La prudence est de mise au Kremlin comme à la Maison Blanche. Mais, à demi-mot, les informations du Wall Street Journal sont confirmées à Moscou comme à Washington.
Selon le journal américain, c’est Jake Sullivan, l’un des plus proches conseillers de Joe Biden qui s’est entretenu à plusieurs reprises ces dernières semaines avec deux hommes clés de l’entourage de Vladimir Poutine : Iouri Ouchakov, ancien ambassadeur à Washington, et surtout Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil de sécurité russe. L’objectif de ces entretiens est d’éviter que le conflit en Ukraine ne s’étende à d’autres pays, et surtout d’éviter que ne soit utilisée l’arme nucléaire.
Sérieux de la menace nucléaire
On savait déjà qu’à la suite des déclarations menaçantes de Vladimir Poutine sur le sujet du nucléaire en septembre dernier, les États-Unis avaient mis en garde la Russie sur les conséquences dévastatrices d’un tel scénario. Mais la tenue de ces entretiens à un niveau aussi élevé n’avait pas encore filtré. C’est le signe à la fois du sérieux de la menace, mais aussi et bien de la volonté des deux parties de rester en contact sur ce thème périlleux pour l’ensemble du continent européen.
« Nous maintenons des contacts ciblés avec les Américains sur les questions qui se posent », a confirmé, ce mardi matin, Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie américaine. « Il est dans l’intérêt des États-Unis de maintenir le contact » avec le Kremlin, a pour sa part commenté Jake Sullivan.
RFI
Selon le journal américain, c’est Jake Sullivan, l’un des plus proches conseillers de Joe Biden qui s’est entretenu à plusieurs reprises ces dernières semaines avec deux hommes clés de l’entourage de Vladimir Poutine : Iouri Ouchakov, ancien ambassadeur à Washington, et surtout Nikolaï Patrouchev, le secrétaire du Conseil de sécurité russe. L’objectif de ces entretiens est d’éviter que le conflit en Ukraine ne s’étende à d’autres pays, et surtout d’éviter que ne soit utilisée l’arme nucléaire.
Sérieux de la menace nucléaire
On savait déjà qu’à la suite des déclarations menaçantes de Vladimir Poutine sur le sujet du nucléaire en septembre dernier, les États-Unis avaient mis en garde la Russie sur les conséquences dévastatrices d’un tel scénario. Mais la tenue de ces entretiens à un niveau aussi élevé n’avait pas encore filtré. C’est le signe à la fois du sérieux de la menace, mais aussi et bien de la volonté des deux parties de rester en contact sur ce thème périlleux pour l’ensemble du continent européen.
« Nous maintenons des contacts ciblés avec les Américains sur les questions qui se posent », a confirmé, ce mardi matin, Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie américaine. « Il est dans l’intérêt des États-Unis de maintenir le contact » avec le Kremlin, a pour sa part commenté Jake Sullivan.
RFI