
Les admirateurs de Silvio Berlusconi, décédé lundi à 86 ans d'une leucémie, affluaient mercredi à Milan pour des funérailles d’État auxquelles participaient des milliers de personnes, dont les plus hauts responsables politiques de la péninsule mais peu de dignitaires étrangers.
Sous un soleil de plomb, la foule d'admirateurs de Berlusconi agglutinés derrière des barrières qui les séparaient du parvis de la cathédrale scandait "Silvio", "Berlusconi président" ou encore "Merci, tu es l'unique!", tout en applaudissant pour rendre un ultime hommage à leur idole.
A Milan comme partout en Italie, les drapeaux sont en berne sur les édifices publics.
La cérémonie était retransmise sur deux écrans géants positionnés sur la place de la capitale lombarde et le parvis de la cathédrale pour permettre à tous ceux qui ne pouvaient pas y entrer de la suivre.
Le président de la République Sergio Mattarella, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni et ses deux vice-Premiers ministres, Matteo Salvini et Antonio Tajani - numéro deux de son parti Forza Italia - sont présents.
Elly Schlein, cheffe du Parti démocrate, et l'ancien chef du gouvernement de centre-gauche Matteo Renzi, représentent, entre autres, l'opposition de gauche et centre-gauche.
La Commission européenne est représentée par son commissaire à l'Economie, l'Italien Paolo Gentiloni, ex-chef de l'exécutif à Rome.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est présent et selon l'agence Ansa l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani devait également venir.
Ces funérailles d’État, prévues par le protocole, sont accompagnées d'une journée de deuil national, une première pour un ex-Premier ministre qui n'est cependant pas du goût de tous les Italiens.
Le parcours de cet éternel revenant, dont la mort politique fut maintes fois annoncée à tort, se confond avec l'histoire italienne des trente dernières années. Il était aussi l'un des hommes les plus riches de la péninsule avec une fortune évaluée début avril par Forbes à 6,4 milliards d'euros.
Adoré ou détesté, cet amateur assumé de femmes beaucoup plus jeunes que lui, y compris des call-girls, a été impliqué dans une myriade de procès liés à des réceptions controversées.
A l'étranger, il était surtout connu pour la ribambelle de scandales dans lesquels il fut impliqué, ses gaffes devenues légendaires, ses procès à répétition et ses coups d'éclat diplomatiques.
Sa disparition a suscité des réactions dans le monde entier : un "vrai ami" pour le président russe Vladimir Poutine, "une figure majeure de l'Italie contemporaine" pour son homologue français Emmanuel Macron, en passant par la Maison Blanche, l'ONU et le monde du sport.
Selon les médias italiens, Silvio Berlusconi a opté pour la crémation, demandant l'inhumation de ses cendres dans sa luxueuse demeure à Arcore, dans la banlieue de Milan.
AFP
Sous un soleil de plomb, la foule d'admirateurs de Berlusconi agglutinés derrière des barrières qui les séparaient du parvis de la cathédrale scandait "Silvio", "Berlusconi président" ou encore "Merci, tu es l'unique!", tout en applaudissant pour rendre un ultime hommage à leur idole.
A Milan comme partout en Italie, les drapeaux sont en berne sur les édifices publics.
La cérémonie était retransmise sur deux écrans géants positionnés sur la place de la capitale lombarde et le parvis de la cathédrale pour permettre à tous ceux qui ne pouvaient pas y entrer de la suivre.
Le président de la République Sergio Mattarella, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni et ses deux vice-Premiers ministres, Matteo Salvini et Antonio Tajani - numéro deux de son parti Forza Italia - sont présents.
Elly Schlein, cheffe du Parti démocrate, et l'ancien chef du gouvernement de centre-gauche Matteo Renzi, représentent, entre autres, l'opposition de gauche et centre-gauche.
La Commission européenne est représentée par son commissaire à l'Economie, l'Italien Paolo Gentiloni, ex-chef de l'exécutif à Rome.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est présent et selon l'agence Ansa l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani devait également venir.
Ces funérailles d’État, prévues par le protocole, sont accompagnées d'une journée de deuil national, une première pour un ex-Premier ministre qui n'est cependant pas du goût de tous les Italiens.
Le parcours de cet éternel revenant, dont la mort politique fut maintes fois annoncée à tort, se confond avec l'histoire italienne des trente dernières années. Il était aussi l'un des hommes les plus riches de la péninsule avec une fortune évaluée début avril par Forbes à 6,4 milliards d'euros.
Adoré ou détesté, cet amateur assumé de femmes beaucoup plus jeunes que lui, y compris des call-girls, a été impliqué dans une myriade de procès liés à des réceptions controversées.
A l'étranger, il était surtout connu pour la ribambelle de scandales dans lesquels il fut impliqué, ses gaffes devenues légendaires, ses procès à répétition et ses coups d'éclat diplomatiques.
Sa disparition a suscité des réactions dans le monde entier : un "vrai ami" pour le président russe Vladimir Poutine, "une figure majeure de l'Italie contemporaine" pour son homologue français Emmanuel Macron, en passant par la Maison Blanche, l'ONU et le monde du sport.
Selon les médias italiens, Silvio Berlusconi a opté pour la crémation, demandant l'inhumation de ses cendres dans sa luxueuse demeure à Arcore, dans la banlieue de Milan.
AFP