
La commission nationale de recensement des votes vient de publier les résultats provisoires des élections législatives de dimanche dernier. Au total, c’est la coalition Benno Bokk Yakaar qui vient en tête avec 82 députés sur 165.
Elle est talonnée de très près par l’inter-coalition Yewwi-Wallu qui totalise pour sa part 80 sièges. Viennent après trois petits poucets qui gagnent chacun 1 seul siège.
En clair," Bby" est suivie de la coalition Yewwi Askan Wi qui en a récolté 56 (39 départementale et 17 sur la
nationale).
La coalition Wallu Sénégal vient en troisième position avec 24 sièges à l’Assemblée nationale. Il s’agit de 16 issus de la liste départementale et 8 de celle nationale.
Aucune liste n’a donc obtenu la majorité absolue qui permet au pouvoir de gouverner les doigts dans le nez ou à l’opposition de bloquer les projets du gouvernement.
En attendant la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, des réactions ont commencé à se faire jour.
Sur ces réactions, tous les intervenants ont salué la maturité des électeurs sénégalais qui ont voté dans le calme et avec responsabilité.
Pour Doudou Wade du Pds, il appartient maintenant aux députés élus de jouer pleinement leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluer les politiques publiques. A l’en croire, puisqu’il n’y a plus de « majorité mécanique » l’opposition devrait éviter un émiettement et, surtout, surtout, éviter l’absentéisme. Car si la majorité relative est plus assidue que l’opposition dans l’hémicycle lors des votes, elle réussira à imposer ses vues et si c’est le contraire, c’est l’opposition qui en tirera le bénéfice.
C’est le même propos que le juriste observateur, le professeur Ngouda Mboup, qui déplore pour sa part l’impossibilité pour l’opposition de prétendre à une cohabitation au sommet de l’Etat car notre Constitution donne au seul président de la République la possibilité de nommer un Premier ministre de son choix, car c’est lui-même qui définit la politique gouvernementale et non pas le PM.
Du côté de BBY, qui annonce un point de presse dans les prochaines heures, la réaction de Zahra Iyane Thiam est tout autre. Celle-ci fait la différence entre les partis et les coalitions en donnant les chiffres exacts de Yewwi, ceux de Wallu et ceux de Benno. Elle affirme que rien ne prouve que Yewwi et Wallu sont dans des dispositions pour tirer dans le même sens au sein de l’Assemblée, tout autant que les trois petits poucets qui ont chacun un seul siège s’aligneront du côté de l’opposition.
Pour l’instant, c’est l’incertitude quant à celui qui dirigera l’Assemblée.
Elle est talonnée de très près par l’inter-coalition Yewwi-Wallu qui totalise pour sa part 80 sièges. Viennent après trois petits poucets qui gagnent chacun 1 seul siège.
En clair," Bby" est suivie de la coalition Yewwi Askan Wi qui en a récolté 56 (39 départementale et 17 sur la
nationale).
La coalition Wallu Sénégal vient en troisième position avec 24 sièges à l’Assemblée nationale. Il s’agit de 16 issus de la liste départementale et 8 de celle nationale.
Aucune liste n’a donc obtenu la majorité absolue qui permet au pouvoir de gouverner les doigts dans le nez ou à l’opposition de bloquer les projets du gouvernement.
En attendant la publication des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, des réactions ont commencé à se faire jour.
Sur ces réactions, tous les intervenants ont salué la maturité des électeurs sénégalais qui ont voté dans le calme et avec responsabilité.
Pour Doudou Wade du Pds, il appartient maintenant aux députés élus de jouer pleinement leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluer les politiques publiques. A l’en croire, puisqu’il n’y a plus de « majorité mécanique » l’opposition devrait éviter un émiettement et, surtout, surtout, éviter l’absentéisme. Car si la majorité relative est plus assidue que l’opposition dans l’hémicycle lors des votes, elle réussira à imposer ses vues et si c’est le contraire, c’est l’opposition qui en tirera le bénéfice.
C’est le même propos que le juriste observateur, le professeur Ngouda Mboup, qui déplore pour sa part l’impossibilité pour l’opposition de prétendre à une cohabitation au sommet de l’Etat car notre Constitution donne au seul président de la République la possibilité de nommer un Premier ministre de son choix, car c’est lui-même qui définit la politique gouvernementale et non pas le PM.
Du côté de BBY, qui annonce un point de presse dans les prochaines heures, la réaction de Zahra Iyane Thiam est tout autre. Celle-ci fait la différence entre les partis et les coalitions en donnant les chiffres exacts de Yewwi, ceux de Wallu et ceux de Benno. Elle affirme que rien ne prouve que Yewwi et Wallu sont dans des dispositions pour tirer dans le même sens au sein de l’Assemblée, tout autant que les trois petits poucets qui ont chacun un seul siège s’aligneront du côté de l’opposition.
Pour l’instant, c’est l’incertitude quant à celui qui dirigera l’Assemblée.