
Un petit Barça se sort du piège Levante sur le fil (2-3). Longtemps méconnaissable à Ciudad de Valencia, le FC Barcelone a traversé la majeure partie de la rencontre comme rarement ces dernières semaines, drainé de toute créativité et envie. Il a fallu l’ouverture du score logique de José Luis Morales sur penalty (52e) pour assister au réveil des Blaugrana, buteurs à deux reprises en quatre minutes par l’intermédiaire de Pierre-Emerick Aubameyang (59e) et Pedri (63e).
Un autre penalty, transformé par Gonzalo Melero (83e) a redonné espoir aux Granotes, mais le coup de casque de Luuk de Jong dans le temps additionnel (90e+2) a sauvé les Barcelonais, revenus à 12 points du Real Madrid, avec un match en moins. Toujours relégable, Levante voit le maintien s’éloigner davantage.
Un candidat au titre chez un relégable, on pensait l’affaire mal embarquée pour les Valenciens. Et pourtant. Quelques secondes de jeu, et déjà, le ton est donné. Une relance dans l’axe complètement ratée de Dani Alves a failli coûter cher aux Blaugrana, refroidis d’entrée de jeu par une frappe enroulée de José Luis Morales toute proche de la lucarne droite (1e). Une première action qui a personnifié une première période fade des Catalans, jamais dans le bon tempo, campés sur une possession stérile, et coupables de nombreuses imprécisions dans le camp adverse.
A l’inverse, Levante a tout de suite enflammé les tribunes animées de l’enceinte valencienne. Les Granotes se sont créé les principales occasions du premier acte, dont une percée mémorable de Morales, qui a servi à l’assistance une panoplie de feintes et de dribbles, jusqu’à ce ballon qui semblait filer dans les filets, avant d’être finalement dégagé sur la ligne par Eric Garcia (26e). Trois minutes plus tard, c’est Roger Marti, l’autre buteur maison, qui a été tout proche d’ouvrir le score, sans un sauvetage de Ronald Araujo (29e). Gestionnaire, le Barça n’a pas donné l’impression de pouvoir (ni de vouloir) réagir, se contentant de faire circuler latéralement le cuir.
Paradoxalement, c’est juste après la première occasion franche des Culés, une tête de Ferran Torres arrêtée par Daniel Cardenas (49e), que le Barça a concédé un penalty évitable. Coupable d’une obstruction du bras sur Son (50e), Dani Alves n’a pu qu’assister impuissant au contre-pied parfait de Morales (51e). Le pire semblait passé mais, bis repetita, Eric Garcia est sanctionné pour une main dans la surface, à la suite d’une tête de Marti (55e). L’attaquant a voulu se faire justice lui-même, mais, cette fois, Marc-André ter Stegen a jailli du bon côté (56e). Le tout alors que Pedri et Gavi se préparaient à entrer en scène.
Le vernis apposé par les deux joyaux du club culé a fait effet sans attendre. Plus incisif, le Barça a évolué plus haut. Deux minutes après les entrées de Pedri et Gavi, Aubameyang a confirmé la bonne forme de la connexion Aubam-Dembélé, catapultant de la tête un ballon déposé par le Français hors de portée de Cardenas (59e). Déjà la 10e réalisation en 14 rencontres pour le Gabonais sous la tunique catalane. Revigoré, Barcelone a viré en tête grâce à son magicien. Servi dans le bon tempo par le remuant Gavi, Pedri a conjugué sa spéciale – frappe dans le petit filet opposé – pour donner l’avantage aux hommes de Xavi (63e).
D’un coaching gagnant, le coach barcelonais est ensuite passé par tous les états. Alors qu’il venait d’entrer, Clément Lenglet a offert sur un plateau un troisième penalty aux locaux, d’une semelle sur Dani Gomez (82e). Gonzalo Melero ne s’est pas fait prier pour remettre Levante à hauteur des Catalans (83e). La suite ? Une fin de match animée, où les situations et les espaces ont fusé de partout. Situation quelque peu ubuesque, Pedri a perdu une chaussure et s’est retrouvé à crocheter des défenseurs adverses en chaussettes. Un instant presque comique effacé quelques secondes plus tard par la tête piquée de Luuk de Jong, autre entrant, si précieux dans le money-time (90e+2).
Rescapé, Barcelone peut remercier ses entrants, et enchaîner avec une septième victoire de rang en Liga, ainsi qu’un 15e match sans défaite toutes compétitions confondues. Des stats qui flattent, mais Levante peut avoir des regrets, tant le premier acte des Granotes a été rayonnant. Toujours empêtré dans la zone rouge (19e, 22 points), les Valenciens voient le maintien leur échapper peu à peu. En face, les Blaugrana ont assuré l’essentiel, ravi la deuxième place à Séville (2e, 60 points), et conservé un maigre espoir de chiper le titre au Real Madrid.
Un autre penalty, transformé par Gonzalo Melero (83e) a redonné espoir aux Granotes, mais le coup de casque de Luuk de Jong dans le temps additionnel (90e+2) a sauvé les Barcelonais, revenus à 12 points du Real Madrid, avec un match en moins. Toujours relégable, Levante voit le maintien s’éloigner davantage.
Un candidat au titre chez un relégable, on pensait l’affaire mal embarquée pour les Valenciens. Et pourtant. Quelques secondes de jeu, et déjà, le ton est donné. Une relance dans l’axe complètement ratée de Dani Alves a failli coûter cher aux Blaugrana, refroidis d’entrée de jeu par une frappe enroulée de José Luis Morales toute proche de la lucarne droite (1e). Une première action qui a personnifié une première période fade des Catalans, jamais dans le bon tempo, campés sur une possession stérile, et coupables de nombreuses imprécisions dans le camp adverse.
A l’inverse, Levante a tout de suite enflammé les tribunes animées de l’enceinte valencienne. Les Granotes se sont créé les principales occasions du premier acte, dont une percée mémorable de Morales, qui a servi à l’assistance une panoplie de feintes et de dribbles, jusqu’à ce ballon qui semblait filer dans les filets, avant d’être finalement dégagé sur la ligne par Eric Garcia (26e). Trois minutes plus tard, c’est Roger Marti, l’autre buteur maison, qui a été tout proche d’ouvrir le score, sans un sauvetage de Ronald Araujo (29e). Gestionnaire, le Barça n’a pas donné l’impression de pouvoir (ni de vouloir) réagir, se contentant de faire circuler latéralement le cuir.
Paradoxalement, c’est juste après la première occasion franche des Culés, une tête de Ferran Torres arrêtée par Daniel Cardenas (49e), que le Barça a concédé un penalty évitable. Coupable d’une obstruction du bras sur Son (50e), Dani Alves n’a pu qu’assister impuissant au contre-pied parfait de Morales (51e). Le pire semblait passé mais, bis repetita, Eric Garcia est sanctionné pour une main dans la surface, à la suite d’une tête de Marti (55e). L’attaquant a voulu se faire justice lui-même, mais, cette fois, Marc-André ter Stegen a jailli du bon côté (56e). Le tout alors que Pedri et Gavi se préparaient à entrer en scène.
Le vernis apposé par les deux joyaux du club culé a fait effet sans attendre. Plus incisif, le Barça a évolué plus haut. Deux minutes après les entrées de Pedri et Gavi, Aubameyang a confirmé la bonne forme de la connexion Aubam-Dembélé, catapultant de la tête un ballon déposé par le Français hors de portée de Cardenas (59e). Déjà la 10e réalisation en 14 rencontres pour le Gabonais sous la tunique catalane. Revigoré, Barcelone a viré en tête grâce à son magicien. Servi dans le bon tempo par le remuant Gavi, Pedri a conjugué sa spéciale – frappe dans le petit filet opposé – pour donner l’avantage aux hommes de Xavi (63e).
D’un coaching gagnant, le coach barcelonais est ensuite passé par tous les états. Alors qu’il venait d’entrer, Clément Lenglet a offert sur un plateau un troisième penalty aux locaux, d’une semelle sur Dani Gomez (82e). Gonzalo Melero ne s’est pas fait prier pour remettre Levante à hauteur des Catalans (83e). La suite ? Une fin de match animée, où les situations et les espaces ont fusé de partout. Situation quelque peu ubuesque, Pedri a perdu une chaussure et s’est retrouvé à crocheter des défenseurs adverses en chaussettes. Un instant presque comique effacé quelques secondes plus tard par la tête piquée de Luuk de Jong, autre entrant, si précieux dans le money-time (90e+2).
Rescapé, Barcelone peut remercier ses entrants, et enchaîner avec une septième victoire de rang en Liga, ainsi qu’un 15e match sans défaite toutes compétitions confondues. Des stats qui flattent, mais Levante peut avoir des regrets, tant le premier acte des Granotes a été rayonnant. Toujours empêtré dans la zone rouge (19e, 22 points), les Valenciens voient le maintien leur échapper peu à peu. En face, les Blaugrana ont assuré l’essentiel, ravi la deuxième place à Séville (2e, 60 points), et conservé un maigre espoir de chiper le titre au Real Madrid.