
La direction générale de la Société de construction et d’aménagement (Secam) a introduit deux plaintes au niveau du parquet financier. La Secam est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), qui a acquis 60% de son capital pour six milliards de francs Cfa, le 5 septembre 2023.
La première plainte est relative à la disparition d’une somme de 1 milliard 51 millions de francs Cfa «retirée sans justificatif ni contrepartie» du compte de la Secam logée à la Banque des institutions mutualistes d’Afrique de l’Ouest (Bimao). La seconde porte sur un préjudice supposé de 1,073 milliard de francs Cfa représentant le solde négatif du compte de la Secam à la Bimao. Ce dernier montant fait l’objet d’un remboursement de la part de l’ancien actionnaire majoritaire de l’entreprise, révèle Libération dans son édition de ce jeudi.
Mais au-delà des faits objet des deux procédures, le journal rapporte que l’opération de cession de la Secam à la Cdc est entachée d’irrégularités. «À preuve, le Comité d’investissement avait émis, à l’époque, des réserves totalement ignorées. Pire, le ministre des Finances et du Budget [Moustapha Bâ, décédé en novembre dernier] avait même exigé la suspension de la prise de participation, mais 4,7 milliards de francs Cfa avaient été engloutis dans l’opération», souffle Libération.
Le journal poursuit : «Le plus grave est que la prise de parts a été faite sans s’assurer de la véracité du dossier envoyé par... WhatsApp par les anciens dirigeants de la Secam. [D’ailleurs], les terrains, supposés appartenir à la Secam [et situés] à Bambilor, étaient tous sous hypothèque à la Bimao.»
seneweb
La première plainte est relative à la disparition d’une somme de 1 milliard 51 millions de francs Cfa «retirée sans justificatif ni contrepartie» du compte de la Secam logée à la Banque des institutions mutualistes d’Afrique de l’Ouest (Bimao). La seconde porte sur un préjudice supposé de 1,073 milliard de francs Cfa représentant le solde négatif du compte de la Secam à la Bimao. Ce dernier montant fait l’objet d’un remboursement de la part de l’ancien actionnaire majoritaire de l’entreprise, révèle Libération dans son édition de ce jeudi.
Mais au-delà des faits objet des deux procédures, le journal rapporte que l’opération de cession de la Secam à la Cdc est entachée d’irrégularités. «À preuve, le Comité d’investissement avait émis, à l’époque, des réserves totalement ignorées. Pire, le ministre des Finances et du Budget [Moustapha Bâ, décédé en novembre dernier] avait même exigé la suspension de la prise de participation, mais 4,7 milliards de francs Cfa avaient été engloutis dans l’opération», souffle Libération.
Le journal poursuit : «Le plus grave est que la prise de parts a été faite sans s’assurer de la véracité du dossier envoyé par... WhatsApp par les anciens dirigeants de la Secam. [D’ailleurs], les terrains, supposés appartenir à la Secam [et situés] à Bambilor, étaient tous sous hypothèque à la Bimao.»
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