’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) vient de publier un rapport accablant sur l’activité du secteur de la construction au Sénégal. Selon les données officielles, le chiffre d’affaires du secteur a enregistré une chute vertigineuse de 19,6 % au premier trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024, reflétant une crise profonde dans ce pilier de l’économie nationale.
Cette contraction, l’une des plus sévères jamais observées, s’inscrit dans un contexte marqué par le ralentissement des investissements publics et privés, notamment dans les grands projets d’infrastructures, la hausse des coûts des matériaux (ciment, fer, etc.), exacerbée par les tensions sur les chaînes d’approvisionnement internationales, la baisse de la demande immobilière, liée aux incertitudes économiques et aux politiques de crédit restrictives.
Les entreprises locales, notamment les PME, sont les premières touchées. Plusieurs acteurs du secteur rapportent des retards de paiement, des annulations de chantiers et une réduction drastique des commandes.
Si le rapport de l’ANSD ne détaille pas les sous-secteurs, des tendances similaires observées ailleurs laissent présager un recul généralisé : le résidentiel pâtit de la crise du logement et du désengagement des promoteurs immobiliers.
Le non-résidentiel (bureaux, infrastructures publiques) souffre des coupes budgétaires et des reports de projets.
Cette contraction menace des milliers d’emplois, dans un secteur qui emploie près de 20 % de la main-d’œuvre active au Sénégal. Les artisans et petits entrepreneurs, déjà fragilisés par la hausse des prix des intrants, sont en première ligne.
Les experts s’attendent à une poursuite de la tendance en 2025, malgré les annonces gouvernementales de relance.
Walf
Cette contraction, l’une des plus sévères jamais observées, s’inscrit dans un contexte marqué par le ralentissement des investissements publics et privés, notamment dans les grands projets d’infrastructures, la hausse des coûts des matériaux (ciment, fer, etc.), exacerbée par les tensions sur les chaînes d’approvisionnement internationales, la baisse de la demande immobilière, liée aux incertitudes économiques et aux politiques de crédit restrictives.
Les entreprises locales, notamment les PME, sont les premières touchées. Plusieurs acteurs du secteur rapportent des retards de paiement, des annulations de chantiers et une réduction drastique des commandes.
Si le rapport de l’ANSD ne détaille pas les sous-secteurs, des tendances similaires observées ailleurs laissent présager un recul généralisé : le résidentiel pâtit de la crise du logement et du désengagement des promoteurs immobiliers.
Le non-résidentiel (bureaux, infrastructures publiques) souffre des coupes budgétaires et des reports de projets.
Cette contraction menace des milliers d’emplois, dans un secteur qui emploie près de 20 % de la main-d’œuvre active au Sénégal. Les artisans et petits entrepreneurs, déjà fragilisés par la hausse des prix des intrants, sont en première ligne.
Les experts s’attendent à une poursuite de la tendance en 2025, malgré les annonces gouvernementales de relance.
Walf