
« Le plus dur est devant nous. Il faudra consolider encore et toujours la cathédrale puis la restaurer. » Le ministre de la Culture, Franck Riester, a fait monter la pression avant le vote des députés du projet de loi pour la restauration de Notre-Dame, partiellement ravagé par un incendie le 15 avril. La majorité l'a écouté et adopté le texte par 91 voix, avec 8 votes contre et 33 abstentions.
Mais les débats n'ont pas évité la polémique. Si le texte vise à organiser et contrôler la collecte et l'utilisation des dons qui ont afflué, et coordonner les travaux délicats à mener sur un joyau du patrimoine mondial, un objectif a priori consensuel, certains élus y ont vu une « loi d'exception inutile », menée dans « la précipitation » et instaurant des « dérogations inadmissibles » aux règles du patrimoine.
Emmanuel Macron a en effet pour ambition de restaurer l'édifice dans le délai de cinq ans. Un objectif que certains députés trouvent trop ambitieux. « Vouloir imposer d'en haut un délai de cinq ans n'a aucun sens », a ainsi dénoncé Brigitte Kuster (LR), appelant à restituer la cathédrale « dans son dernier état visuel connu ». « C'est une œuvre d'art qu'il faut considérer comme achevée », a-t-elle dit.
L'«inconséquence » des propos de Macron
« Tout ce projet de loi part de l'inconséquence des propos du président Macron » sur l'objectif de cinq ans, a approuvé Marie-George Buffet (PCF). « Il faut accepter que le temps de la reconstruction ne soit pas celui du politique ou de l'évènementiel, et rien ne justifie que l'Etat s'autorise ce qu'il interdit dans le droit commun », a dénoncé la socialiste Michèle Victory.
En « désaccord avec la philosophie », l'insoumise Clémentine Autain a regretté « un désengagement de l'Etat des affaires culturelles au profit du mécénat privé ».
En revanche, Sophie Mette (MoDem), a salué « le point d'équilibre » trouvé par le texte final. Béatrice Descamps (UDI) a apprécié la prise en compte d'un amendement de son groupe précisant que « l'ensemble des dons seront exclusivement consacrés à Notre-Dame ».
Mais les débats n'ont pas évité la polémique. Si le texte vise à organiser et contrôler la collecte et l'utilisation des dons qui ont afflué, et coordonner les travaux délicats à mener sur un joyau du patrimoine mondial, un objectif a priori consensuel, certains élus y ont vu une « loi d'exception inutile », menée dans « la précipitation » et instaurant des « dérogations inadmissibles » aux règles du patrimoine.
Emmanuel Macron a en effet pour ambition de restaurer l'édifice dans le délai de cinq ans. Un objectif que certains députés trouvent trop ambitieux. « Vouloir imposer d'en haut un délai de cinq ans n'a aucun sens », a ainsi dénoncé Brigitte Kuster (LR), appelant à restituer la cathédrale « dans son dernier état visuel connu ». « C'est une œuvre d'art qu'il faut considérer comme achevée », a-t-elle dit.
L'«inconséquence » des propos de Macron
« Tout ce projet de loi part de l'inconséquence des propos du président Macron » sur l'objectif de cinq ans, a approuvé Marie-George Buffet (PCF). « Il faut accepter que le temps de la reconstruction ne soit pas celui du politique ou de l'évènementiel, et rien ne justifie que l'Etat s'autorise ce qu'il interdit dans le droit commun », a dénoncé la socialiste Michèle Victory.
En « désaccord avec la philosophie », l'insoumise Clémentine Autain a regretté « un désengagement de l'Etat des affaires culturelles au profit du mécénat privé ».
En revanche, Sophie Mette (MoDem), a salué « le point d'équilibre » trouvé par le texte final. Béatrice Descamps (UDI) a apprécié la prise en compte d'un amendement de son groupe précisant que « l'ensemble des dons seront exclusivement consacrés à Notre-Dame ».