
Trois policiers municipaux niçois, soupçonnés d'avoir séquestré et frappé un jeune homme qu'ils accusaient d'avoir tagué leur véhicule, ont été mis en examen mercredi, et l'un d'eux a été écroué, a appris l'AFP jeudi auprès du parquet. Le principal mis en cause, qui aurait cassé le nez du suspect, a été mis en examen pour séquestration, violences aggravées, menaces et intimidations. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, désireux d'éviter "toute concertation frauduleuse" et d'empêcher "toute pression", a précisé à l'AFP le procureur de la République Xavier Bonhomme.
Les deux autres policiers ont été mis en examen pour séquestration et violences aggravées et placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer leur profession de policier municipal. Les faits remontent à la nuit de dimanche à lundi. En compagnie d'amis, la victime, un jeune homme de 21 ans, croise dans un bar de la vieille ville une patrouille de la brigade de nuit de la police municipale de Nice composée de cinq agents.
En quittant l'établissement, les policiers s'aperçoivent que l'inscription "Easy" a été taguée au stylo sur leur véhicule. Ils donnent le signalement des auteurs présumés du tag et une autre patrouille interpelle le jeune homme. Dans des conditions qui restent floues, cette patrouille remet alors le suspect aux premiers policiers, qui l'emmènent dans un parc de la ville pour "lui donner une leçon", selon leurs dires rapportés par le parquet, avant de l'abandonner sur place. La victime, qui ne serait pas l'auteur du tag sur le véhicule, est ressorti de cet épisode avec le nez cassé et une incapacité totale de travail supérieure à huit jours. La ville de Nice a qualifié ces faits "d'intolérables" et engagé "immédiatement la révocation des trois agents". Dès mardi, la municipalité avait demandé la suspension à titre conservatoire des cinq policiers de la patrouille concernée, qui avaient tous été placés en garde-à-vue. Les trois suspects encourent des peines de 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.
Les deux autres policiers ont été mis en examen pour séquestration et violences aggravées et placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer leur profession de policier municipal. Les faits remontent à la nuit de dimanche à lundi. En compagnie d'amis, la victime, un jeune homme de 21 ans, croise dans un bar de la vieille ville une patrouille de la brigade de nuit de la police municipale de Nice composée de cinq agents.
En quittant l'établissement, les policiers s'aperçoivent que l'inscription "Easy" a été taguée au stylo sur leur véhicule. Ils donnent le signalement des auteurs présumés du tag et une autre patrouille interpelle le jeune homme. Dans des conditions qui restent floues, cette patrouille remet alors le suspect aux premiers policiers, qui l'emmènent dans un parc de la ville pour "lui donner une leçon", selon leurs dires rapportés par le parquet, avant de l'abandonner sur place. La victime, qui ne serait pas l'auteur du tag sur le véhicule, est ressorti de cet épisode avec le nez cassé et une incapacité totale de travail supérieure à huit jours. La ville de Nice a qualifié ces faits "d'intolérables" et engagé "immédiatement la révocation des trois agents". Dès mardi, la municipalité avait demandé la suspension à titre conservatoire des cinq policiers de la patrouille concernée, qui avaient tous été placés en garde-à-vue. Les trois suspects encourent des peines de 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.