Les familles de victimes et rescapés du naufrage du Joola célèbrent, ce samedi 28 juin à l’université Assane Seck, une journée internationale d’hommage. Une manière de raviver la mémoire collective autour de cette tragédie qui, le 26 septembre 2002, a coûté la vie à plus de 1 800 personnes.
À la veille de cet événement, à Ziguinchor, nous avons rencontré à l'université Assane seck, Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles de victimes et rescapés. Dans un ton calme et réfléchi, mais empreint de conviction, il confie sa peine toujours vive, presque 23 ans après le drame. Pour lui, comme pour de nombreuses familles, le deuil est inachevé tant que justice n’aura pas été rendue.
« Il est temps que l’État renfloue l’épave, rouvre le dossier et situe les responsabilités. Nous avons besoin de vérité, de reconnaissance, et de justice », martèle-t-il.
Dans la cour de l’université, l’émotion est palpable. Des artistes venus de plusieurs pays étrangers y exposent des œuvres poignantes : tableaux, portraits, installations... autant de symboles en mémoire des victimes et des rescapés, porteurs d’un message de paix et de résilience.
Cette journée d’hommage se veut aussi un espace de dialogue intergénérationnel, pour transmettre la mémoire du drame du Joola aux plus jeunes, et rappeler que le combat pour la justice reste plus que jamais d’actualité.
Igfm
À la veille de cet événement, à Ziguinchor, nous avons rencontré à l'université Assane seck, Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles de victimes et rescapés. Dans un ton calme et réfléchi, mais empreint de conviction, il confie sa peine toujours vive, presque 23 ans après le drame. Pour lui, comme pour de nombreuses familles, le deuil est inachevé tant que justice n’aura pas été rendue.
« Il est temps que l’État renfloue l’épave, rouvre le dossier et situe les responsabilités. Nous avons besoin de vérité, de reconnaissance, et de justice », martèle-t-il.
Dans la cour de l’université, l’émotion est palpable. Des artistes venus de plusieurs pays étrangers y exposent des œuvres poignantes : tableaux, portraits, installations... autant de symboles en mémoire des victimes et des rescapés, porteurs d’un message de paix et de résilience.
Cette journée d’hommage se veut aussi un espace de dialogue intergénérationnel, pour transmettre la mémoire du drame du Joola aux plus jeunes, et rappeler que le combat pour la justice reste plus que jamais d’actualité.
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