
Je voudrais tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance et renouveler mon entière loyauté à Son Excellence Monsieur le Président de la République Chef Suprême des Armées qui a bien voulu me promouvoir au grade de Médecin Général de Brigade et Directeur de l'hôpital Principal de Dakar.
J’ai une parfaite conscience de l’honneur qui m’est fait et de la responsabilité qui m’incombe.
Je remercie Mr le Ministre des Forces Armées qui, abandonnant ses nombreuses et multiples occupations, est venu présider cette cérémonie et lui donne ainsi un éclat particulier. C’est une marque de sympathie et de considération pour l’Hôpital Principal de Dakar mais aussi pour ma modeste personne. Par ma voix l’Hôpital Principal de Dakar vous renouvelle sa reconnaissance et sa profonde gratitude.
Je remercie Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées pour sa confiance et son soutien indéfectible mais surtout pour son amitié. Je ne doute pas qu’il continuera à m’aider à assumer ma fonction et que je pourrais toujours compter sur l’ensemble de ses services dont notamment la Direction de la Santé des Armées.
Je rends grâce à DIEU le Tout Puissant qui m’a prêté vie et qui m’a permis d’accéder à ce niveau élevé de la hiérarchie. Je sais que pour beaucoup d’entre vous, ma présence à cette station aujourd’hui était absolument improbable. Je veux les rassurer sur ce point : pour moi aussi c’est le cas.
Mais seul mon destin m’a conduit ici et nous suivrons tous notre destin. C’est la source de ma confiance, a savoir que DIEU nous appelle pour forger un destin incertain.
Mesdames, Messieurs
Chers invités
L’Armée Nationale a façonné ma vie depuis plus de 40 ans d’abord par les années passées au prytanée militaire de Saint Louis ,l’Ecole Militaire de Santé de Dakar , le Bataillon des Sports et depuis près d’un quart de siècle à l’Hôpital Principal de Dakar.
Durant toutes ces années je me suis dévoué pour cette institution et que je continuerais de faire dans mes nouvelles fonctions.
Que DIEU Tout Puissant me prête longue vie.
Qu’il me donne la santé.
Qu’il m’inspire devant chaque décision.
Qu’il éclaire mon chemin.
Qu’il me donne la force de rester seul mais impavide devant les erreurs, même quand elles sont communes à l’établissement et d’accepter le partage des réussites, seraient elles dues à moi tout seul.
Je voudrais rendre un vibrant hommage à mes chers parents. Vous êtes ceux sans qui, rien de ce qui a été, n’aurait pu être. Vous m’avez donné ce qu’il y a de Meilleur. C'est-à-dire une infinie rigueur morale mais surtout les vertus qui font l’Homme et l’Humain. Ces vertus qui me permettent d’être en phase avec l’écrivain et philosophe Henri Frédéric Amiel qui disait :
L'essentiel de l'homme c'est d'être humain… Fin de citation
J’associe à ces hommages mes frères et sœurs dont l’entente et la solidarité sont une force pour chacun d’entre nous et je suis sûr que cela va continuer pour nous hisser au sommet de nos voies différentes mais complémentaires.
Je remercie tout particulièrement mon épouse Mame Khady.
Durant bientôt trois décennies, tu es la source de mon réconfort. Tu as fait de moi un bon père de famille et un meilleur homme. Tu es restée fidèle aux principes d’éducation légués par tes parents. Tu m’as toujours soutenu, dans toutes circonstances de la vie. Je prie DIEU de te protéger et de protéger aussi nos enfants et de les bénir.
Je remercie mes amis et mes camarades avec qui j’ai cheminé depuis l’école primaire. Les contraintes et les difficultés vécues ensemble nous ont soudé et ont laissé des traces profondes qui nous donnent le même caractère et imprègnent notre pensée et notre conduite.
Vos témoignages de soutien et vos encouragements sont pour moi une source inestimable de convictions et d’actions pour relever les défis.
je voudrais avoir une pensée pieuse pour tous nos parents, nos camarades et nos amis aujourd’hui disparus.
Que le Repos Paisible leur soit accordé.
Mesdames, Messieurs,
Chers invités,
Vous êtes venus nombreux assister à cette cérémonie. Vous me témoignez ainsi de votre amitié et de votre amabilité. Je vous remercie pour votre disponibilité et votre attachement. J’apprécie à sa juste valeur cette marque d’estime.
Je remercie les orateurs qui m’ont précédé à cette tribune pour les mots aimables qu’ils ont prononcés .Si je ne connaissais leur indulgence et leur bonté à mon égard, je serais tenté de croire à tous ces éloges mais je sais que je n’ai pas toutes ces qualités.
J’exprime ma reconnaissance à mes ainés et prédécesseurs à la Direction de cet Hôpital pour leur rôle dans la marche de la structure selon leurs caractères et leurs styles propres.
Je remercie en particulier le Médecin Général Bakary DIATTA pour son amitié vieille de plusieurs dizaines d’années mais surtout pour la générosité dont il a fait montre depuis ma nomination afin que la passation de pouvoirs se passe en toute quiétude.
C’est ma tâche à partir d’aujourd’hui de poursuivre la marche de notre institution. Je m’inscris dans la continuité en apportant bien entendu une touche propre.
Aussi, je ne doute pas un instant que je peux compter sur vous Mon Général.
De la même manière, je compte beaucoup sur le Médecin Général Boubacar WADE pour bénéficier de ses précieux conseils ou suggestions car comme le dit bien l’adage wolof : «Diame dou doye ».
Mes chers collègues de l’Hôpital Principa de Dakar
Ce n'est pas sans émotion que je m'adresse à vous. Je suis ici devant vous aujourd’hui empli d’un sentiment d’humilité face à la tâche qui m’attend. Nul n’ignore qu’en dépit des résultats élogieux obtenus par mes prédécesseurs, l’Hôpital Principal de Dakar traverse des moments difficiles.
Les défis auxquels nous faisons face sont réels chers collègues.
Ils sont importants et nombreux. Nous ne pouvons les relever facilement ni rapidement. Ces défis sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affronterons seront tout aussi nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend a savoir le travail, l’honnêteté, le courage et le respect des règles, sont anciennes. En effet, notre Hôpital a une belle histoire.
Une très belle histoire
Depuis 1884 c'est-à-dire 133 ans l’Hôpital Principal est aux services des hommes de notre pays et même de la sous-région. Nous sommes les gardiens de cet héritage et notre devoir est de le rendre meilleur pour le léguer aux générations futures.
Je sais que je ne peux pas faire marcher seul l’hôpital. Je n’en ai pas la prétention d’ailleurs. Je veux être celui qui détermine le cap à suivre mais chacun devra jouer son rôle pour obtenir les résultats escomptés. Avec un effort commun et un but commun, avec un grand espoir et un immense dévouement, nous allons travailler sans relâche pour hisser l’Hôpital principal de Dakar à un niveau toujours plus élevé.
Resserrons les rangs autour de la mission, travaillons sans relâche au service de nos concitoyens. Ne l’oublions jamais chers camarades : Se mettre au service des hommes est une attitude seigneuriale.
L’occasion nous est donnée de changer les choses. Vous me verrez souvent prendre des décisions difficiles parce que notre volonté d’obtenir des résultats ne nous permet pas de nous contenter d’options faciles.
Je sais que les personnels et les usagers de l’hôpital n’attendent pas du médecin chef qu’il résolve tous leurs problèmes. Mais ils ressentent au plus profond d’eux-mêmes qu’avec un petit changement dans les priorités, nous pouvons être sûrs que chaque usager recevra au sein de notre établissement des soins de qualité. Ils savent que nous pouvons faire mieux et ils veulent ce choix.
Parmi ces priorités les urgences seront en bonne place. Je veillerais à ce que, de jour comme de nuit, tout patient qui se présente à l’hôpital sans rendez-vous, reçoive un accueil cordial et professionnel et une prise en charge adéquate. Que l’urgence soit réelle ou ressentie comme telle.
Le relèvement du plateau technique est une nécessité. Mon action tendra à équiper et moderniser les services d’aide aux diagnostics comme la fédération des laboratoires, l’imagerie médicale et les centres d’explorations fonctionnelles cardiologiques et endoscopiques.
Les blocs opératoires seront mis aux normes de sécurité et de technologie. La prise en charge des urgences chirurgicales sera notre crédo. Tout chirurgien que je suis, je me placerai cependant à égale distance avec tous les services de l’Hôpital.
Les services de médecine seront réorganisés dans un souci d’unité pour potentialiser les moyens et optimiser les efforts.
Bien que les spécialités médicales soient reconnues, la médecine interne demeurera notre base de fonctionnement.
La formation initiale et continue des personnels est une exigence que je prendrais en compte.
Je m’emploierai à garder un contact étroit avec les Commandements de l’Ecole Militaire de Santé et de l’Ecole d’Application du Service de Santé des Armées pour que l’Hôpital Principal de Dakar puisse jouer pleinement son rôle d’Hôpital d’Instruction des Armées.
De véritables passerelles seront mises en place notamment avec l’Hôpital Militaire de Ouakam dans le cadre du Groupe Hospitalier Militaire.
La collaboration avec les Centres Hospitaliers Universitaires et la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP sera renforcée. Les praticiens professeurs agrégés de notre établissement serviront d’interface avec les services universitaires de recherche et de pratique clinique. C’est à ce prix que nous garantirons à nos patients des soins de qualité.
Bien entendu, les conditions sociales et de travail des personnels et le bien-être des employés seront ma préoccupation quotidienne. S’il est dit dans tous les codes de travail que « tout travail mérite un salaire », il est tout aussi vrai que « tout salaire mérite un travail ».
Je suis particulièrement ouvert au dialogue mais j’en appelle à la responsabilité de chacun. La responsabilité, au sens de Jean Paul Sartre, c'est-à-dire « la revendication des conséquences de la liberté ».
Chaque individu use et abuse de sa liberté mais chacun doit répondre de ses actes et ne peut pas s’abriter derrière le paravent vite déployé de « la communauté corruptrice et responsable ».
Que les hommes et les femmes qui travaillent dans cet hôpital trouvent dans leur immense réserve de cœur et d’intelligence la force de chasser la haine.
Notre travail est un sacerdoce.
Notre métier comporte des jours sombres, des heures amères mais des années de gloire, comme le disait à juste raison le Général De Gaulle.
Mesdames, Messieurs,
Chers invités
Ici et aujourd’hui commence une ère nouvelle dans l’histoire de l’Hôpital Principal de Dakar et lorsqu’on la racontera aux générations futures, vous pourrez dire fièrement : « j’y étais ».
Que Dieu vous bénisse
Je vous remercie de votre aimable attention.
Médecin-Général de Brigade
Momar SENE
Médecin Chef de l’Hôpital Principal de Dakar
Le 03 novembre 2017
Dakar - SENEGAL
J’ai une parfaite conscience de l’honneur qui m’est fait et de la responsabilité qui m’incombe.
Je remercie Mr le Ministre des Forces Armées qui, abandonnant ses nombreuses et multiples occupations, est venu présider cette cérémonie et lui donne ainsi un éclat particulier. C’est une marque de sympathie et de considération pour l’Hôpital Principal de Dakar mais aussi pour ma modeste personne. Par ma voix l’Hôpital Principal de Dakar vous renouvelle sa reconnaissance et sa profonde gratitude.
Je remercie Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées pour sa confiance et son soutien indéfectible mais surtout pour son amitié. Je ne doute pas qu’il continuera à m’aider à assumer ma fonction et que je pourrais toujours compter sur l’ensemble de ses services dont notamment la Direction de la Santé des Armées.
Je rends grâce à DIEU le Tout Puissant qui m’a prêté vie et qui m’a permis d’accéder à ce niveau élevé de la hiérarchie. Je sais que pour beaucoup d’entre vous, ma présence à cette station aujourd’hui était absolument improbable. Je veux les rassurer sur ce point : pour moi aussi c’est le cas.
Mais seul mon destin m’a conduit ici et nous suivrons tous notre destin. C’est la source de ma confiance, a savoir que DIEU nous appelle pour forger un destin incertain.
Mesdames, Messieurs
Chers invités
L’Armée Nationale a façonné ma vie depuis plus de 40 ans d’abord par les années passées au prytanée militaire de Saint Louis ,l’Ecole Militaire de Santé de Dakar , le Bataillon des Sports et depuis près d’un quart de siècle à l’Hôpital Principal de Dakar.
Durant toutes ces années je me suis dévoué pour cette institution et que je continuerais de faire dans mes nouvelles fonctions.
Que DIEU Tout Puissant me prête longue vie.
Qu’il me donne la santé.
Qu’il m’inspire devant chaque décision.
Qu’il éclaire mon chemin.
Qu’il me donne la force de rester seul mais impavide devant les erreurs, même quand elles sont communes à l’établissement et d’accepter le partage des réussites, seraient elles dues à moi tout seul.
Je voudrais rendre un vibrant hommage à mes chers parents. Vous êtes ceux sans qui, rien de ce qui a été, n’aurait pu être. Vous m’avez donné ce qu’il y a de Meilleur. C'est-à-dire une infinie rigueur morale mais surtout les vertus qui font l’Homme et l’Humain. Ces vertus qui me permettent d’être en phase avec l’écrivain et philosophe Henri Frédéric Amiel qui disait :
L'essentiel de l'homme c'est d'être humain… Fin de citation
J’associe à ces hommages mes frères et sœurs dont l’entente et la solidarité sont une force pour chacun d’entre nous et je suis sûr que cela va continuer pour nous hisser au sommet de nos voies différentes mais complémentaires.
Je remercie tout particulièrement mon épouse Mame Khady.
Durant bientôt trois décennies, tu es la source de mon réconfort. Tu as fait de moi un bon père de famille et un meilleur homme. Tu es restée fidèle aux principes d’éducation légués par tes parents. Tu m’as toujours soutenu, dans toutes circonstances de la vie. Je prie DIEU de te protéger et de protéger aussi nos enfants et de les bénir.
Je remercie mes amis et mes camarades avec qui j’ai cheminé depuis l’école primaire. Les contraintes et les difficultés vécues ensemble nous ont soudé et ont laissé des traces profondes qui nous donnent le même caractère et imprègnent notre pensée et notre conduite.
Vos témoignages de soutien et vos encouragements sont pour moi une source inestimable de convictions et d’actions pour relever les défis.
je voudrais avoir une pensée pieuse pour tous nos parents, nos camarades et nos amis aujourd’hui disparus.
Que le Repos Paisible leur soit accordé.
Mesdames, Messieurs,
Chers invités,
Vous êtes venus nombreux assister à cette cérémonie. Vous me témoignez ainsi de votre amitié et de votre amabilité. Je vous remercie pour votre disponibilité et votre attachement. J’apprécie à sa juste valeur cette marque d’estime.
Je remercie les orateurs qui m’ont précédé à cette tribune pour les mots aimables qu’ils ont prononcés .Si je ne connaissais leur indulgence et leur bonté à mon égard, je serais tenté de croire à tous ces éloges mais je sais que je n’ai pas toutes ces qualités.
J’exprime ma reconnaissance à mes ainés et prédécesseurs à la Direction de cet Hôpital pour leur rôle dans la marche de la structure selon leurs caractères et leurs styles propres.
Je remercie en particulier le Médecin Général Bakary DIATTA pour son amitié vieille de plusieurs dizaines d’années mais surtout pour la générosité dont il a fait montre depuis ma nomination afin que la passation de pouvoirs se passe en toute quiétude.
C’est ma tâche à partir d’aujourd’hui de poursuivre la marche de notre institution. Je m’inscris dans la continuité en apportant bien entendu une touche propre.
Aussi, je ne doute pas un instant que je peux compter sur vous Mon Général.
De la même manière, je compte beaucoup sur le Médecin Général Boubacar WADE pour bénéficier de ses précieux conseils ou suggestions car comme le dit bien l’adage wolof : «Diame dou doye ».
Mes chers collègues de l’Hôpital Principa de Dakar
Ce n'est pas sans émotion que je m'adresse à vous. Je suis ici devant vous aujourd’hui empli d’un sentiment d’humilité face à la tâche qui m’attend. Nul n’ignore qu’en dépit des résultats élogieux obtenus par mes prédécesseurs, l’Hôpital Principal de Dakar traverse des moments difficiles.
Les défis auxquels nous faisons face sont réels chers collègues.
Ils sont importants et nombreux. Nous ne pouvons les relever facilement ni rapidement. Ces défis sont peut-être nouveaux. Les outils avec lesquels nous les affronterons seront tout aussi nouveaux. Mais les valeurs dont notre succès dépend a savoir le travail, l’honnêteté, le courage et le respect des règles, sont anciennes. En effet, notre Hôpital a une belle histoire.
Une très belle histoire
Depuis 1884 c'est-à-dire 133 ans l’Hôpital Principal est aux services des hommes de notre pays et même de la sous-région. Nous sommes les gardiens de cet héritage et notre devoir est de le rendre meilleur pour le léguer aux générations futures.
Je sais que je ne peux pas faire marcher seul l’hôpital. Je n’en ai pas la prétention d’ailleurs. Je veux être celui qui détermine le cap à suivre mais chacun devra jouer son rôle pour obtenir les résultats escomptés. Avec un effort commun et un but commun, avec un grand espoir et un immense dévouement, nous allons travailler sans relâche pour hisser l’Hôpital principal de Dakar à un niveau toujours plus élevé.
Resserrons les rangs autour de la mission, travaillons sans relâche au service de nos concitoyens. Ne l’oublions jamais chers camarades : Se mettre au service des hommes est une attitude seigneuriale.
L’occasion nous est donnée de changer les choses. Vous me verrez souvent prendre des décisions difficiles parce que notre volonté d’obtenir des résultats ne nous permet pas de nous contenter d’options faciles.
Je sais que les personnels et les usagers de l’hôpital n’attendent pas du médecin chef qu’il résolve tous leurs problèmes. Mais ils ressentent au plus profond d’eux-mêmes qu’avec un petit changement dans les priorités, nous pouvons être sûrs que chaque usager recevra au sein de notre établissement des soins de qualité. Ils savent que nous pouvons faire mieux et ils veulent ce choix.
Parmi ces priorités les urgences seront en bonne place. Je veillerais à ce que, de jour comme de nuit, tout patient qui se présente à l’hôpital sans rendez-vous, reçoive un accueil cordial et professionnel et une prise en charge adéquate. Que l’urgence soit réelle ou ressentie comme telle.
Le relèvement du plateau technique est une nécessité. Mon action tendra à équiper et moderniser les services d’aide aux diagnostics comme la fédération des laboratoires, l’imagerie médicale et les centres d’explorations fonctionnelles cardiologiques et endoscopiques.
Les blocs opératoires seront mis aux normes de sécurité et de technologie. La prise en charge des urgences chirurgicales sera notre crédo. Tout chirurgien que je suis, je me placerai cependant à égale distance avec tous les services de l’Hôpital.
Les services de médecine seront réorganisés dans un souci d’unité pour potentialiser les moyens et optimiser les efforts.
Bien que les spécialités médicales soient reconnues, la médecine interne demeurera notre base de fonctionnement.
La formation initiale et continue des personnels est une exigence que je prendrais en compte.
Je m’emploierai à garder un contact étroit avec les Commandements de l’Ecole Militaire de Santé et de l’Ecole d’Application du Service de Santé des Armées pour que l’Hôpital Principal de Dakar puisse jouer pleinement son rôle d’Hôpital d’Instruction des Armées.
De véritables passerelles seront mises en place notamment avec l’Hôpital Militaire de Ouakam dans le cadre du Groupe Hospitalier Militaire.
La collaboration avec les Centres Hospitaliers Universitaires et la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP sera renforcée. Les praticiens professeurs agrégés de notre établissement serviront d’interface avec les services universitaires de recherche et de pratique clinique. C’est à ce prix que nous garantirons à nos patients des soins de qualité.
Bien entendu, les conditions sociales et de travail des personnels et le bien-être des employés seront ma préoccupation quotidienne. S’il est dit dans tous les codes de travail que « tout travail mérite un salaire », il est tout aussi vrai que « tout salaire mérite un travail ».
Je suis particulièrement ouvert au dialogue mais j’en appelle à la responsabilité de chacun. La responsabilité, au sens de Jean Paul Sartre, c'est-à-dire « la revendication des conséquences de la liberté ».
Chaque individu use et abuse de sa liberté mais chacun doit répondre de ses actes et ne peut pas s’abriter derrière le paravent vite déployé de « la communauté corruptrice et responsable ».
Que les hommes et les femmes qui travaillent dans cet hôpital trouvent dans leur immense réserve de cœur et d’intelligence la force de chasser la haine.
Notre travail est un sacerdoce.
Notre métier comporte des jours sombres, des heures amères mais des années de gloire, comme le disait à juste raison le Général De Gaulle.
Mesdames, Messieurs,
Chers invités
Ici et aujourd’hui commence une ère nouvelle dans l’histoire de l’Hôpital Principal de Dakar et lorsqu’on la racontera aux générations futures, vous pourrez dire fièrement : « j’y étais ».
Que Dieu vous bénisse
Je vous remercie de votre aimable attention.
Médecin-Général de Brigade
Momar SENE
Médecin Chef de l’Hôpital Principal de Dakar
Le 03 novembre 2017
Dakar - SENEGAL