Malgré les accords signés entre le Sénégal et la Mauritanie et les assurances répétées de la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Yassine FALL, les rafles et les tracasseries contre les ressortissants sénégalais se poursuivent. Exaspérés par ce qu’ils qualifient de harcèlement systématique, les Sénégalais établis en Mauritanie ont décidé de passer à l’action. À partir de ce mercredi, ils observeront 48 heures de « journées mortes », une grève générale durant laquelle tous les commerces, chantiers et services tenus par des Sénégalais vont être fermés en signe de protestation.
Selon le journal L’Observateur, la communauté sénégalaise en Mauritanie subit depuis des années des contrôles abusifs, des humiliations et des expulsions arbitraires. La situation se serait considérablement dégradée depuis le mois de Ramadan 2024, avec une recrudescence de rafles ciblées, particulièrement à Nouakchott, où les Sénégalais sont souvent interpellés sans motif valable.
Pour régulariser leur séjour, les ressortissants sénégalais doivent se rendre aux postes frontaliers de Rosso, Diama ou Matam afin d’obtenir une carte de séjour temporaire de trois mois, délivrée par la police mauritanienne contre le paiement de 15 000 F CFA. Une procédure jugée contraignante et coûteuse, d’autant plus que les expulsions se multiplient malgré la détention de ces documents.
Les Sénégalais de Mauritanie affirment avoir maintes fois alerté les autorités de Dakar, mais sans résultat tangible. Cette grève de 48 heures vise donc à forcer une réaction des deux gouvernements. La communauté espère que ce mouvement fera enfin bouger les lignes pour mettre un terme à ce qu’elle perçoit comme une violation flagrante de ses droits.
Walf
Selon le journal L’Observateur, la communauté sénégalaise en Mauritanie subit depuis des années des contrôles abusifs, des humiliations et des expulsions arbitraires. La situation se serait considérablement dégradée depuis le mois de Ramadan 2024, avec une recrudescence de rafles ciblées, particulièrement à Nouakchott, où les Sénégalais sont souvent interpellés sans motif valable.
Pour régulariser leur séjour, les ressortissants sénégalais doivent se rendre aux postes frontaliers de Rosso, Diama ou Matam afin d’obtenir une carte de séjour temporaire de trois mois, délivrée par la police mauritanienne contre le paiement de 15 000 F CFA. Une procédure jugée contraignante et coûteuse, d’autant plus que les expulsions se multiplient malgré la détention de ces documents.
Les Sénégalais de Mauritanie affirment avoir maintes fois alerté les autorités de Dakar, mais sans résultat tangible. Cette grève de 48 heures vise donc à forcer une réaction des deux gouvernements. La communauté espère que ce mouvement fera enfin bouger les lignes pour mettre un terme à ce qu’elle perçoit comme une violation flagrante de ses droits.
Walf