
Une affaire de danse jugée obscène, survenue ce week-end dans le quartier de Grand-Médine, suscite une vive polémique. Quatre ressortissants guinéens ont été interpellés par la police dans le cadre de cette affaire, qui agite les réseaux sociaux et les milieux religieux.
Selon des sources policières relayées par Seneweb, trois animateurs culturels guinéens, identifiés sous les initiales A. CAMARA, S. BA et O. BA, ont été placés en garde à vue pour outrage public à la pudeur. Ils ont reconnu les faits lors de leur audition. Un quatrième individu, M. P. BA, maçon de nationalité guinéenne, a également été arrêté pour nécessité
d’enquête. La scène, captée sur vidéo, montre une séance de danse animée lors d’un mariage, organisée par une certaine M. Diallo, selon les premiers éléments de l’enquête.
La diffusion des images a provoqué une vague d’indignation, certains internautes dénonçant des gestes jugés inappropriés. L’ONG islamique JAMRA, très active sur les questions de moralité publique, a vivement réagi. Dans un communiqué, son vice-président Mame Mactar GUEYE a annoncé le dépôt d’une plainte auprès du procureur de la République. Il accuse les auteurs de la scène d’avoir enfreint l’article 319 du Code pénal, relatif à l’outrage public aux bonnes mœurs, et dénonce ce qu’il qualifie de « prosélytisme provocateur ».
L’organisation assure avoir saisi la brigade des mœurs et la Division spéciale de cybersécurité, en charge de veiller au respect des lois relatives à la préservation des valeurs socioculturelles du pays. JAMRA félicite également les jeunes des ASC de Grand-Médine, qu’elle décrit comme des « collectifs de plaignants », pour avoir réagi promptement face à ce qu’elle considère comme une tentative de banalisation de comportements déviants.
L’enquête suit son cours. Les personnes arrêtées devraient être présentées au procureur dans les prochaines heures.
Walf
Selon des sources policières relayées par Seneweb, trois animateurs culturels guinéens, identifiés sous les initiales A. CAMARA, S. BA et O. BA, ont été placés en garde à vue pour outrage public à la pudeur. Ils ont reconnu les faits lors de leur audition. Un quatrième individu, M. P. BA, maçon de nationalité guinéenne, a également été arrêté pour nécessité
d’enquête. La scène, captée sur vidéo, montre une séance de danse animée lors d’un mariage, organisée par une certaine M. Diallo, selon les premiers éléments de l’enquête.
La diffusion des images a provoqué une vague d’indignation, certains internautes dénonçant des gestes jugés inappropriés. L’ONG islamique JAMRA, très active sur les questions de moralité publique, a vivement réagi. Dans un communiqué, son vice-président Mame Mactar GUEYE a annoncé le dépôt d’une plainte auprès du procureur de la République. Il accuse les auteurs de la scène d’avoir enfreint l’article 319 du Code pénal, relatif à l’outrage public aux bonnes mœurs, et dénonce ce qu’il qualifie de « prosélytisme provocateur ».
L’organisation assure avoir saisi la brigade des mœurs et la Division spéciale de cybersécurité, en charge de veiller au respect des lois relatives à la préservation des valeurs socioculturelles du pays. JAMRA félicite également les jeunes des ASC de Grand-Médine, qu’elle décrit comme des « collectifs de plaignants », pour avoir réagi promptement face à ce qu’elle considère comme une tentative de banalisation de comportements déviants.
L’enquête suit son cours. Les personnes arrêtées devraient être présentées au procureur dans les prochaines heures.
Walf