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Marginalisation des acteurs de la presse arabophone: Khadim Bousso tire sur la sonnette d'alarme.

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 16 Avril 2021 à 03:00

Marginalisation des acteurs de la presse arabophone: Khadim Bousso tire sur la sonnette d'alarme.

L’Etat n'accorde aucune importance aux organes de presse sénégalaise traitant et diffusant les informations en langue arabe. C'est au moins l'avis de Khadim Bousso PDG de www.senarabe.comun site d'information en ligne, qui s'exprime en ce début  du mois sacré de Ramadan. Pour lui, les arabophones ne méritent pas ce traitement de la part des autorités politiques alors qu'ils sont des citoyens á part entière et non des sénégalais entièrement à part. S'agissant de leurs insertions socioprofessionnelles les arabophones veulent un quota dans la fonction publique, ainsi que leurs recrutements au sein des ambassades et consulats du Sénégal dans les pays arabes. Par sa voix, les arabophones dénoncent avec la plus grande énergie leurs non accès aux programmés de financement mis sur pied par l'Etat au détriment des francophones alors que ces derniers ne sont pas plus sénégalais qu'eux. Les arabophones devraient bénéficier du même traitement que leurs concitoyens francophones. Selon toujours Khadim Bousso les entreprises vivent des jours sombres et incertains. Beaucoup seront obligés de fermer très prochainementDe nombreuses personnes pensent qu’ils reçoivent de l'aide venant des ambassades arabes présentes au Sénégal alors qu'il n'en est rien. C'est comme penser que les ambassades de France, du Luxembourg, de la Belgique ou du Canada assistent les entreprises nationales de presse francophones parce qu'elles diffusent en français, ce qui n'est pas le casIl y ajoute que des pères de famille sont aujourd'hui sans revenus ce qui est une véritable bombe á retardement. Les chefs d’entreprises de presse arabe regroupés au sein de l'association de la presse arabe demande au Président de la République Macky SALL de les impliquer dans le programme de relance mis sur pied par l'Etat en accompagnant leurs structures par des financementsPour finir Khadim Bousso estime que le Chef de l'Etat doit leur prêter une oreille attentive pour ne pas la situation sociale du pays dégénère comme on l'a connu récemment. 

 




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