
Après les attaques dans la nuit de vendredi à samedi qui ont fait au moins 7 morts, la Russie a continué sa brutale campagne aérienne qui visait essentiellement des infrastructures civiles et des quartiers d'habitations de plusieurs villes ukrainiennes.
Dans la nuit du 8 juin, Moscou a lancé 49 drones d'attaque de type Shahed et divers types de drones simulateurs, un missile antinavire Onyx et deux missiles guidés X-59/69.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, 40 drones Shahed ennemis ont été neutralisés - 22 ont été abattus par la puissance de feu, et 18 autres ont été "localement perdus".
Le 7 juin, les Russes ont tué 4 habitants de la région de Donetsk - deux à Ïablounivka, Kostiantynivka et Siversk. Un autre a été tué dans la communauté de Mejivska de l'oblast de Dnipro, dans l'attaque qui a utilisé trois bombes aériennes guidées.
Dans la région de Donetsk, 9 autres personnes ont été blessées au cours de la journée.
A Bilozerka, dans la région de Kherson, les tirs d'artillerie russe ont tué une femme de 72 ans, encore deux personnes ont été blessées.
L'une des personnes blessées lors de l'attaque du 7 juin à Kharkiv par les KAB (bombes à guidage) est décédée à l'hôpital, deux autres sont dans un état extrêmement grave, et une personne avait été déclarée morte précédemment.
Ces frappes, samedi après-midi, font suite à celles de la nuit précédente, où plus de 50 explosions se sont produites à Kharkiv en deux heures, à partir de 3 heures du matin le 7 juin. Des drones, des missiles et des bombes russes ont été tirés sur la ville.
Le maire de cette deuxième ville ukrainienne, Ihor Terekhov, a qualifié cette attaque russe de plus puissante depuis l'invasion.
Le chef de l'administration régionale de Kharkiv, Oleh Syniehubov, a expliqué à Suspilne Kharkiv que « la Russie n'accepte pas ses défaites sur le champ de bataille et terrorise de plus en plus la population locale. Elle frappe également les entreprises. Ils ne peuvent pas accepter le fait que les gens restent et travaillent à Kharkiv ». « Je pense qu'ils visent le secteur de l'énergie, mais nos forces armées s'efforcent également de les contrer ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a condamné cette deuxième volée du métal meurtrier sur Kharkiv : "Un autre meurtre brutal. Des bombes aériennes sur des civils dans la ville - même un chemin de fer pour enfants se trouve à proximité. Cela n'a aucun sens sur le plan militaire. C'est du pur terrorisme. Et cela dure depuis plus de trois ans de guerre totale.
Nous ne pouvons pas l'ignorer. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Et ce n'est pas un jeu. Chaque jour, nous perdons nos concitoyens parce que la Russie se sent impunie. Nous devons contraindre la Russie à la paix".
Dans son discours du soir, le président a déclaré que « quoi qu'on en dise, il ne s'agit pas de frappes russes “de représailles” (après l'opération "Toile d'araignée" - NDLR), mais de frappes visant à la destruction, à la destruction complète de la vie ».
Zelensky a souligné qu'aucune forme de pression sur la Russie ne devait être affaiblie, qu'il s'agisse des formats déjà appliqués ou des méthodes de pression en cours de préparation.
« Nous nous efforçons de renforcer la défense aérienne de l'Ukraine. Nous avons besoin de signaux positifs de la part des États-Unis, de signaux spécifiques sur la défense aérienne. Nous attendons toujours une réponse à l'offre d'achat de systèmes susceptibles de nous aider », a-t-il déclaré.
La réponse à la "Toile d'araignée" encore à venir ?
Les États-Unis estiment que la menace de la Russie de répondre à l'opération ukrainienne « Toile d'araignée » n'a pas encore été sérieusement mise à exécution et que la réponse sera probablement une attaque à grande échelle et sur plusieurs fronts, selon Reuters.
Selon l'une des sources de l'agence, la date de la riposte n'est pas claire, mais elle est probablement attendue dans les jours à venir. L'attaque de Moscou sera « asymétrique », estime-t-il. Un deuxième interlocuteur suggère que la Russie utilisera des missiles et des drones pour frapper.
Une source de Reuters dans la diplomatie occidentale pense que la réponse de la Russie comprendra des frappes sur des cibles importantes, telles que des bâtiments gouvernementaux.
L'analyste militaire Michael Kofman pense que Moscou tentera de frapper le siège du service de sécurité ukrainien, qui a joué un rôle majeur dans l'opération « Toile d'araignée », ou d'autres bâtiments de renseignement régionaux à l'aide de missiles balistiques à moyenne portée.
La Russie rapporte avoir abattu des dizaines de drones ukrainiens
Le ministère russe de la Défense a déclaré que, de samedi soir à dimanche matin, la Fédération de Russie ainsi que la Crimée (illégalement annexée et occupée depuis 2014) auraient été attaquées par plus de 60 « drones ukrainiens ».
Le ministère russe a indiqué que les drones auraient été abattus au-dessus des territoires des régions de Briansk, Belgorod, Kalouga, Toula, Orel, Koursk, de la région de Moscou et de la Crimée occupée.
Selon le maire de Moscou, Serguei Sobianine, deux aéroports de la capitale russe, Vnoukovo et Domodedovo (les deux au sud de la ville) ont dû provisoirement suspendre les vols - ainsi que l'aéroport de Kalouga voisine.
À Novomoskovsk, dans la région de Toula, un incendie s'est déclaré dans l'usine chimique Azot à la suite d'une attaque de drone, a déclaré le gouverneur de la région, Dmitry Milyaev.
Selon les premières informations, deux personnes ont été blessées. M. Milyaev a ajouté que « leurs vies sont hors de danger ». Selon lui, l'incendie a été éteint.
La chaîne Telegram Astra rapporte que les résidents locaux ont entendu cinq à huit explosions dans la zone de l'usine chimique, et note qu'Azot a déjà été attaquée par des drones fin mai - un pipeline dans l'un des ateliers avait alors pris feu et deux réservoirs d'acide nitrique avaient été endommagés.
Dans la nuit du 8 juin, Moscou a lancé 49 drones d'attaque de type Shahed et divers types de drones simulateurs, un missile antinavire Onyx et deux missiles guidés X-59/69.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, 40 drones Shahed ennemis ont été neutralisés - 22 ont été abattus par la puissance de feu, et 18 autres ont été "localement perdus".
Le 7 juin, les Russes ont tué 4 habitants de la région de Donetsk - deux à Ïablounivka, Kostiantynivka et Siversk. Un autre a été tué dans la communauté de Mejivska de l'oblast de Dnipro, dans l'attaque qui a utilisé trois bombes aériennes guidées.
Dans la région de Donetsk, 9 autres personnes ont été blessées au cours de la journée.
A Bilozerka, dans la région de Kherson, les tirs d'artillerie russe ont tué une femme de 72 ans, encore deux personnes ont été blessées.
L'une des personnes blessées lors de l'attaque du 7 juin à Kharkiv par les KAB (bombes à guidage) est décédée à l'hôpital, deux autres sont dans un état extrêmement grave, et une personne avait été déclarée morte précédemment.
Ces frappes, samedi après-midi, font suite à celles de la nuit précédente, où plus de 50 explosions se sont produites à Kharkiv en deux heures, à partir de 3 heures du matin le 7 juin. Des drones, des missiles et des bombes russes ont été tirés sur la ville.
Le maire de cette deuxième ville ukrainienne, Ihor Terekhov, a qualifié cette attaque russe de plus puissante depuis l'invasion.
Le chef de l'administration régionale de Kharkiv, Oleh Syniehubov, a expliqué à Suspilne Kharkiv que « la Russie n'accepte pas ses défaites sur le champ de bataille et terrorise de plus en plus la population locale. Elle frappe également les entreprises. Ils ne peuvent pas accepter le fait que les gens restent et travaillent à Kharkiv ». « Je pense qu'ils visent le secteur de l'énergie, mais nos forces armées s'efforcent également de les contrer ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a condamné cette deuxième volée du métal meurtrier sur Kharkiv : "Un autre meurtre brutal. Des bombes aériennes sur des civils dans la ville - même un chemin de fer pour enfants se trouve à proximité. Cela n'a aucun sens sur le plan militaire. C'est du pur terrorisme. Et cela dure depuis plus de trois ans de guerre totale.
Nous ne pouvons pas l'ignorer. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. Et ce n'est pas un jeu. Chaque jour, nous perdons nos concitoyens parce que la Russie se sent impunie. Nous devons contraindre la Russie à la paix".
Dans son discours du soir, le président a déclaré que « quoi qu'on en dise, il ne s'agit pas de frappes russes “de représailles” (après l'opération "Toile d'araignée" - NDLR), mais de frappes visant à la destruction, à la destruction complète de la vie ».
Zelensky a souligné qu'aucune forme de pression sur la Russie ne devait être affaiblie, qu'il s'agisse des formats déjà appliqués ou des méthodes de pression en cours de préparation.
« Nous nous efforçons de renforcer la défense aérienne de l'Ukraine. Nous avons besoin de signaux positifs de la part des États-Unis, de signaux spécifiques sur la défense aérienne. Nous attendons toujours une réponse à l'offre d'achat de systèmes susceptibles de nous aider », a-t-il déclaré.
La réponse à la "Toile d'araignée" encore à venir ?
Les États-Unis estiment que la menace de la Russie de répondre à l'opération ukrainienne « Toile d'araignée » n'a pas encore été sérieusement mise à exécution et que la réponse sera probablement une attaque à grande échelle et sur plusieurs fronts, selon Reuters.
Selon l'une des sources de l'agence, la date de la riposte n'est pas claire, mais elle est probablement attendue dans les jours à venir. L'attaque de Moscou sera « asymétrique », estime-t-il. Un deuxième interlocuteur suggère que la Russie utilisera des missiles et des drones pour frapper.
Une source de Reuters dans la diplomatie occidentale pense que la réponse de la Russie comprendra des frappes sur des cibles importantes, telles que des bâtiments gouvernementaux.
L'analyste militaire Michael Kofman pense que Moscou tentera de frapper le siège du service de sécurité ukrainien, qui a joué un rôle majeur dans l'opération « Toile d'araignée », ou d'autres bâtiments de renseignement régionaux à l'aide de missiles balistiques à moyenne portée.
La Russie rapporte avoir abattu des dizaines de drones ukrainiens
Le ministère russe de la Défense a déclaré que, de samedi soir à dimanche matin, la Fédération de Russie ainsi que la Crimée (illégalement annexée et occupée depuis 2014) auraient été attaquées par plus de 60 « drones ukrainiens ».
Le ministère russe a indiqué que les drones auraient été abattus au-dessus des territoires des régions de Briansk, Belgorod, Kalouga, Toula, Orel, Koursk, de la région de Moscou et de la Crimée occupée.
Selon le maire de Moscou, Serguei Sobianine, deux aéroports de la capitale russe, Vnoukovo et Domodedovo (les deux au sud de la ville) ont dû provisoirement suspendre les vols - ainsi que l'aéroport de Kalouga voisine.
À Novomoskovsk, dans la région de Toula, un incendie s'est déclaré dans l'usine chimique Azot à la suite d'une attaque de drone, a déclaré le gouverneur de la région, Dmitry Milyaev.
Selon les premières informations, deux personnes ont été blessées. M. Milyaev a ajouté que « leurs vies sont hors de danger ». Selon lui, l'incendie a été éteint.
La chaîne Telegram Astra rapporte que les résidents locaux ont entendu cinq à huit explosions dans la zone de l'usine chimique, et note qu'Azot a déjà été attaquée par des drones fin mai - un pipeline dans l'un des ateliers avait alors pris feu et deux réservoirs d'acide nitrique avaient été endommagés.