
Des visages graves, qui se recueillent au lendemain d’une tragédie qui a choqué le Monténégro. Le pays observe un deuil national de trois jours après la fusillade qui a couté la vie à 12 personnes dans la commune de Cetinje, située à une trentaine de kilomètres de la capitale.
Le meurtrier, Aco Martinović, un garagiste âgé de 45 ans, avait bu de grandes quantités d’alcool au moment des faits.
Il s’est tiré une balle dans la tête quelques heures après la tuerie, alors qu’il était cerné par la police.
Il s'agit du deuxième incident de ce type dans la ville au cours des trois dernières années.
Je me sens très mal. Je ne peux pas croire que nous ayons autant échoué en tant que société. Nous avons aussi échoué en tant que personnes. Pourquoi n'ont-ils pas essayé de le sauver plus tôt ? Maintenant, il est trop tard. C'est trop tard, je ne sais pas quoi dire, c'est très dur. C'est très dur pour notre société, pour nous tous", a déclaré Mira Skoric, une retraitée qui a participé à la veillée dans la capitale Podgorica.
Le commissaire de police Lazar Šćepanović a décrit la fusillade comme "l'une des plus grandes tragédies de l'histoire du Monténégro".
"La plupart des victimes étaient des personnes qu'il connaissait, ses amis les plus proches et des membres de sa famille", y compris la sœur du tireur, a déclaré Šćepanović.
"Cet acte criminel n'était pas planifié ou organisé. Il était imprévisible."
Deuil national
Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national à partir de jeudi et toutes les festivités prévues pour le Nouvel An ont été annulées dans l'ensemble du pays.
En visite à Cetinje jeudi, le Premier ministre Milojko Spajić a annoncé un durcissement des règles relatives à la possession d'armes et a déclaré que le gouvernement envisageait une interdiction pure et simple.
"Il s'agit d'une véritable tragédie qui nous oblige à nous demander qui peut détenir des armes au Monténégro, que ce soit pour le sport ou la chasse, nous comprenons tout cela, mais les critères doivent être resserrés autant que possible", a-t-il déclaré.
Ce petit pays de la mer Adriatique, qui compte environ 620 000 habitants, est connu pour sa culture des armes à feu et de nombreuses personnes possèdent traditionnellement des armes.
En août 2022, à Cetinje, capitale historique du Monténégro, un assaillant a tué 10 personnes, dont deux enfants, avant d'être abattu par un passant.
La police a déclaré que le suspect de la fusillade de mercredi avait été condamné à une peine avec sursis en 2005 pour comportement violent et qu'il avait fait appel de sa dernière condamnation pour possession illégale d'armes.
Les médias monténégrins ont rapporté qu'il était connu pour son comportement erratique et violent.
"Au lieu de la joie des fêtes [...], nous avons été saisis par la tristesse de la perte de vies innocentes", a déclaré le président du Monténégro, Jakov Milatović, dans un message publié sur X à l'occasion du Nouvel An.
"Je suis abasourdi et ébranlé par cette tragédie".
Ce drame a relancé le débat sur les armes, dans ce pays où près de 245 000 armes à feu sont en circulation, selon le programme de recherche suisse Small Arms Survey.
Cetinje a déjà été le théâtre de violences similaires. La fusillade s’est produite moins de trois ans après une autre tuerie dans cette petite ville : un homme de 34 ans avait tué 10 personnes, dont deux enfants en août 2022.
Le meurtrier, Aco Martinović, un garagiste âgé de 45 ans, avait bu de grandes quantités d’alcool au moment des faits.
Il s’est tiré une balle dans la tête quelques heures après la tuerie, alors qu’il était cerné par la police.
Il s'agit du deuxième incident de ce type dans la ville au cours des trois dernières années.
Je me sens très mal. Je ne peux pas croire que nous ayons autant échoué en tant que société. Nous avons aussi échoué en tant que personnes. Pourquoi n'ont-ils pas essayé de le sauver plus tôt ? Maintenant, il est trop tard. C'est trop tard, je ne sais pas quoi dire, c'est très dur. C'est très dur pour notre société, pour nous tous", a déclaré Mira Skoric, une retraitée qui a participé à la veillée dans la capitale Podgorica.
Le commissaire de police Lazar Šćepanović a décrit la fusillade comme "l'une des plus grandes tragédies de l'histoire du Monténégro".
"La plupart des victimes étaient des personnes qu'il connaissait, ses amis les plus proches et des membres de sa famille", y compris la sœur du tireur, a déclaré Šćepanović.
"Cet acte criminel n'était pas planifié ou organisé. Il était imprévisible."
Deuil national
Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national à partir de jeudi et toutes les festivités prévues pour le Nouvel An ont été annulées dans l'ensemble du pays.
En visite à Cetinje jeudi, le Premier ministre Milojko Spajić a annoncé un durcissement des règles relatives à la possession d'armes et a déclaré que le gouvernement envisageait une interdiction pure et simple.
"Il s'agit d'une véritable tragédie qui nous oblige à nous demander qui peut détenir des armes au Monténégro, que ce soit pour le sport ou la chasse, nous comprenons tout cela, mais les critères doivent être resserrés autant que possible", a-t-il déclaré.
Ce petit pays de la mer Adriatique, qui compte environ 620 000 habitants, est connu pour sa culture des armes à feu et de nombreuses personnes possèdent traditionnellement des armes.
En août 2022, à Cetinje, capitale historique du Monténégro, un assaillant a tué 10 personnes, dont deux enfants, avant d'être abattu par un passant.
La police a déclaré que le suspect de la fusillade de mercredi avait été condamné à une peine avec sursis en 2005 pour comportement violent et qu'il avait fait appel de sa dernière condamnation pour possession illégale d'armes.
Les médias monténégrins ont rapporté qu'il était connu pour son comportement erratique et violent.
"Au lieu de la joie des fêtes [...], nous avons été saisis par la tristesse de la perte de vies innocentes", a déclaré le président du Monténégro, Jakov Milatović, dans un message publié sur X à l'occasion du Nouvel An.
"Je suis abasourdi et ébranlé par cette tragédie".
Ce drame a relancé le débat sur les armes, dans ce pays où près de 245 000 armes à feu sont en circulation, selon le programme de recherche suisse Small Arms Survey.
Cetinje a déjà été le théâtre de violences similaires. La fusillade s’est produite moins de trois ans après une autre tuerie dans cette petite ville : un homme de 34 ans avait tué 10 personnes, dont deux enfants en août 2022.