C’est un coup de tonnerre dans le secteur de la finance sénégalaise. La société Microsen, fleuron local du financement et seule institution du genre à capital entièrement sénégalais, a été victime d’un pillage méthodique orchestré depuis l’intérieur. Comme le rapporte Libération, 112 transactions frauduleuses ont été identifiées par les enquêteurs, pour un préjudice estimé à 208 millions de francs CFA.
Le cerveau présumé de cette vaste opération : un réseau structuré composé de plusieurs membres du personnel, chacun jouant un rôle précis dans ce ballet frauduleux qui s’est déroulé entre janvier 2022 et mars 2025. À la manœuvre, Ousmane Racine Mangane (ex-responsable de l’agence Point-E), Léon Mamadou Diouf (ex-responsable des opérations), Ndella Mbaye (ancienne caissière), Serigne Cheikh Koki Diop (ex-responsable Risque et Recouvrement), Amadou Diop Sène (ancien chargé de clientèle, aujourd’hui basé au Canada), et même certains clients complices, comme le dénommé Y. Diagne.
L’enquête de la Section de recherches de la gendarmerie (Sr), relatée par Libération, dépeint un mode opératoire redoutablement bien ficelé : création de comptes fictifs, virements internes frauduleux, retraits en agence à l’aide de bordereaux non signés, puis fermeture expresse des comptes une fois les fonds récupérés.
Les comptes concernés étaient parfois purement fictifs, d’autres étaient dits de « connivence » : des comptes clients authentiques, mais mobilisés avec leur accord pour recevoir les fonds frauduleux. À titre d’exemple, Y. Diagne aurait été contacté par Léon Mamadou Diouf, qui lui aurait annoncé que son compte avait été choisi pour recevoir une “subvention” de Microsen. Il lui aurait ensuite demandé de retirer les fonds et de les lui remettre directement.
Tout a commencé avec une plainte déposée contre Serigne Cheikh Koki Diop, déclenchant des audits internes en avril 2024. Ces investigations ont permis de mettre à nu un système parallèle, dans lequel les fonctions stratégiques de chacun des mis en cause étaient exploitées pour camoufler les détournements.
La procédure judiciaire suit désormais son cours. Les principaux accusés ont été présentés au procureur ce mercredi pour association de malfaiteurs, introduction et maintien frauduleux dans un système informatique, ainsi que vol aggravé.
Dakaractu
Le cerveau présumé de cette vaste opération : un réseau structuré composé de plusieurs membres du personnel, chacun jouant un rôle précis dans ce ballet frauduleux qui s’est déroulé entre janvier 2022 et mars 2025. À la manœuvre, Ousmane Racine Mangane (ex-responsable de l’agence Point-E), Léon Mamadou Diouf (ex-responsable des opérations), Ndella Mbaye (ancienne caissière), Serigne Cheikh Koki Diop (ex-responsable Risque et Recouvrement), Amadou Diop Sène (ancien chargé de clientèle, aujourd’hui basé au Canada), et même certains clients complices, comme le dénommé Y. Diagne.
L’enquête de la Section de recherches de la gendarmerie (Sr), relatée par Libération, dépeint un mode opératoire redoutablement bien ficelé : création de comptes fictifs, virements internes frauduleux, retraits en agence à l’aide de bordereaux non signés, puis fermeture expresse des comptes une fois les fonds récupérés.
Les comptes concernés étaient parfois purement fictifs, d’autres étaient dits de « connivence » : des comptes clients authentiques, mais mobilisés avec leur accord pour recevoir les fonds frauduleux. À titre d’exemple, Y. Diagne aurait été contacté par Léon Mamadou Diouf, qui lui aurait annoncé que son compte avait été choisi pour recevoir une “subvention” de Microsen. Il lui aurait ensuite demandé de retirer les fonds et de les lui remettre directement.
Tout a commencé avec une plainte déposée contre Serigne Cheikh Koki Diop, déclenchant des audits internes en avril 2024. Ces investigations ont permis de mettre à nu un système parallèle, dans lequel les fonctions stratégiques de chacun des mis en cause étaient exploitées pour camoufler les détournements.
La procédure judiciaire suit désormais son cours. Les principaux accusés ont été présentés au procureur ce mercredi pour association de malfaiteurs, introduction et maintien frauduleux dans un système informatique, ainsi que vol aggravé.
Dakaractu