifs, voilée sous le masque de la foi, et d’une certitude arrogante que la violence est non seulement inévitable, mais salutaire. Cette vision est la négation même du libre-arbitre humain, tel un totalitarisme théocratique qui se pare des oripeaux de la destinée historique. Ce n’est plus de la politique ou de la foi, c’est une théologie de la destruction.
Mais pourquoi, ce fanatisme et cette insistance à vouloir voir dans chaque événement historique une apothéose pour Israël, une grande victoire qui justifie tous les moyens ? La réponse réside dans la promesse messianique, qui n’a rien d’une quête de paix ou de réconciliation, mais tout d’une domination totale, d’une tyrannie écrasante et implacable issue d’esprits aussi jaloux qu’haineux. La figure de leur Mashia’, ce Messie démoniaque que Ron Chaya et ses partisans évoquent, incarne l’antithèse même de Jésus-Christ. Comme un souverain qui imposera un ordre mondial d’un autre temps, fondé sur un suprémacisme ethnique et une volonté de soumettre tous les peuples sous l’égide de cet Israël aussi raciste que sanguinaire.
Cette vision est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne de la conviction que l’Europe, (Edom) ou plus précisément l’Empire chrétien qu’elle représente, est déjà tombée, qu’elle s’est laissée écraser par les forces du Talmud et l’invasion migratoire musulmane. Et que désormais seule la Turquie – puisque l’Iran est déjà tombé à leurs yeux -, à travers cette vision de l’ancien Empire ottoman, constitue désormais l’obstacle final à cette vision messianique. Les discours de Ron Chaya et de ceux qui partagent sa folie fanatique s’inscrivent dans une logique où chaque ennemi de cette version doit être détruit, ou au moins réduit à l’impuissance, jusqu’à ce que l’Israël fantasmé prenne son rôle en tant que centre d’un monde dévasté. Or, une telle hallucination psychotique n’est plus seulement devenue un programme politique totalitaire qui n’accepte aucune forme d’opposition et aucune remise en question, mais est bien mise en place par les Israéliens et soutenu par Trump. Car ils ne veulent pas la paix, ils veulent la purification. L’éradication de tous ceux qui ne sont touchés par cette déviance mentale.
Cette folie messianique n’est d’ailleurs pas l’apanage d’un seul homme ni d’un seul régime. Elle trouve aussi un écho redoutable dans l’alliance toxique entre une théocratie ethno-suprémaciste paranoïaque basée à Tel Aviv, et un empire dégénéré à la politique étrangère erratique et brutalement simpliste que sont les Etats-Unis. Donald Trump, en particulier, a récemment incarné ce mélange détonnant d’arrogance crasse et d’inculture diplomatique, en transformant la guerre par procuration contre l’Iran en un spectacle de télé-réalité macabre. Son cynisme sans limite, clairement démontré dans ce tweet où il écrit : «Ils sont tous MORTS maintenant !» trahit un état d’esprit sadique et un danger mortel pour la stabilité mondiale. Car il est indéniable que la puissance des États-Unis et la pérennité de leur dollar reposent largement sur l’argent du sang, nourri par le financement continu de conflits militaires à l’échelle mondiale. Et de leur côté, les décideurs israéliens, qui ne serraient rien sans les USA, continuent d’agir comme si leur élection divine autoproclamée leur conférait une immunité absolue où assassinats ciblés, destructions systématiques, chantage nucléaire et colonisation rampante deviennent les instruments d’une doctrine militaire dégénérée, un hybris collectif qui fait fi des lois internationales et de la vie humaine.
Dans ce contexte, l’attaque du 13 juin 2025 contre l’Iran ne peut être vue comme une simple opération militaire, mais comme le point culminant de ce projet démentiel. Ce n’est pas seulement une guerre pour la domination d’Israël que nous voyons, c’est une guerre qui s’inscrit dans une logique de fin du monde, où chaque étape, chaque conflit, chaque sacrifice semble, d’après ces fous d’hybris, faire partie d’un plan d’essence démoniaque dont l’issue est déjà écrite. La vision qu’ils proposent est d’une arrogance sans bornes et issue d’un petit groupe de fous furieux persuadés de détenir la clé du futur du monde entier. Et ils sont prêts à tout pour imposer leur fantasme hallucinatoire. Sachant que lorsqu’un État se prend pour Dieu, c’est toute l’humanité qui devient sacrifiable.
Et pourtant, cette folie incompréhensible pour des cerveaux rationnels et équilibrés, trouve un écho auprès d’autres acteurs mondiaux tout aussi dénué de toute retenue. Et ce n’est pas un hasard si cette folie d’hybris semble désormais se propager comme une maladie contagieuse, contaminant les dirigeants occidentaux qui, eux aussi, se croient désormais investis d’une mission divine, ou plutôt démoniaque, de domination de leurs propres peuples.
Macron, Starmer, Von der Leyen, Merz sont les caricatures modernes de cette classe dirigeante belliciste, dont l’arrogance atteint des sommets, prônant la guerre comme solution universelle, sans se soucier des conséquences humaines et géopolitiques. La plupart des dirigeants occidentaux ont, depuis longtemps déjà, renoncé à la souveraineté morale pour se soumettre à cette logique apocalyptique. Ils se font les relais de cette folie, parfois sans même la comprendre. Et ce n’est pas uniquement Israël mais bien l’Occident tout entier qui, par son cynisme, son nihilisme et son goût du sang, participe à cette marche vers le néant. La politique étrangère est devenue une scène de théâtre morbide où la guerre est applaudie comme un spectacle. Et ils incarnent l’apothéose de ce narcissisme international où la quête de pouvoir s’assimile à une obsession paranoïaque, un désir de tout contrôler, même au prix du chaos mondial.
Quant au Président des États-Unis, bien qu’il n’ait pas directement écrit ces prophéties aussi abjectes que sanguinaires qui se déversent sur le monde, a largement contribué à les amplifier par son soutien indéfectible à Israël et son approche finalement très primaire de la politique internationale. En proclamant sans nuance son soutien total à Israël, il a ouvert la voie à cette logique messianique. Le spectacle qu’il offre désormais est celui d’un homme qui se réjouit de la guerre comme un enfant jouant avec ses jouets. Ses tweets de soutien et ses déclarations belliqueuses sont autant de preuves de son mépris absolu pour la vie humaine et pour le fragile équilibre international. Dans un contexte où la politique étrangère se confond avec des émissions de télé-réalité, Trump a applaudi à la guerre comme un simple outil d’affirmation de son pouvoir personnel, comme sur une scène où il peut déployer son ego au détriment de milliers de vies innocentes. On constate alors médusés que l’hybris moderne ne se cache plus. Il parade, il gouverne, il bombarde de Tel-Aviv à Washington. Et il habille ensuite ses crimes de costumes, de drapeaux, d’articles de presse complaisants jusqu’à l’écœurement et surtout de tweets.
Et pendant ce temps, Israël bombarde des hôpitaux, détruit des écoles, affame des populations, annexe des territoires, érige des murs d’apartheid, tout en exigeant d’être perçu comme une victime sacrée, intouchable et éternellement justifiée. Cet État illégal, qui viole toutes les conventions, qui foule aux pieds le droit international, continue d’être protégé, financé, armé et même applaudi. Il incarne aujourd’hui ce nouveau modèle politique fondé sur la violence, l’impunité, le suprémacisme ethnique et la manipulation religieuse.
Ce que nous observons aujourd’hui n’est pas de la diplomatie, ni même de la géopolitique, mais bien un théâtre de cruauté où la violence devient un moyen d’imposer une vision paranoïaque du monde. La guerre contre l’Iran, loin d’être un conflit stratégique entre nations souveraines, est une série d’exécutions ciblées, une manipulation froide des institutions internationales et un coup porté à l’humanité elle-même. La logique d’un tel conflit n’a plus rien à voir avec la recherche de la paix, elle se rapproche plutôt de l’apologie de la guerre et du terrorisme comme seule voie possible pour ces marchands de mort. Dans cette logique, l’Iran, pourtant un État millénaire, devient la victime d’une opération chirurgicale visant à détruire sa résistance et à effacer sa souveraineté, sinon son existence.
De plus, cette guerre n’est pas seulement un conflit régional. Elle est le point d’éclatement d’un affrontement global entre un empire occidental agonisant et un monde multipolaire en gestation. L’Iran, la Russie, la Chine et l’Inde dessinent une nouvelle carte stratégique, une alliance énergétique et commerciale qui menace l’ordre unipolaire imposé depuis des décennies. Les frappes sur l’Iran sont donc surtout une tentative de couper l’accès à ce nouveau centre de gravité mondial, un sabotage chirurgical visant à empêcher l’émergence d’un monde plus équilibré. Le contrôle du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce énergétique mondial, est au cœur de cette bataille, dont l’enjeu dépasse largement la survie d’un seul pays.
Alors que le monde entier reste spectateur de cette folie, il devient évident qu’aucune forme de dialogue, aucune négociation, ne pourra plus arrêter cette machine de destruction. Téhéran, pris dans une nasse géopolitique, fait face à un dilemme mortel de se soumettre à la volonté de ceux qui veulent sa disparition ou de risquer de se battre jusqu’au dernier souffle. Or ce souffle pourrait bien être atomique et donc le dernier aussi pour l’ensemble de l’Humanité.
Les élites iraniennes, aveuglées par l’illusion d’une diplomatie internationale basée sur le bon sens, réalisent qu’elles ne négocient que leur propre anéantissement. Dans ce contexte, la riposte iranienne, quand elle viendra, sera inévitablement implacable et douloureuse pour toutes les parties concernées. Or, c’est exactement le projet, dont ces fanatiques talmudistes comme Netanyahou et sa clique d’assassins ou Rav Ron Chaya, sont porteurs.
L’agression contre l’Iran n’est donc pas un accident stratégique, ni même une mesure de sécurité préventive. C’est bien une offensive préméditée, méthodique, visant à écraser une civilisation millénaire et à casser l’échine d’un régime jugé indésirable. Non pas pour la sécurité d’Israël, mais pour accomplir une vision mystique où la destruction d’un peuple devient une offrande divine. La diplomatie est devenue un simulacre, un théâtre de Kabuki où des promesses creuses servent à masquer la trahison. La purge politique qui frappe les hauts responsables iraniens, l’élimination méthodique des têtes pensantes du régime, s’inscrit dans ce plan morbide de décapitation et de changement forcé. L’Iran est pris entre la volonté de survivre debout et la menace d’une guerre totale, où chaque frappe sur ses infrastructures vitales est une tentative d’écraser sa résistance.
Et le monde entier regarde ce spectacle navrant depuis des années, silencieux, paralysé, complice… Car l’Iran, derrière ses frontières, représente bien plus qu’un État à abattre puisqu’il incarne une résistance symbolique à un ordre messianique mortifère. Il refuse et à juste titre, de se plier à leur folie. Il représente donc, dans l’imaginaire de ces fanatiques, l’obstacle final avant l’avènement de leur «royaume terrestre» dirigé par le démon qu’ils nomme Mashia’.
Mais cette résistance a un prix très élevé, car l’Iran, s’il riposte, pourrait bien déclencher un séisme irréversible. Cependant même isolé, même fragilisé, l’Iran conserve une carte maîtresse dans son silence stratégique. Car dans ce silence, il y a un calcul et une certitude qu’il ne cèdera pas, ne disparaîtra pas sans laisser de profondes cicatrices. Ce silence n’est pas faiblesse, mais stratégie destinée à refaire les liens brisés, reconstruire la chaîne de commandement, préparer une riposte qui ne sera pas qu’un feu d’artifice, mais un véritable cataclysme, puisqu’il reste une dernière carte à jouer avec la capacité encore secrète, peut-être intacte, de frapper avec une arme nouvelle et transformer le rapport de force.
Mais à ce stade et dans ce jeu de pouvoir mortifère, il ne reste que trois issues possibles : Soit une riposte dévastatrice, soit l’utilisation massive de l’arme nucléaire ou alors la capitulation totale et humiliante. Aucune n’est heureuse, mais la planète tout entière est désormais otage de cette folie. Or, les dirigeants iraniens savent que face à des fanatiques, il ne peut y avoir de compromis. Ainsi, le seul choix qui reste à ce pays est celui de l’affrontement ou de l’effacement total. Mais cette dernière option n’est même pas envisageable par les Iraniens, ni d’ailleurs pour toute personne qui se respecte. Et c’est précisément ce que ces extrémistes israéliens espèrent, pour que le débat cède enfin la place à leur grande guerre de civilisations où plus personne ne cherchera à sauver l’humanité.
Le professeur Andrea Zhok a parfaitement résumé la tragédie en affirmant que jamais une construction politico-militaire n’a combiné à ce point le suprémacisme ethnique messianique, le mépris absolu de la vie humaine, la négation du droit international, et l’accès illimité à une puissance de feu destructrice. Nous ne sommes plus dans un débat de diplomatie, mais dans une lutte contre un monstre déchaîné. Face à lui, il n’y a pas de négociation possible. Il faut choisir entre lui céder le monde, ou le combattre avec toute la force de notre humanité. Et l’Histoire ne pardonne pas ceux qui regardent en silence, elle emporte avec elle les peuples impuissants, balayés par la folie des Hommes qui se prennent pour des dieux.
La guerre qui s’annonce n’est pas simplement un conflit militaire, c’est un choc de visions du monde, un affrontement entre la folie des fanatiques qui croient que leur pouvoir est divin et ceux qui se battent pour la survie de l’humanité. Dans ce monde, il n’y a pas de plan d’évacuation. Il n’y a que la guerre et le silence des peuples pris en otage par des fous.
Cet État illégal et cruel doit clairement cesser d’exister dans le concert des nations. C’est une évidence juridique, politique et humaine. Il ne s’agit pas d’un malentendu diplomatique, il s’agit d’un projet systémique de domination mondiale, documenté par les ONG les plus sérieuses du monde, dénoncé par les juristes les plus rigoureux, et pourtant toléré par les puissances les plus hypocrites. La fiction d’une colonie sanguinaire comme celle d’Israël, fondée sur la démocratie et le droit, a depuis longtemps volé en éclats. Il ne reste que la réalité nue d’un régime fondé sur le suprémacisme ethnique, la colonisation armée et une impunité garantie par l’aveuglement complice de ses alliés que sont les USA. Ce modèle est radicalement incompatible avec la paix, non seulement régionale, mais aussi mondiale.
Ce que certains de ses dirigeants appellent «projet national» est en réalité une pseudo croisade messianique, raciste, militarisée et coloniale, dont la seule fin logique est l’effacement de l’autre et donc, par miroir, la nécrose de l’humanité tout entière. Alors, chers amis lecteurs, cessez de croire à la neutralité car dans ce monde, elle n’existe plus. Ce projet israélien doit être démantelé par exigence de justice et refus de la barbarie la plus archaïque. Non contre un peuple, mais contre cette idéologie qui instrumentalise un peuple pour servir un délire de toute-puissance. Alors, s’il vous plait, faites circuler ce texte, cet appel à la raison et au retour de l’humanité en combattant ce cancer du «colon» qui nous ronge à tous, c’est la moindre des résistances.
N’ayez craintes, car le dire ou l’écrire, ce n’est pas appeler à la violence mais c’est justement refuser de s’y soumettre. C’est rappeler que la barbarie ne devient pas légitime parce qu’elle est bien financée, bien médiatisée, ou bien maquillée sous les traits de la démocratie. Et si le monde continue à fermer les yeux, à tolérer l’intolérable au nom de la «realpolitik», alors il devra aussi assumer que c’est son propre avenir qu’il sacrifie, pas seulement celui d’un peuple fanatisé qui doit être écrasé.
Et si vous restez encore silencieux après ça, alors vous devenez complice…
Phil Broq