Cela fait une éternité que tout un continent leur dresse un manteau royal de favori de CAN. Cela fait également une éternité que les campagnes se suivent et se ressemblent pour eux ou leurs devanciers, avec un résultat final qui ne correspond jamais aux promesses de départ. Les plus optimistes feront certainement leur lecture en mettant en exergue la série d’impairs et les obstacles qui s’alignent sur le chemin de croix des Lions, entre annulation du stage de préparation à Kigali t’et des matchs amicaux et liste interminable de blessés et de malades…
Jamais, ces dernières années, le Sénégal n’a abordé une entame de Can avec autant de doutes et d’incertitudes. La faute peut être à ce fichu virus qui a réussi le pari de diviser une sélection nationale entre Diamniadio et Bafoussam. Hier, lors de la toute dernière séance d’entraînement qui précède leur premier match en terre camerounaise, on a vu des joueurs aussi motivés qu’inquiets, la tête sans doute à leurs coéquipiers écartés du groupe par parcimonie après que des écouvillons ont détecté au fond de leurs narines des traces de Sars Cov 2 qu’eux n’ont jamais senti. On a également vu beaucoup de dirigeants le regard perdu, les masques doublés, les palabres réduites à leur plus simples expressions.
Pour les plus sceptiques, cette affaire est mal embarquée à cause d’un tout petit virus qui est venu faire vaciller un géant d’Afrique. Mais si cela peut faire retomber la fièvre du chauvinisme et de l’excès de confiance, si cela peut faire redescendre les vice-champions d’Afrique sur terre, pour aborder chaque match avec la lucidité et l’humilité requises, même face à une modeste sélection du Zimbabwé. Et surtout, si cela peut permettre de récupérer tout le monde avec un moindre risque de cas au deuxième tour, que grand bien nous en fassent… Que les Lions avancent masqués !
emediasn
Jamais, ces dernières années, le Sénégal n’a abordé une entame de Can avec autant de doutes et d’incertitudes. La faute peut être à ce fichu virus qui a réussi le pari de diviser une sélection nationale entre Diamniadio et Bafoussam. Hier, lors de la toute dernière séance d’entraînement qui précède leur premier match en terre camerounaise, on a vu des joueurs aussi motivés qu’inquiets, la tête sans doute à leurs coéquipiers écartés du groupe par parcimonie après que des écouvillons ont détecté au fond de leurs narines des traces de Sars Cov 2 qu’eux n’ont jamais senti. On a également vu beaucoup de dirigeants le regard perdu, les masques doublés, les palabres réduites à leur plus simples expressions.
Pour les plus sceptiques, cette affaire est mal embarquée à cause d’un tout petit virus qui est venu faire vaciller un géant d’Afrique. Mais si cela peut faire retomber la fièvre du chauvinisme et de l’excès de confiance, si cela peut faire redescendre les vice-champions d’Afrique sur terre, pour aborder chaque match avec la lucidité et l’humilité requises, même face à une modeste sélection du Zimbabwé. Et surtout, si cela peut permettre de récupérer tout le monde avec un moindre risque de cas au deuxième tour, que grand bien nous en fassent… Que les Lions avancent masqués !
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