L'expérimentation devait être lancée il y a maintenant un an. Mais l'impact de la crise sanitaire sur le trafic aérien en a voulu autrement. Depuis quelques jours, comme le rapporte Le Parisien, il est possible, pour certains passagers au départ de l'aéroport d'Orly, d'embarquer grâce à un système de reconnaissance faciale. En montrant simplement leur visage à une caméra, ils peuvent ainsi ouvrir les portes et passer rapidement les contrôles, sans avoir à attendre une vérification manuelle de leurs documents.
Pour l'heure, ne sont concernés que les passagers de la compagnie Transavia à destination du Maroc. Mais l'expérimentation devrait être étendue, dans les prochaines semaines, à des vols d'Air Caraïbes à destination des DOM-TOM. Après avoir préalablement enregistré son visage, pris en photo sur une borne spécifique, le voyageur fait de même avec sa pièce d'identité et son billet d'avion. « Au dépose-bagage, la borne va reconnaître le visage du voyageur, qui n'aura plus qu'à scanner son étiquette bagage, poser sa valise sur le tapis et c'est tout », explique un représentant d'ADP au Parisien.
« Un vrai gain de temps »
Au moment de l'embarquement, il suffira de fixer une caméra qui reconnaîtra le visage du passager pour ouvrir la porte et monter à bord de l'appareil. Après quelques jours d'expérimentation, le système semble rapidement pris en main par les voyageurs. « Les passagers se dirigeaient spontanément vers la borne et c'était très rapide, assure une hôtesse de l'air à nos confrères. Il y a un vrai gain de temps. Ils apprécient surtout de ne plus avoir à sortir encore et encore tous leurs documents pour accéder à bord. »
D'autres passagers ont, eux, refusé catégoriquement de confier leurs données biométriques, d'enregistrer leur visage. Celles-ci sont supprimées dès le décollage de l'avion. Fin 2019, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) avait dessiné des « lignes rouges » à ne pas franchir dans l'utilisation de la reconnaissance faciale, en matière de respect de la vie privée des citoyens notamment.
Pour l'heure, ne sont concernés que les passagers de la compagnie Transavia à destination du Maroc. Mais l'expérimentation devrait être étendue, dans les prochaines semaines, à des vols d'Air Caraïbes à destination des DOM-TOM. Après avoir préalablement enregistré son visage, pris en photo sur une borne spécifique, le voyageur fait de même avec sa pièce d'identité et son billet d'avion. « Au dépose-bagage, la borne va reconnaître le visage du voyageur, qui n'aura plus qu'à scanner son étiquette bagage, poser sa valise sur le tapis et c'est tout », explique un représentant d'ADP au Parisien.
« Un vrai gain de temps »
Au moment de l'embarquement, il suffira de fixer une caméra qui reconnaîtra le visage du passager pour ouvrir la porte et monter à bord de l'appareil. Après quelques jours d'expérimentation, le système semble rapidement pris en main par les voyageurs. « Les passagers se dirigeaient spontanément vers la borne et c'était très rapide, assure une hôtesse de l'air à nos confrères. Il y a un vrai gain de temps. Ils apprécient surtout de ne plus avoir à sortir encore et encore tous leurs documents pour accéder à bord. »
D'autres passagers ont, eux, refusé catégoriquement de confier leurs données biométriques, d'enregistrer leur visage. Celles-ci sont supprimées dès le décollage de l'avion. Fin 2019, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) avait dessiné des « lignes rouges » à ne pas franchir dans l'utilisation de la reconnaissance faciale, en matière de respect de la vie privée des citoyens notamment.