Un ancien chef d'état-major pour succéder au général Mohamed Ould Abdel Aziz ? Le candidat du pouvoir à l'élection présidentielle de samedi en Mauritanie, Mohamed Ould El-Ghazouani, s'est proclamé vainqueur dimanche avant l'aube du premier tour du scrutin présidentiel. Plus tard dans la journée, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a indiqué qu'il avait obtenu la majorité absolue avec 51,5 % des suffrages sur la base de 96,5 % des bureaux.
Mais les quatre candidats de l'opposition à l'élection présidentielle ont rejeté ces résultats et qualifié de "nouveau coup d'État" la déclaration de victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Ould El-Ghazouani.
Mohamed Cheikh Ghazouani, qui a été chef d'état-major pendant dix ans, puis quelques mois ministre de la Défense, est un compagnon de toujours de Mohamed Ould Abdel Aziz, à la tête du pays depuis 2008. Ce dernier était arrivé au pouvoir par un coup d'État, puis avait été élu en 2009 et réélu en 2014 lors d'un scrutin boycotté par les principaux partis d'opposition.
Ne pouvant se représenter après deux mandats, Mohamed Ould Abdel Aziz avait apporté son soutien à son son ancien ministre de la Défense dans un scrutin présenté comme la première transition entre un président sortant et son successeur élu dans ce pays secoué par de nombreux coups d'État de 1978 à 2008.
Mais les quatre candidats de l'opposition à l'élection présidentielle ont rejeté ces résultats et qualifié de "nouveau coup d'État" la déclaration de victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Ould El-Ghazouani.
Mohamed Cheikh Ghazouani, qui a été chef d'état-major pendant dix ans, puis quelques mois ministre de la Défense, est un compagnon de toujours de Mohamed Ould Abdel Aziz, à la tête du pays depuis 2008. Ce dernier était arrivé au pouvoir par un coup d'État, puis avait été élu en 2009 et réélu en 2014 lors d'un scrutin boycotté par les principaux partis d'opposition.
Ne pouvant se représenter après deux mandats, Mohamed Ould Abdel Aziz avait apporté son soutien à son son ancien ministre de la Défense dans un scrutin présenté comme la première transition entre un président sortant et son successeur élu dans ce pays secoué par de nombreux coups d'État de 1978 à 2008.