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Pour le diagnostic de sa supposée démence, le doyen des juges ordonne que le lieutenant-colonel Mouhamdou soit interné à l' hôpital psychiatrique de Thiaroye

Rédigé par Dakarposte le Mardi 13 Octobre 2020 à 23:39 modifié le Mardi 13 Octobre 2020 - 23:59

Pour le diagnostic de sa supposée démence, le doyen des juges ordonne que le lieutenant-colonel Mouhamdou soit  interné à l' hôpital psychiatrique de Thiaroye
Dakarposte, qui suit comme de l'huile sur le feu, ce qu'il est convenu d'appeler le cas du lieutenant-colonel Mohamadou Sall de la Douane, vous file la der des ders!
En effet, de nos réseaux de renseignements, tapis à des niveaux jusque-là insoupçonnés, nous vous révélions hier (lundi 12 octobre) en exclusivité que le gabelou, rendu tristement célèbre par l'homicide à son actif de sa fille jumelle  répondant au nom de Mansoura Sall, avait, derechef, bénéficié d'un retour de parquet.
Qui plus, dakarposte écrivait en exclusivité que son gratiné dossier a été finalement confié au doyen des juges.

Eh bien, pour parler comme l'ancien Président de la République, nous sommes en mesure de révéler que Mouhamadou Sall  a été interné d’office dans un hôpital psychiatrique (sis à Thiaroye) ce mardi 13 Octobre 2020. Ce, sur instruction du  doyen des juges Samba Sall aux fins de diagnostiquer son cas. 
 L’homme qui a avoué être l’auteur de l' homicide de sa fille  va être soigné en raison de son état mental " fragile ".

Un toubib joint par la rédaction de dakarposte nous révélera: "En raison de sa complexité, le diagnostic d’un trouble neurocognitif , car il s'agit de cela, ne peut être établi que par des équipes pluridisciplinaires, médicales et paramédicales, prenant en compte l’histoire et l’environnement présent et passé du patient. Généralement, ce sont des équipes hospitalières, par exemple les équipes des Consultations mémoire ou des services de neurologie et de génétique qui connaissent bien la déficience intellectuelle. Idéalement, l’équipe pluridisciplinaire devrait être composée d’au moins un médecin (psychiatre ou neurologue), d’un(e) psychologue, d’un(e) neuropsychologue et d’une orthophoniste.

Cette équipe doit se fixer comme objectif d’effectuer un diagnostic différentiel  le plus exhaustif possible, permettant de conclure sur la base d’arguments tangibles et non sur des spéculations. C'est donc tout à fait normal que le magistrat, qui n'est pas certain de sa supposée démence,  exige un diagnostic avant de prendre sa décision c'est à dire le condamner ou pas"





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