« Jean-Yves Le Drian va devoir entrer dans la cuisine de la politique libanaise », confie une source française proche du dossier.
La nomination de l'ancien ministre comme envoyé spécial d'Emmanuel Macron pour le Liban démontre que le président français a toujours la volonté d'agir au pays du Cèdre malgré l'absence de résultat de ses précédentes initiatives.
Jean-Yves le Drian évoquera le dossier de la présidentielle avec le chef du Parlement Nabih Berry et le Premier ministre Najib Mikati, explique notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh. Il recevra aussi les dirigeants des principaux blocs parlementaires, y compris celui du Hezbollah.
Intense activité diplomatique
Cette visite est importante, elle intervient après les entretiens à Paris entre Emmanuel Macron et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammad ben Salman et le voyage à Téhéran du chef de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal ben Farhane.
Le Liban était à chaque fois au menu de ces entretiens et les acteurs politiques libanais attendent de connaître de la bouche de l’émissaire français les résultats de toute cette activité diplomatique.
Le Hezbollah et ses alliés ont réaffirmé leur soutien à la candidature du leader maronite du Nord-Liban, l’ex-ministre Sleimane Frangié. Une candidature que Paris ne voyait pas d’un mauvais œil puisqu’elle s’inscrivait dans le cadre d’un accord plus vaste qui amènerait au poste de Premier ministre une personnalité proche des pays occidentaux et de l’Arabie saoudite.
Les partis chrétiens, opposés à ce plan, n’ont pas fait marche arrière non plus. Ils espèrent que la France a reconsidéré sa position après que leur candidat Jihad Azour ait obtenu davantage de voix que Sleimane Frangié lors de la séance parlementaire du 14 juin.
Crise politique donc, mais aussi économique : le pays est plongé dans un marasme économique. Il a conclu un accord de principe avec le Fonds monétaire international (FMI) en avril 2022, mais il doit au préalable engager des réformes cruciales pour débloquer les aides afin de relancer l'économie du pays, où plus de 80% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.
La nomination de l'ancien ministre comme envoyé spécial d'Emmanuel Macron pour le Liban démontre que le président français a toujours la volonté d'agir au pays du Cèdre malgré l'absence de résultat de ses précédentes initiatives.
Jean-Yves le Drian évoquera le dossier de la présidentielle avec le chef du Parlement Nabih Berry et le Premier ministre Najib Mikati, explique notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh. Il recevra aussi les dirigeants des principaux blocs parlementaires, y compris celui du Hezbollah.
Intense activité diplomatique
Cette visite est importante, elle intervient après les entretiens à Paris entre Emmanuel Macron et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammad ben Salman et le voyage à Téhéran du chef de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal ben Farhane.
Le Liban était à chaque fois au menu de ces entretiens et les acteurs politiques libanais attendent de connaître de la bouche de l’émissaire français les résultats de toute cette activité diplomatique.
Le Hezbollah et ses alliés ont réaffirmé leur soutien à la candidature du leader maronite du Nord-Liban, l’ex-ministre Sleimane Frangié. Une candidature que Paris ne voyait pas d’un mauvais œil puisqu’elle s’inscrivait dans le cadre d’un accord plus vaste qui amènerait au poste de Premier ministre une personnalité proche des pays occidentaux et de l’Arabie saoudite.
Les partis chrétiens, opposés à ce plan, n’ont pas fait marche arrière non plus. Ils espèrent que la France a reconsidéré sa position après que leur candidat Jihad Azour ait obtenu davantage de voix que Sleimane Frangié lors de la séance parlementaire du 14 juin.
Crise politique donc, mais aussi économique : le pays est plongé dans un marasme économique. Il a conclu un accord de principe avec le Fonds monétaire international (FMI) en avril 2022, mais il doit au préalable engager des réformes cruciales pour débloquer les aides afin de relancer l'économie du pays, où plus de 80% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.