
C’est l’ultime étape d'un marathon judiciaire sous tension de sept semaines. P. Diddy échappe à la prison à vie après la lecture du verdict par le jury de la cour pénale de Manhattan, ce mercredi 2 juillet. Ses 12 membres s'étaient accordé la veille sur un verdict pour les accusations de trafic sexuel à l’encontre du magnat du hip-hop américain, mais pas pour celle d'association de malfaiteurs, la plus importante car passible de la prison à vie.
Deux accusations pour lesquelles l'homme de 55 ans a finalement été déclaré non coupable. Il a revanche été condamné pour deux chefs d'accusation concernant le transport de personnes à des fins de prostitution, passible d'une peine maximale de 10 ans de réclusion chacun.
34 témoins
Les jurés ont pris leur décision après avoir entendu pas moins 34 témoins, épluché des milliers de pages de retranscription de conversations téléphoniques ou d'échanges de SMS, et scruté des documents financiers pour se prononcer sur son sort. P. Diddy était accusé d'avoir forcé des femmes, dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie qui a témoigné quelques jours avant d'accoucher, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de "Jane", à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu'il se masturbait ou filmait. Il était aussi accusé aussi d'avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés "freak-offs".
P. Diddy avait plaidé non coupable à ces accusations et choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense aux États-Unis. Ses avocats n'ont pas à prouver l'innocence de leur client, mais plutôt à semer un doute raisonnable chez les membres du jury. Durant le procès, ils ont donc tout fait pour discréditer les témoins à charge à coups de contre-interrogatoires musclés et tenté de montrer que leur client avait un style de vie "polyamoureux", qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.
À la suite de l'énoncé du verdict, les avocats de P. Diddy ont estimé que leur client "devrait être libéré dans des conditions appropriées" dès ce mercredi. Cité par CNN, Marc Agnifilo demande à ce que le rappeur puisse retrouver son domicile de Miami, ajoutant que des membres du clan Combs sont prêts à payer une caution. "Le jury lui a redonné sa vie", a encore réagi son représentant. Le bureau du procureur s'oppose à toute remise en liberté et réclame son retour en prison.
Tf1
Deux accusations pour lesquelles l'homme de 55 ans a finalement été déclaré non coupable. Il a revanche été condamné pour deux chefs d'accusation concernant le transport de personnes à des fins de prostitution, passible d'une peine maximale de 10 ans de réclusion chacun.
34 témoins
Les jurés ont pris leur décision après avoir entendu pas moins 34 témoins, épluché des milliers de pages de retranscription de conversations téléphoniques ou d'échanges de SMS, et scruté des documents financiers pour se prononcer sur son sort. P. Diddy était accusé d'avoir forcé des femmes, dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie qui a témoigné quelques jours avant d'accoucher, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de "Jane", à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu'il se masturbait ou filmait. Il était aussi accusé aussi d'avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés "freak-offs".
P. Diddy avait plaidé non coupable à ces accusations et choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense aux États-Unis. Ses avocats n'ont pas à prouver l'innocence de leur client, mais plutôt à semer un doute raisonnable chez les membres du jury. Durant le procès, ils ont donc tout fait pour discréditer les témoins à charge à coups de contre-interrogatoires musclés et tenté de montrer que leur client avait un style de vie "polyamoureux", qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.
À la suite de l'énoncé du verdict, les avocats de P. Diddy ont estimé que leur client "devrait être libéré dans des conditions appropriées" dès ce mercredi. Cité par CNN, Marc Agnifilo demande à ce que le rappeur puisse retrouver son domicile de Miami, ajoutant que des membres du clan Combs sont prêts à payer une caution. "Le jury lui a redonné sa vie", a encore réagi son représentant. Le bureau du procureur s'oppose à toute remise en liberté et réclame son retour en prison.
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