
Après un démarrage tonitruant marqué par des interpellations et la publication de rapports sensibles, la dynamique de reddition des comptes au Sénégal semble aujourd’hui en perte de vitesse. Depuis la clôture du Dialogue national, tenu du 28 mai au 4 juin 2025, aucune nouvelle procédure judiciaire n’a été enclenchée contre d’anciens responsables publics, rapporte Sud Quotidien.
Selon le journal, « les juridictions en charge du traitement des dossiers – le Pool judiciaire financier et la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice – connaissent un net ralentissement depuis plusieurs semaines. » Le journal souligne que cette accalmie coïncide avec la volonté du pouvoir d’élargir le consensus politique, dans un contexte post-dialogue marqué par le retour sur la scène de partis proches de l’ancien régime, comme l’AFP, la LD, le PIT ou encore Nouvelle Responsabilité d’Amadou BA.
Pourtant, à son investiture le 3 avril 2024, le président Bassirou Diomaye FAYE avait promis une gouvernance rigoureuse, axée sur la transparence, la lutte contre la corruption, le détournement de fonds publics et les flux financiers illicites. Dans cet esprit, il avait ordonné la publication des rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes. Si ces documents sont désormais accessibles, ceux de l’Inspection générale d’État (IGE) demeurent encore sous scellés.
Seuls cinq anciens dignitaires ont vu leur dossier transmis à la justice, malgré les nombreuses recommandations formulées dans des rapports officiels, notamment celui sur la gestion controversée des fonds Covid-19.
Walf
Selon le journal, « les juridictions en charge du traitement des dossiers – le Pool judiciaire financier et la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice – connaissent un net ralentissement depuis plusieurs semaines. » Le journal souligne que cette accalmie coïncide avec la volonté du pouvoir d’élargir le consensus politique, dans un contexte post-dialogue marqué par le retour sur la scène de partis proches de l’ancien régime, comme l’AFP, la LD, le PIT ou encore Nouvelle Responsabilité d’Amadou BA.
Pourtant, à son investiture le 3 avril 2024, le président Bassirou Diomaye FAYE avait promis une gouvernance rigoureuse, axée sur la transparence, la lutte contre la corruption, le détournement de fonds publics et les flux financiers illicites. Dans cet esprit, il avait ordonné la publication des rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes. Si ces documents sont désormais accessibles, ceux de l’Inspection générale d’État (IGE) demeurent encore sous scellés.
Seuls cinq anciens dignitaires ont vu leur dossier transmis à la justice, malgré les nombreuses recommandations formulées dans des rapports officiels, notamment celui sur la gestion controversée des fonds Covid-19.
Walf