
Paris, ville refuge ? Après son score calamiteux au premier tour de la présidentielle (1,75 %) et alors que des critiques au sein du PS la rendent en partie responsable de la débâcle, Anne Hidalgo a voulu se recentrer sur sa mairie. Même si elle espère encore faire de Paris le marchepied d’une nouvelle aventure politique nationale, c’est loin d’être gagné. D’autant plus qu’au soir du 10 avril, la maire n’y a été créditée que de 2,17 % des suffrages, soit moins de 23 000 électeurs.
Son retour aux responsabilités à Paris n’est donc pas un parcours de santé. Durant son absence pour cause de campagne présidentielle, ses relations avec Emmanuel Grégoire, son bras droit et cheville ouvrière dans la gestion des affaires municipales, se sont tendues. Enfin, l’opposition, politique — notamment, à droite, en la personne de la LR Rachida Dati — ou du milieu associatif, est susceptible de troubler le quotidien et l’avenir d’Anne Hidalgo. Comme la polémique qui vient d’éclater autour du projet de la Ville de Paris d’abattre des arbres, parfois centenaires, au pied de la tour Eiffel, pour laisser place à des locaux et une bagagerie pour les touristes…
Un « pari législatif »
Anne Hidalgo, dont les proches ne cessent de saluer la détermination, garde pour ambition de travailler à une refondation de la gauche, et notamment du PS, en restant sur la ligne stratégique qui fut la sienne pendant le premier tour de la présidentielle, « Tout sauf Macron » et « Tout sauf Mélenchon ». Même si elle ne s’est pas officiellement exprimée sur la volonté du Premier secrétaire du parti Olivier Faure de trouver un accord avec les Insoumis, il n’est pas interdit d’imaginer qu’elle bout intérieurement.
Dès le soir de la victoire d’Emmanuel Macron, la maire a lancé la bataille des législatives à Paris, avec une ligne bien différente. « J’appelle toutes les forces de cette gauche démocratique qui a su faire barrage au pire aujourd’hui, à s’unir pour reconstruire une nouvelle gauche, pour mener les combats de demain, à commencer par celui des élections législatives », avait-elle expliqué.
Sans attendre, Anne Hidalgo a, ainsi, invité ses alliés au Conseil de Paris, écologistes et communistes, à un pacte électoral consistant à désigner des candidats communs face à LFI dans la capitale. Mais ce « pari législatif » se heurte, pour le moment, à une fin de « non-recevoir » des écologistes et des communistes.
Son retour aux responsabilités à Paris n’est donc pas un parcours de santé. Durant son absence pour cause de campagne présidentielle, ses relations avec Emmanuel Grégoire, son bras droit et cheville ouvrière dans la gestion des affaires municipales, se sont tendues. Enfin, l’opposition, politique — notamment, à droite, en la personne de la LR Rachida Dati — ou du milieu associatif, est susceptible de troubler le quotidien et l’avenir d’Anne Hidalgo. Comme la polémique qui vient d’éclater autour du projet de la Ville de Paris d’abattre des arbres, parfois centenaires, au pied de la tour Eiffel, pour laisser place à des locaux et une bagagerie pour les touristes…
Un « pari législatif »
Anne Hidalgo, dont les proches ne cessent de saluer la détermination, garde pour ambition de travailler à une refondation de la gauche, et notamment du PS, en restant sur la ligne stratégique qui fut la sienne pendant le premier tour de la présidentielle, « Tout sauf Macron » et « Tout sauf Mélenchon ». Même si elle ne s’est pas officiellement exprimée sur la volonté du Premier secrétaire du parti Olivier Faure de trouver un accord avec les Insoumis, il n’est pas interdit d’imaginer qu’elle bout intérieurement.
Dès le soir de la victoire d’Emmanuel Macron, la maire a lancé la bataille des législatives à Paris, avec une ligne bien différente. « J’appelle toutes les forces de cette gauche démocratique qui a su faire barrage au pire aujourd’hui, à s’unir pour reconstruire une nouvelle gauche, pour mener les combats de demain, à commencer par celui des élections législatives », avait-elle expliqué.
Sans attendre, Anne Hidalgo a, ainsi, invité ses alliés au Conseil de Paris, écologistes et communistes, à un pacte électoral consistant à désigner des candidats communs face à LFI dans la capitale. Mais ce « pari législatif » se heurte, pour le moment, à une fin de « non-recevoir » des écologistes et des communistes.